Histoire d’eau, suite…

Publié le 10 décembre 2021

Le 17 décembre lors du prochain conseil de la métropole, il sera proposé (si ce n’est pas retiré d’ici là) une délibération à propos de la supposée dette de la ville de Grenoble au service de l’eau métropolitain. La dette de la ville ne serait plus de 1,5 M€ (délibération de décembre 2019) mais de 7,2 M€ !!!

La plupart des élu-es métropolitains vont avoir un peu de mal à suivre la logique qui mènent à cette délibération.

Fin décembre 2019, le conseil de métropole vote à l’unanimité une délibération estimant la dette à 1,5 M€ mais en laissant à la ville la possibilité d’amener des éléments nouveaux si elle l’estime nécessaire. Ce que fait la ville, démontrant que le boni de liquidation de la SEG de 1,5 M€ n’avait pas à être considéré comme revenant au service de l’eau et qu’en conclusion il n’y avait pas de dette de la ville(voir ce billet de l’ADES).

L’affaire date du 1er janvier 2015, au moment où le service public de l’eau devient métropolitain et où les communes transfèrent leurs budgets annexes de l’eau à la Métro. Et ces transferts ont été validés conjointement par chaque commune et la métropole.

La délibération proposée essaie de revenir sur un passé lointain, ce qui ne semble plus possible juridiquement alors pourquoi une telle proposition ?

En fait il s’agit d’une posture politique, proposée par le vice-président aux finances, qui entend poursuivre un procès contre la ville centre, au moment où la préparation budgétaire pour l’année 2022 est très difficile. Avoir un ennemi extérieur est toujours un bon allié quand il y a des difficultés intérieures.

Nous appelions de nos vœux qu’une médiation soit recherchée, mais comme nous l’indiquions dans un article précédent, si la délibération est maintenue, ce sera au tribunal administratif de dire le droit, alors rendez-vous dans quelques années. A suivre…

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