
Le 30 septembre, le Conseil municipal de Grenoble a adopté une délibération identique à celle adoptée par le conseil de métropole le 27 septembre, concernant l’apport de 16 M€ de la Métro pour recapitaliser la SEM et lui donner les moyens de poursuivre la construction de logement sociaux conformément au PLH. Grenoble Habitat, l’avenir s’éclaircit « ADES – Le Rouge et le Vert (ades-grenoble.org)
Le maire de Grenoble et le président de la Métro vont pouvoir signer le pacte d’actionnaires qui précise dans le détail l’avenir à court et moyen terme de la SEM.
Les actionnaires de la SEM vont se réunir en octobre en assemblée générale extraordinaire (AGE) pour approuver l’augmentation de capital de la Métro. Une deuxième AGE prévue en novembre, constatera l’augmentation de capital, modifiera les statuts en conséquence et approuvera le pacte d’actionnaires.
Lors du conseil de métropole, il a été indiqué que d’autres actionnaires publics et privés pourraient venir renforcer la SEM plus tard.
Après les AGE de la SEM la répartition du capital sera la suivante :

La valeur de l’action retenue pour cette augmentation est de 142,50 €, soit 104,50 € de valeur nominale et 38 € de prime d’émission. C’est exactement la valeur nominale de l’action que proposait la CDC-Habitat en cas d’achat des actions de la ville.
Le conseil de métropole est revenu à la raison après avoir osé voter une délibération, le 30 septembre 2022, qui proposait ni plus ni moins de spolier les actionnaires actuels de GH. Voici ce que nous écrivions à ce sujet :
« La Métro propose donc de recapitaliser la SEM afin d’en devenir majoritaire en payant les nouvelles actions au prix nominal de 22,33 €, soit en payant environ 10 M€. Seul le groupe UMA (gauche et écologiste) s’est opposé à cette délibération qui n’était là que pour gêner une commune dans la gestion des biens qui lui appartiennent, ce qui n’est pas le rôle d’un Etablissement Public de Coopération Intercommunale. En effet, il n’y a pas de hiérarchie d’un EPCI sur une commune, beaucoup de conseillers et conseillères communautaires l’ont oublié. »
Mais la réaction surprenante et désolante a été celle des représentants des oppositions grenobloises à la Métro qui avaient voté cette délibération en acceptant de spolier les actionnaires de la SEM, dont la Ville de Grenoble.