Sur proposition des député-es de la France Insoumise, une commission d’enquête a été mise en place à l’Assemblée Nationale sous la présidence de Mme Panot pour traiter de la « mainmise sur la ressource en eau par les intérêts privés et ses conséquences ».
La Commission a démarré ses travaux le 11 mars par diverses auditions dont celle de Raymond Avrillier, présenté comme ancien conseiller municipal (Démocratie Écologie Solidarité) de Grenoble et ancien vice-président de la communauté d’agglomération grenobloise, chargé de l’assainissement et des eaux pluviales. Il est actuellement membre du conseil d’exploitation des régies eau et assainissement de la métropole grenobloise.
La commission entend traiter les questions suivantes :
« 1° Les différents aspects de la main basse sur l’eau en identifiant les cas emblématiques de financiarisation, de prédation, de corruption et de mauvaise gestion de l’eau par des opérateurs privés en France, notamment en outre-mer ;
2° Le rôle de l’État et des autorités organisatrices des services d’eau potable et d’assainissement des eaux usées dans les cas identifiés ;
3° Leurs conséquences en termes d’évolution des conditions de collecte, de distribution, d’assainissement et de facturation de l’eau potable tant pour les finances publiques que pour les usagers (vieillissement et dégradation des réseaux, évolution du coût de l’eau et de l’assainissement, degré d’empêchement d’accès à ces réseaux) »
Pour toutes celles et tous ceux qui s’intéressent à la gestion des services publics locaux et en particulier à ceux de l’eau et de l’assainissement nous recommandons de prendre le temps de suivre la vidéo de l’intervention de Raymond Avrillier, interrogé par la présidente Mme Panot, le rapporteur M. Servat et pour terminer une question de Mme Battistel députée de l’Isère à propos de la privatisation des barrages. L’audition dure une heure.
A partir des actions concrètes menées par Raymond Avrillier et l’ADES depuis plus d’une trentaine d’années, on découvre l’ampleur des questions à résoudre concrètement pour que la gestion de nos services publics soient débarrassés de l’emprise des intérêts privés et que leur gestion soit pérenne sur le très long terme.
Mots-clefs : Eau, parlement, services publics