Mobilisation pour sauver la clinique mutualiste

Publié le 7 février 2020

Une importante manifestation a eu lieu devant la clinique le 30 janvier et la pétition lancée par J. Alexandre a dépassé les 10 000 signatures. Voici le billet que ce dernier adresse aux signataires de la pétition en rappelant la réunion du 14 février à 18 h 30 à la Maison des Association pour construire une SCIC qui reprendrait la gestion de la clinique :

« La vente des Cliniques du GHM est massivement rejetée par la population Grenobloise. Plus de 300 personnes donc ont manifesté ce jeudi 30 janvier, devant le parvis de la Clinique d’Alembert.

Ce que les Grenoblois refusent, outre le fait qu’AESIO-ADREA Mutuelle se fasse de l’argent avec les Cliniques Mutualistes, qui rappelons-le, ne leur appartiennent pas, c’est l’abandon du statut d’ESPIC, c’est la braderie à des intérêts privés d’un bien collectif.
Nous n’avons rien contre le privé lucratif, nous avons des exemples sur Grenoble de plusieurs établissements privés lucratifs. Il y a des établissements privés lucratifs qui font de la recherche, Ce n’est pas notre choix pour nos établissements du GHM

Ce que les Grenoblois refusent, c’est qu’on leur vole leur bien, crée par tous les mutualistes du département, aidés par la FNMF. De quel droit AESIO-ADREA Mutuelle les priveraient de leur bien.

Certes, les cliniques mutualistes de Grenoble connaissent des difficultés. Certes, il existe certainement plusieurs solutions pour les contourner, et ce n’est pas en vendant qu’on les résoudra, ou alors, comme l’avait laisser entendre Brothier le 21 février dernier, c’est parce que le privé lucratif qui l’achèterait pratiquerait les dépassements d’honoraires comme bon lui semblerait.

Cela, la population Grenobloise n’en veut pas. D’ailleurs, y-a-t-il place dans le bassin Grenoblois pour un autre établissement privé lucratif ? l’Hôpital public est-il à même d’absorber un surplus de charge provenant de la population qui ne peut pas payer de supplément d’honoraires. Et que deviendrait l’environnement si en dehors de l’hôpital public, il n’y avait que des établissements privés lucratifs ?

Alors, quelles solutions. Une SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif) est en train de se constituer. Une SCIC, c’est d’abord une société coopérative ; dont les membres ne sont pas des individus, mais des collèges. Il peut ainsi exister un collège de salariés, un collège de médecins libéraux, un collège d’institutionnels (Mutualité, Villes, Département, représentant des collectivités).

Certes, une SCIC n’apporte pas beaucoup de capital. Mais ceci est un second volet. Des solutions sont à l’étude. L’important aujourd’hui, c’est de déposer un projet dans les temps, avant que le dépôt des candidatures à la reprise soit clos.

Pour le collège des Usagers, une réunion est prévue :

Vendredi 14 février 2020 à 18h30. Salle de Conférence – Maison des Associations, 6 rue Berthe de Boissieux 38000 GRENOBLE

Réunion à l’initiative de : Union de Quartier Berriat-St-Bruno-Europole. Amis des Cliniques Mutualistes de Grenoble. Collectif des usagers de la Clinique Mutualiste »

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