Au Conseil municipal du 11 juillet 2022

Publié le 14 juillet 2022

L’adjoint aux finances, Hakim Sabri a demandé à être relevé de sa délégation qu’il assumait depuis avril 2014, et a présenté pour la dernière fois des délibérations concernant les finances de la ville : une décision modificative qui prend en compte les résultats de l’année 2021, l’absence de recettes d’investissement prévues, mais qui ne sont pas encore inscrites du fait du report à plus tard des recettes de cession des actions de la SEM Grenoble Habitat ;  du fait de ce délai la ville doit  mobiliser un nouvel emprunt de 13,9 M€ pour équilibrer le budget d’investissement en attendant de retrouver ces recettes plus tard.

A partir du 1er janvier 2023, la ville va passer de la nomenclature budgétaire et comptable M14 à la M57 qui deviendra le référentiel de droit commun de toutes les collectivités locales au plus tard le 1er janvier 2024.

Les objectifs de la politique culturelle 2022-2026 ont été présentés par Lucille Lheureux, adjointe au maire :

« Après deux années difficiles de crise sanitaire, le monde culturel est fragilisé. Les usages et les habitudes ont changé, le secteur subit des restrictions budgétaires importantes et certains financeurs renoncent à leurs engagements.

Dans ce contexte, la Ville souhaite défendre le monde culturel par un certains nombres de mesures. L’intervention de la Ville de Grenoble en culture, historiquement foisonnante, repose sur :

• les missions confiées aux équipements dont elle a directement la charge : le conservatoire, le musée, le musée Stendhal, la bibliothèque, le muséum et le théâtre ;

• le soutien qu’elle apporte aux initiatives associatives, et les relations partenariales qu’elle a établies avec les autres collectivités territoriales et l’État.

Avec cette délibération-cadre, la Ville de Grenoble accompagne la culture sur le territoire au travers de quatre priorités et cinq axes, dont les projets scientifiques et culturels du muséum, de la bibliothèque et du conservatoire découlent directement, ainsi que les dispositifs d’accompagnement de la Ville en direction des partenaires privés. La Ville est elle-même actrice du monde de la culture à travers ses équipements. Elle met en avant un service public protecteur, structurant et responsable. Concrètement, ces nouveaux dispositifs représentent 25% de subventions supplémentaires pour les artistes, un accompagnement universel garanti et une place pour chaque projet. Les élèves seront plus nombreux et nombreuses au Conservatoire, les pratiques collectives et les parcours libres seront fortement encouragés, il y aura plus d’espaces d’hospitalité. Pour la Bibliothèque municipale, les visiteurs et visiteuses bénéficieront d’horaires élargis, de plus de ressources disponibles et de lieux rénovés. Le Museum fera l’objet d’un nouveau projet en écho avec les questions environnementales.

Les cinq axes de la politique culturelle grenobloise

  • Susciter la rencontre sensible avec les arts, les savoirs et le patrimoine : signalisation des lieux de culture et des œuvres d’art et de patrimoine dans la ville, présence de l’actualité culturelle sur l’espace public, soutien de propositions sur l’espace public, inclure l’art dans toutes les fêtes populaires et dans tous les projets d’aménagement.
  • Cultiver un sentiment d’appartenance à Grenoble par l’accès et la pratique des arts et de la culture pour « faire cité » ensemble, par exemple avec le label «Ville d’art et d’histoire».
  • Favoriser la transmission des savoirs dans les domaines des arts et de la culture. Par exemple, en accompagnant des acteurs culturels faisant œuvre d’éducation populaire, et qui sont des traits d’union entre population et culture.
  • Permettre le débat, l’échange et l’engagement par un exercice de la citoyenneté en culture.
  • Lutter contre les déterminismes, offrir un espace pour que chacun et chacune puisse exercer ses droits et de nouvelles libertés ».

Une délibération soutient la création d’une Maison des Femmes.

Garantir toutes les sécurités, c’est protéger collectivement les plus vulnérables et lutter contre les violences faites aux personnes. Chaque année, près de 220 000 femmes sont victimes de violences physiques ou sexuelles par leur conjoint ou ex-conjoint. En 2021, 113 femmes sont mortes, tuées par leur conjoint ou ex-conjoint. C’était un engagement de campagne : créer un lieu unique pour l’accueil, la prise en charge médical et l’accompagnement juridique des femmes victimes de violences. Après le vote d’une aide financière de 14 000 euros en février, le conseil municipal du 11 juillet 2022 vote en faveur de la mise à disposition d’un local pour l’implantation d’une Maison des Femmes à Grenoble.

Mots-clefs : , , , ,

Le commentaires sont fermés.