
Se réapproprier la Ville et la construire ensemble : les Chantiers Ouverts au Public. Dans une époque marquée par l’urgence climatique, la montée des inégalités sociales et la remise en question des formes traditionnelles de gouvernance, Grenoble affirme un autre chemin : celui d’une ville en transition, portée par ses habitant-es. Cette dynamique se manifeste de mille manières : dans les projets solidaires, les mobilisations locales, les événements culturels partagés… et, de plus en plus, dans les Chantiers Ouverts au Public (COP). Ces chantiers participatifs, nés en 2018, ne sont pas qu’un outil d’aménagement urbain. Ils sont devenus un levier concret de transition démocratique, sociale et écologique, en redonnant aux habitant-es le pouvoir de faire la ville, de la transformer, de l’habiter autrement.
Du compost en libre-service à Murianette. Pour enrichir le sol de vos plantations, rien de mieux que du compost ! Il est désormais accessible en libre-service sur le site de compostage de Murianette. Les déchets alimentaires collectés en bac marron sont acheminés à l’usine de compostage de Murianette, où quelques mois de maturation sont nécessaires pour obtenir un compost « mûr », comparable à du terreau. Pour se procurer ce compost 100% naturel et gratuit, il suffit de se rendre sur la route qui mène au centre de compostage de Murianette, et de s’arrêter – 250 mètres avant l’entrée – pour en récupérer (Mas de l’Isle, 38420 Murianette, du lundi au vendredi, de 8h30 à 17h).
Le Conseil constitutionnel valide le scrutin de liste paritaire aux municipales dans toutes les communes. Le Conseil constitutionnel a jugé que la proposition de loi étendant le scrutin de liste aux communes de moins de 1.000 habitants, adoptée définitivement le mois dernier par l’Assemblée nationale, est conforme à la Constitution. Dans une décision du 15 mai 2025, il a jugé conformes à la Constitution, toutes les dispositions de la proposition de loi visant à harmoniser le mode de scrutin aux élections municipales sur lesquelles il avait été saisi après le vote en seconde lecture de l’Assemblée nationale. Décisions n° 2025-883 DC et n° 2025-882 DC
Prisons : les activités de nature à porter atteinte au respect dû aux victimes peuvent être légalement interdites, mais pas les activités « ludiques ». Saisi par des associations et des syndicats, le Conseil d’État juge que l’interdiction posée par le ministre de la justice d’organiser des activités « provocantes », est légale dès lors que ce qualificatif vise des activités de nature à porter atteinte au respect dû aux victimes. En revanche, il annule l’interdiction par principe de toute activité à caractère « ludique » car elle est contraire au code pénitentiaire. Heureusement que la justice freine les dérives du ministre de la justice qui veut augmenter les peines en rendant la vie carcérale encore plus dure.
Progression des infractions anti-LGBT+ enregistrées par les services de sécurité. En 2024, les infractions anti-LGBT+ enregistrées par les services de police et de gendarmerie nationales ont progressé de 5 % sur un an, après une hausse moyenne annuelle de 15 % sur la période 2016-2023.
Parmi ces 4 800 infractions, 63 % sont des crimes ou des délits (+7 % sur un an) et 37 % des contraventions (+1 % sur un an). Depuis 2016, dans un contexte marqué par la libération de la parole et d’amélioration des conditions d’accueil des victimes par les services de sécurité, le nombre de crimes et délits a augmenté en moyenne de 14 % par an, tandis que celui des contraventions a progressé en moyenne de 11 % par an. Le recours au dépôt de plainte reste toutefois extrêmement faible parmi les victimes d’actes anti-LGBT+ selon l’enquête Vécu et ressenti en matière de sécurité (environ 4 %). Ces actes se produisent principalement dans les agglomérations de plus de 200 000 habitants, notamment à Paris. Les victimes de crimes ou délits anti-LGBT+ enregistrées sont majoritairement des hommes (plus de 70 %), dont près de la moitié ont moins de 30 ans. Les mis en cause sont aussi des hommes (83 %), âgés de moins de 30 ans (53 %).
Mieux dépenser pour mieux soigner : L’État doit assumer la programmation en santé ! La Fédération hospitalière de France (FHF), a remis aux ministres Catherine Vautrin et Yannick Neuder, le cadre de loi de programmation en santé sur lequel la Fédération travaille depuis plusieurs mois. Ce projet se veut le premier acte d’une refondation pour construire un système de santé performant, responsable et durable, pour les patients et les professionnels. Elle propose de changer de paradigme en matière d’organisation et de financement de la politique de santé, en dotant la France d’une véritable capacité de programmation. À l’instar de ce qui existe pour la Justice, la Défense ou l’Intérieur, il s’agirait de fixer, sur cinq ans, les grands objectifs de santé publique et d’y allouer les moyens financiers, humains et matériels nécessaires pour les atteindre.
Prise illégale d’intérêt : les associations d’élus demandent de nouvelles clarifications. Dans un courrier adressé le 16 mai au ministre de la Justice, les principales associations d’élus demandent qu’une évolution du cadre juridique relatif à la prise illégale d’intérêt (PII) intervienne avant les prochaines élections municipales. Explications. L’enfer est pavé de bonnes intentions. Créé en 1992 pour remplacer l’ancien « délit d’ingérence », le délit de prise illégale d’intérêt vise, à l’origine, à empêcher un fonctionnaire ou un élu d’utiliser ses fonctions pour satisfaire un intérêt privé. Mais au fil des évolutions législatives, l’article 432-12 du Code pénal, qui définit ce délit, est devenu un véritable casse-tête pour les maires conduisant, parfois, à des situations absolument ubuesques et à la condamnation d’élus ayant pourtant agi de bonne foi.
Prendre en compte les enjeux sociaux et environnementaux dans les projets numériques des collectivités. L’Avicca, la Banque des Territoires et l’ANCT publient un nouvel outil réalisé par l’Alliance durable pour que les collectivités puissent prendre en compte les aspects sociaux et environnementaux dans leurs projets numériques. Pour mettre en place une démarche numérique responsable, nombreuses sont les collectivités qui ont besoin d’un accompagnement pour relever le défi et mettre en place des initiatives favorisant un usage de numérique respectueux de l’environnement. C’est pour répondre à ce besoin que l’Avicca, la Banque des Territoires et l’ANCT ont publié de nouveau guide d’une cinquantaine de pages.
Mots-clefs : citoyenneté, conseil municipal, déchets, élections, grenoble