Mise en place des zones à faibles émissions-mobilité en 2022

Publié le 25 novembre 2021

La loi d’orientation des mobilités (LOM) pour lutter contre la pollution de l’air a instauré les zones à faibles émissions-mobilité (ZFE-m. Elles devront être effectives avant début 2023.

Les territoires impliqués sont ceux où la pollution atmosphérique est trop importante, notamment Grenoble-Alpes-Métropole, Métropole de Lyon, Ville de Paris, Métropole du Grand Paris, Métropole d’Aix-Marseille-Provence, Métropole Nice-Côte d’Azur, Métropole Toulon-Provence-Méditerranée, Toulouse Métropole, Montpellier-Méditerranée Métropole, Eurométropole de Strasbourg, Métropole Rouen-Normandie.

L’association d’élus, France Urbaine, demande au gouvernement que les aides à l’achat de véhicules neufs, d’occasion ou à la transformation de ces derniers soient fortement augmentées, afin que le reste à charge ne pénalise pas les personnes les plus isolées géographiquement, dépendantes des centres urbains pour la santé, l’emploi, l’éducation ou la culture et n’ayant pas la capacité de changer de véhicule dans le délai imposé par la loi.

L’association d’élus souhaite aussi que ces aides puissent bénéficier aux habitants et aux entreprises des territoires voisins, eux aussi touchés par l’instauration des ZFE-m. Elle demande également au gouvernement que les émissions des axes les plus polluants, notamment les autoroutes en milieu urbain ou en périphérie des grandes villes ne soient pas exclues des périmètres des ZFE-m.

Ces aides viendraient en compléments de celles décidées par la Métro et la ville de Grenoble.

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