Place(s) aux enfants rues Aimon de Chissé et Roger Louis Lachat : les travaux ont démarré. Le projet Place(s) aux enfants, co-porté par Grenoble Alpes Métropole et la Ville de Grenoble se poursuit. Deux nouvelles places aux enfants sont entrées en travaux : rues Aimon de Chissé devant le groupe scolaire Paul Bert et Roger Louis Lachat devant l’école Clémenceau. Objectifs : apaiser, végétaliser et rafraîchir. Rue Aimon de Chissé les travaux ont démarré fin octobre pour une durée de 8 mois. Rue Roger Louis Lachat le chantier a débuté mi-novembre pour une durée d’environ 4 mois (hors intempéries et vacances scolaires).
Deux nouveaux droits d’absence en cas de douleurs menstruelles ou de maladie lourde à la ville de Grenoble. Aujourd’hui, une personne menstruée sur deux souffre de douleurs pendant les règles (sondage IFOP 2021), et une sur dix souffre d’endométriose, généralement caractérisée par des douleurs pelviennes invalidantes. Afin de respecter le bien-être au travail des salariées souffrant de pathologies provoquant des règles douloureuses, la Ville leur proposera courant 2024 plus de deux jours de télétravail ou de bénéficier d’autorisations spéciales d’absence. En plus de cela, les agent.e.s souffrant de pathologies lourdes pourront désormais bénéficier d’autorisations spéciales d’absences pour se rendre à une consultation hospitalière ou clinique.
Grenoble franchit une nouvelle étape dans la lutte contre la précarité énergétique. La Ville de Grenoble marque un pas décisif dans la lutte contre la précarité énergétique avec la mise en place du programme « Territoire Zéro Exclusion Énergétique » (TZEE). Cette disposition est le fruit d’une collaboration étroite entre la municipalité et la société Zéro Exclusion Énergétique. La concrétisation de ce partenariat souligne l’engagement actif de la Ville dans la création d’un territoire inclusif sur le plan énergétique. Grenoble continuer de lutter contre la précarité énergétique (grenobleencommun.fr)
Incapacité de la France à atteindre les objectifs des plans successifs de maîtrise des impacts des produits phytosanitaires sur la santé humaine et environnementale. La commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les pesticides a adopté son rapport intitulé « 2013-2023 : une décennie (presque) perdue, les conditions de la réussite pour 2030« . Lors d’une présentation à la presse, son rapporteur a dénoncé « un échec collectif » à réduire l’usage des pesticides, avec une « forme d’impuissance publique » malgré de graves répercussions sur la qualité de l’eau et la biodiversité.
L’édition 2023 du rapport annuel de l’Observatoire national de la petite enfance (Onape). Il s’agit de rendre accessible les principales données statistiques de référence sur l’accueil du jeune enfant et mettre à disposition des résultats de travaux de recherches et d’études sur ce sujet au croisement des enjeux de conciliation entre vies familiale et professionnelle et de développement du jeune enfant. Essentiellement centré sur les enfants de 0 à 3 ans, ce rapport est structuré autour de quatre thématiques : le portrait démographique des enfants, les usages des modes de garde par les familles, l’offre d’accueil formel et, enfin, les financements. Cet ouvrage est issu d’un travail partenarial qui permet de rassembler et d’articuler des données. Cette nouvelle version du rapport n’aurait pu voir le jour sans l’implication et les échanges nourris avec l’ensemble des contributrices et contributeurs.
Nappes d’eau souterraine au 1er décembre 2023. Les précipitations abondantes de fin octobre et de novembre ont eu un impact bénéfique sur les nappes phréatiques. Leur recharge a débuté et 78% des points d’observation sont en hausse explique le BRGM. Les pluies infiltrées en profondeur ont permis d’engendrer une amélioration notable de l’état des nappes réactives et plus nuancée sur les nappes inertielles. La situation s’améliore considérablement : 48% des niveaux sont au-dessus des normales mensuelles en novembre (14% en octobre). L’état des nappes est géographiquement très contrasté. Les niveaux sont très favorables sur les nappes réactives des deux-tiers nord et du sud-ouest mais restent sous les normales pour les nappes de la Corse, du pourtour méditerranéen, de la plaine de la Limagne, du couloir Rhône-Saône, du sud de l’Alsace et du Bassin parisien.
Climat : Crédit Agricole avance en traînant des pieds. L’annonce du Crédit Agricole le 14 décembre est à l’image des limites de l’accord adopté en conclusion de la COP28 : une transition hors des énergies fossiles vers d’autres énergies qui laisse la porte ouverte au financement de l’expansion pétro-gazière. En effet, malgré l’adoption de cibles ambitieuses de décarbonation, la banque française maintient sa liberté de financer de nouveaux projets d’infrastructures fossiles comme les terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL), et les entreprises qui développent de nouveaux champs ou infrastructures pétrolières et gazières.
Publication du 16e baromètre sur les discriminations dans l’emploi. La Défenseure des droits et l’Organisation Internationale du Travail publient le 16e baromètre sur la perception des discriminations dans l’emploi. Cette enquête, qui dresse un panorama des discriminations dans l’emploi, privé et public, interroge un échantillon représentatif de la population active. L’édition 2023 est consacrée aux discriminations envers les personnes atteintes de maladie chronique. En constante augmentation, les maladies chroniques sont aujourd’hui devenues un enjeu majeur de santé au travail. Alors que la part de la population active atteinte d’une maladie chronique était estimée à 15 % en 2019, elle devrait atteindre 25 % dès 2025, selon l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail. La maladie chronique peut être définie, selon l’Organisation mondiale de la santé, comme une affection de longue durée, souvent associée à une invalidité ou à la menace de complications graves, qui évolue lentement et nécessite une prise en charge durant plusieurs années. Elle regroupe différents types de maladies comme le diabète, les cancers, le VIH, la dépression chronique, l’endométriose ou encore les maladies cardio-vasculaires.
Les ados et l’alcool : deux enquêtes d’Addictions France révèlent pourquoi les mineurs boivent si facilement en France. Alors qu’ils devraient en être préservés, en France, un enfant mineur accède facilement à l’achat et à l’absorption d’alcool. Pourquoi ? Parce que cette consommation est à la fois acceptée et permise à tous les niveaux. De l’initiation en famille à la vente illégale dans les bars, cafés, fast-food, supermarchés, épiceries, en passant par le ciblage publicitaire… la tolérance sociale vis-à-vis de l’alcool, compromet sérieusement la protection et la préservation de la santé des jeunes. À l’approche des fêtes de fin d’année, des repas de familles et des fêtes entre amis, l’association rappelle que l’initiation précoce à la consommation d’alcool est dangereuse et peut conduire à une dépendance alcoolique à l’âge adulte.
Effectifs scolaires : après l’école, les baisses d’effectifs touchent maintenant le collège. À la rentrée 2023, 6,340 millions d’élèves sont scolarisés dans les écoles publiques et privées sous contrat du premier degré, soit un effectif en recul de 82 900 élèves par rapport à la rentrée précédente (- 1,3 %). La baisse est de même ampleur dans le préélémentaire (- 1,3 %, – 29 300 élèves) et l’élémentaire (- 1,3 %, – 54 000 élèves) et concerne presque tous les niveaux. Ces évolutions sont avant tout le reflet de la baisse des naissances. À la rentrée 2023, les établissements publics et privés sous contrat du second degré du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse (MENJ) accueillent 5,657 millions d’élèves, soit un effectif global légèrement supérieur à celui de la rentrée 2022 (+ 0,1 %). Les effectifs baissent légèrement au collège (- 0,2 %), ainsi que dans les formations générales et technologiques (- 0,1 %), mais augmentent significativement dans les formations professionnelles (+ 1,8 %). Le nombre total d’élèves est stable dans le secteur public et en légère hausse (+ 0,3 %) dans le secteur privé sous contrat.
La proposition de loi sur les RER métropolitains est adoptée. Elle organise le développement de ces nouveaux services en leur donnant un cadre juridique, mais ne règle rien sur leur financement. Le texte prévoit d’élargir les missions de la Société du Grand Paris, rebaptisée Société des grands projets, pour mettre sur les rails ces « Serm » dans une dizaine de grandes métropoles, dans un délai de 10 ans. Compte tenu des travaux nécessaires, certains Serm, comme Aix-Marseille ou Grenoble ne sont pas attendus avant 2035. D’autres régions ont des dossiers plus avancés. Les financements nécessaires à l’aboutissement de tous ces projets sont très importants. Le coût total des RER Métropolitains est ainsi évalué entre 15 et 20 milliards d’euros par le Conseil d’orientation des infrastructures.
L’accélération des départs à la retraite de leurs agents : un défi pour les collectivités territoriales. La Banque Postale et le Centre National de la Fonction Publique Territoriale présentent une étude sur le défi que représente, pour les collectivités territoriales, l’accélération des départs à la retraite de leurs agents. Elle dresse un diagnostic quantitatif qui confirme : l’accélération du vieillissement des agents de la fonction publique territoriale et une part de séniors nettement supérieure à celle des autres fonctions publiques et du secteur privé ; un vieillissement qui touche inégalement les territoires et les cadres d’emploi. Il en ressort clairement l’insuffisante vigilance portée à l’évolution des départs ainsi que leur faible place dans les prospectives RH, lorsqu’elles existent.