Dimanche 15 mars pour l’équipe « Grenoble en commun » avec Eric Piolle : une ville pour toutes et tous

Publié le 13 mars 2020

Les élections municipales sont le moment où l’on choisit une équipe pour administrer durant 6 ans, avec l’aide des agents salariés de la ville, du CCAS et des satellites, l’ensemble des services publics dont la ville a la compétence et aussi les 36 élus grenoblois qui gèreront la Métropole avec les 83 autres conseillers communautaires issus des 48 autres communes.

A Grenoble sept listes se présentent aux suffrages des 86 400 électrices et électeurs.

L’ADES a dès le début de la campagne électorale fait le choix de soutenir la liste « Grenoble en commun » avec Eric Piolle, qui propose un fort renouvellement avec des renforts politiques de toute la gauche, de l’ensemble des écologistes et de nombreux citoyennes et citoyens qui s’engagent pour rendre leur ville plus vivable pour toutes et tous. La liste comprend moins de la moitié d’anciens élus (24 sur 61).

Les raisons de ce soutien sont les suivantes :

Il s’agit d’une équipe qui est à la fois réaliste et porteuse d’une volonté politique d’amélioration de la vie quotidienne à Grenoble et dans l’agglomération, et cela malgré les fortes contraintes imposées par la politique d’un gouvernement des riches… L’équipe « Grenoble en commun » porte des engagements fermes pour la démocratie, l’écologie et la solidarité, tout en étant pragmatique et réaliste car connaissant parfaitement les limites imposées à l’action politique locale, quitte à les contourner ou les dépasser. Elle veut à la fois traiter la fin du mois et la fin du monde. En s’attaquant concrètement aux transitions écologiques et énergétiques, préservant la solidarité avec les plus faibles et le refus de la gentrification de la ville, en luttant pour la mixité sociale à travers des gratuités et/ou des tarifs sociaux pour les services publics, en augmentant le nombre de logements sociaux malgré l’attaque menée par le gouvernement contre les bailleurs sociaux et les APL.

C’est une équipe et un maire crédibles dans leurs propositions, prenant la suite d’une équipe qui a démontré sa capacité de sobriété dans la gestion de l’argent public : c’est la première fois qu’une équipe n’augmente pas les taux des impôts locaux et pourtant c’est la première équipe qui a dû affronter des baisses violentes des dotations de l’Etat par des gouvernements de fausse gauche et de vraie droite. Grenoble gère son budget avec un mois de recettes de l’Etat en moins qu’avant 2014 et ceci pour toujours (sauf s’il y a un changement en profondeur à la tête de l’Etat). Economie dans le train de vie des élu·es : baisse de 25 % des indemnités des élu·es, frais de fonction au plus bas, pas de voitures de fonction… Cette équipe a combattu le clientélisme ambiant en s’efforçant de prendre des décisions équitables, sans favoritisme, ce qui n’a pas toujours fait plaisir. Elle a aussi avancé dans l’amélioration de la situation des personnels malgré l’austérité gouvernementale imposée (voir article à ce sujet).

Cette crédibilité, les autres listes ne l’ont pas démontrée, se contentant de taper sur la gestion du maire sortant (et souvent sur sa personne) et organisant un déferlement de propositions alléchantes qui promettent le bonheur pour tous mais qui ne sont ni financées, ni réalistes. Une élection municipale ce n’est pas une course à l’échalote pour savoir celui qui sera le plus écologiste, le plus solidaire et le plus démocratique. Dans les grandes difficultés actuelles et surtout futures, on a besoin de sécurité et de sérieux dans la gestion des biens communs et des services publics en général, « Grenoble en commun » apporte cette sécurité.

Les propositions très concrètes proposées dans le projet de « Grenoble en commun » ont été élaborées durant des mois par environ 1000 personnes, lors des « Fabriques en ville », des « Fabriques en lignes » et des nombreux groupes de travail thématiques (voir ici).

C’est aussi la seule liste qui est claire sur les dégâts menés par les politiques gouvernementales successives vis-à-vis des collectivités. Grenoble et la Métropole ont besoin d’élu-es militant-es qui choisissent clairement leur camp politique, celui de l’écologie et de la gauche, qui refusent les solutions désastreuses de l’extrême droite, les politiques ultralibérales de la droite ou du macronisme. Localement à Grenoble et dans la Métropole il faut aussi défendre notre système de retraite, de logement social, de solidarité entre les générations. Jamais un gouvernement n’avait été aussi brutal, mutilant, éborgnant, agressant, portant atteinte aux droits des salarié·es, des chômeurs-ses, des retraité·es, sabotant l’hôpital public, l’enseignement public, la recherche, s’attaquant aux plus pauvres en réduisant les APL, supprimant l’impôt sur la fortune et avantageant les plus riches. Les suppôts et collaborateurs de ce gouvernement doivent être sanctionnés. La proposition de « Grenoble en commun » de « garantir toutes les sécurités » à travers de nombreuses propositions très concrètes est une résistance à cette politique Macron.

Ce qui compte en politique ce sont les actes. Rappelons que si la nouvelle politique grenobloise est en action c’est notamment parce que l’ADES :

  • a mené des actions contre le système de corruption qui, entre 1983 et 1995, a abimé notre ville et ses services publics. Malheureusement les dégâts profonds de la corruption à Grenoble restent encore présents :
  • et entre 1995 et 1999 a obtenu seul la remunicipalisation du service de l’eau et de l’assainissement, contre l’ancien maire (1995-2014) et ses proches (dont M. Noblecourt) qui voulaient conserver « la Lyonnaise des Eaux » dans la gestion de ce service en poursuivant le contrat de délégation issu de la corruption. A noter que M. Destot est actuellement administrateur de GRT Gaz filiale d’Engie (société issue de la transformation de la Lyonnaise des Eaux).

La liste d’Eric Piolle a reçu des soutiens importants, les derniers en date étant celui de Mme Christiane Taubira et celui d’Edgard Morin qui écrit : « Eric Piolle a ouvert à Grenoble la voie d’une intégration du politique, du social et de l’écologique. D’où l’importance pour tous de son expérience. »

Mots-clefs : , ,

Le commentaires sont fermés.