Quelques axes routiers en seront exemptés, cependant la ZFE de Grenoble va s’appliquer sur le territoire de treize communes de l’agglomération : Échirolles, Eybens, Fontaine, Gières, Grenoble, La Tronche, Le Pont-de-Claix, Meylan, Saint-Égrève, Saint-Martin-le-Vinoux, Saint-Martin-d’Hères, Seyssinet-Pariset et Seyssins.
Son règlement comporte de nombreuses dérogations. Pour tout savoir sur la ZFE et qu’elles sont les alternatives proposées aux automobilistes, voir le site dédié de la Métro.
Au 1er janvier 2024 les véhicules portant des vignettes Crit’Air 4 et 5 ont été exclus de la ZFE, sans évaluation du dispositif pour l’instant. Les règles de la ZFE s’appliqueront au 1er janvier 2025, aux véhicules classés Crit’Air 3, c’est-à-dire diesel d’avant 2011 et essence d’avant 2006, ce qui concernera un nombre très important de véhicules.
Du fait de cette absence d’évaluation dans le territoire métropolitain, c’est difficile de savoir comment les habitants possédant des véhicules Crti’Air 4 et 5 ont réagi à ce dispositif assez complexe. Il nous semble important de savoir très vite si ces limitations fonctionnent et donnent de bons résultats car le saut quantitatif au 1er janvier 2025 va être difficile à passer. Seuls 12 000 véhicules étaient concernés, tandis qu’en 2025 cela pourrait concerner environ 46 000 supplémentaires. Jusqu’ici il ne nous semble pas que la circulation automobile dans le territoire de la ZFE ait beaucoup diminué.
En juillet 2024, l’Insee avait produit une étude indiquant que pour 8 % des véhicules particuliers la circulation était interdite depuis le 1er janvier 2024 dans la ZFE.
« Au 1er janvier 2024, la réglementation relative à la zone à faibles émissions mobilité (ZFE-m) pour les véhicules particuliers est entrée en vigueur dans la métropole de Grenoble. Elle vise à améliorer la qualité de l’air dans l’agglomération grenobloise en interdisant la circulation des véhicules les plus polluants. 8 % du parc automobile de la zone est concerné. Cette part est plus importante dans certains territoires de la ZFE, moins favorisés économiquement. Plus d’un actif en emploi sur deux circulant dans la ZFE de Grenoble déclare utiliser une voiture pour ses trajets domicile-travail. Les cadres, les professions intermédiaires et les couples avec enfants sont les plus nombreux à utiliser leur véhicule pour se rendre au travail, entraînant une participation accrue aux émissions de gaz à effet de serre…
Au 1er janvier 2023, près de 160 000 véhicules particuliers circulaient dans les communes de la ZFE pour environ 170 000 ménages, soit moins d’un véhicule par ménage (0,9 véhicule par ménage) contre 1,3 au niveau régional. Plus d’un ménage sur quatre ne possède pas de voiture, un sur deux est équipé d’un seul véhicule et un sur cinq l’est de deux véhicules ou plus.
Au 1er janvier 2024, les véhicules particuliers les plus polluants (non classés ou classés Crit’Air 4 et 5) n’ont plus le droit de circuler dans la ZFE de 7h00 à 19h00 du lundi au vendredi. Cela concerne au plus 12 500 véhicules (sources), soit 8 % du parc total de la ZFE. Ces catégories de véhicules correspondent à 10 % du parc total au niveau régional.
- Davantage de véhicules concernés au 1er janvier 2025
Au 1er janvier 2025, l’interdiction de circulation s’étendra aux véhicules particuliers classés Crit’Air 3. La réglementation s’appliquerait alors à 46 000 véhicules supplémentaires au maximum. Près du tiers du parc total de la ZFE au 1er janvier 2023 (29 %) serait interdit [corrigé le 18/07/2024]. Dans la région, la part de véhicules classés Crit’Air 3 ou plus représenterait 30 % du parc. La part de véhicules concernés atteindrait le tiers des véhicules à Saint-Martin-d’Hères, Échirolles et Le Pont-de-Claix… »
Pour connaitre la répartition des Crit’Air par zone de ZFE des différentes métropoles en 2024 cliquer ici.
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