Biodiversité, environnement et santé

Publié le 4 juin 2021

La commission environnement-santé du SPPPY présente le septième numéro de sa lettre d’information en santé-environnement dans l’agglomération grenobloise consacré à la biodiversité.

Le Secrétariat Permanent pour la Prévention des Pollutions et des risques dans la région grenobloise (SPPPY) est une instance permanente d’information, d’échanges et de concertation dans le domaine de l’environnement et des risques.

La lettre d’information du SPPPY a pour objectif d’aborder périodiquement les thématiques liées à l’environnement et à la santé, à la fois dans la région Auvergne-Rhône-Alpes mais également plus localement, en Isère et dans l’agglomération grenobloise, afin de mettre en avant des initiatives locales dans ce domaine et de partager les retours d’expérience.

Ce septième numéro consacré à la biodiversité établit un lien étroit avec la santé et l’environnement.

Lire notamment l’article « Grenoble libère la biodiversité ! » rédigé par la directrice de projet agriculture et biodiversité au service Nature en Ville à Grenoble.

« Un territoire riche en biodiversité Au-delà de la Bastille, lieu exceptionnel pour la biodiversité (La Bastille un fort sauvage !), Grenoble regorge de milieux riches, comme les berges de l’Isère, les cimetières… Nos rues et parcs sont aussi des réservoirs d’une biodiversité ordinaire à préserver.

Quand biodiversité rime avec santé

Préserver le vivant, c’est rendre la ville vivable. La nature en ville améliore notre cadre de vie, notre santé, tout en atténuant les effets du changement climatique. Les parcs, les squares, les points d’eau sont essentiels pour que les habitants se ressourcent, se rafraîchissent, et pour offrir le gîte et le couvert aux animaux.

Grenoble agit pour préserver le vivant…

Engagée dès 2007 avec le zéro phyto, la Ville amplifie la gestion naturelle, tout en maintenant des zones tondues pour les habitants. Le Service Nature en Ville laisse pousser l’herbe dans certains espaces et fauche quand elle est haute. L’intérêt est de favoriser la flore spontanée, pour la joie des insectes butineurs et… des oiseaux insectivores. A l’avenir, laissons des ressources nourricières aux insectes sauvages en limitant les ruches. Du côté de la Bastille et de Bachelard, place à l’écopâturage pour un entretien en douceur !

… et le restaurer

Face à la perte des habitats, des aménagements sont utiles ; les initiatives émergent au fil des ans : 500 nichoirs et gîtes à chauve-souris, écuroducs et 4 mares (financement Contrat Vert et Bleu métropolitain). Côté flore, plantation d’arbres (5500 arbres en 7 ans, objectif de 15000 dans les 10 ans) et d’arbustes pour densifier la trame végétale, végétalisation des façades et toitures, introduction des plantes locales dans les palettes végétales. En mai, observez les plantes messicoles, comme le bleuet et le coquelicot… »

Pour en savoir plus sur l’activité de ce service de la Ville voir ici.

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