
Le réaménagement de la place de Metz à Grenoble se poursuit. Les opposants à ce projet de végétalisation de la place avaient attaqué un arrêté du maire de Grenoble du 17 juin 2025 qui avait délivré à la métropole un permis pour réaménager la place et les voies adjacentes. Plusieurs commerçants ont saisi le juge des référés du tribunal administratif de Grenoble pour contester cet arrêté. Par une ordonnance du 15 septembre 2025, le juge a rejeté leurs requêtes, considérant que les moyens invoqués ne faisaient pas naître de doute sérieux sur la légalité de l’acte, au sens de l’article L. 521-1 du code de justice administrative.
Le projet immobilier « Tony Parker » à Villard-de-Lans a été rejeté par le préfet coordonnateur du massif des Alpes. Enfin une décision responsable et protectrice de l’environnement montagnard ! Le projet « Parker » était beaucoup trop important et sous-estimait l’adéquation des besoins du projet avec la ressource en eau ainsi que la sous-estimation des émissions de gaz à effet de serre. Saisi au titre de la « loi montagne », à la suite de la publication du rapport de synthèse le Préfet de région Provence-Alpes-Côte d’Azur, et coordonnateur du massif des Alpes, a pris un arrêté rejetant la demande de création de l’unité touristique nouvelle structurante (UTNs) située sur le site « Côte 2000 » à Villard-de-Lans (38).
Rénovation énergétique : ce qu’il faut savoir sur la réouverture de MaPrimeRenov’ à la Métro. Cet été, les conditions d’accès à MaPrimeRénov’, l’aide nationale pour la rénovation, ont évolué. Localement, Grenoble Alpes Métropole poursuit son engagement en faveur de la rénovation énergétique à travers son dispositif « Mur Mur ». Le guichet d’accès à MaPrimeRénov’, va rouvrir fin septembre.Certains critères changent : les conditions d’un droit à une aide pour la rénovation d’ampleur sont plus strictes, tant sur les publics éligibles que sur les montants d’aides possibles. Au niveau local, Grenoble Alpes Métropole poursuit son soutien à la rénovation des logements à travers son dispositif Mur Mur, mis en œuvre par l’Alec (Agence locale de l’énergie et du climat) qui reste cumulable avec MaPrimeRénov’.
Note juridique : transformer les bâtiments en habitations. Avec cette note juridique, l’Agence d’urbanisme (AURG) fait le point sur la loi du 16 juin 2025 facilitant la transformation, non plus seulement de bureaux, mais plus largement de « bâtiments » en habitations. Alors que la proposition de loi enregistrée à la présidence de l’Assemblée nationale en décembre 2023 devait faciliter la transformation des bureaux en logements, la loi promulguée le 16 juin 2025 est finalement porteuse d’une plus grande ambition : son objet n’est plus limité aux bureaux mais est également étendu « aux autres bâtiments » transformés en habitation. A Grenoble, plusieurs expériences ont déjà été menées avec d’anciens bâtiments industriels, les anciennes tanneries de l’Isère quartier de lIle Verte et l’usine Lou quartier de la Capuche. Les coûts de rénovation des ces bâtiments sont très élevés et n’apportent pas toujours satisfaction aux locataires ou des propriétaires. Mais il faut reconnaître que cela permet d’éviter l’utilisation de terrains non bâtis qui sont indispensables pour végétaliser des villes assez denses, dont celle de Grenoble.
Habitat Jeunes. Une étude de l’Union Nationale pour l’Habitat des Jeunes. Redevance, APL, reste à charge et reste à vivre : quelles conditions de ressources pour les jeunes logé·es en résidence ? La crise du logement, qui touche spécifiquement les jeunes, est devenue une urgence sociale qui pèse sur l’accès à l’autonomie, freine l’insertion dans l’emploi et génère une forte anxiété chez les jeunes générations. La fragilité économique du public jeune et la pénurie croissante de logements de petite surface sont à juste titre, généralement avancées comme principales explications. Mais le phénomène est complexe, à la croisée de nombreuses politiques publiques (aides au logement, soutien à l’apprentissage, filet de sécurité des plus vulnérables…). Ce fait n’affecte pas les jeunes avec la même acuité, selon leur statut, leur situation d’activité, leur lieu de résidence ou le dispositif qui les accompagne.
Vélo et routes de montagne, les acteurs du territoire de l’aire grenobloise se mettent autour de la table pour trouver des solutions d’aménagement. Dans des situations contraintes telles les routes de montagne, proposer des aménagements qui améliorent la place du vélo tout en emportant le consensus des acteurs de la mobilité peut relever de la gageure. S’appuyant sur son expertise, le Cerema Centre-Est a répondu à ce défi proposé par le Syndicat mixte des mobilités de l’aire grenobloise (Smmag) en animant une démarche partenariale. Cet article retrace les grandes étapes de cette expérience et livre ses principaux enseignements. Porteur d’une politique cyclable globale, le Syndicat mixte des mobilités de l’aire grenobloise (Smmag) veut développer la pratique du vélo sur son périmètre d’action, notamment en zone de montagne.
Les dispositifs vidéo dans les établissements scolaires. Le 12 septembre 2025, la CNIL rappelle les règles. Pour sécuriser les accès et éviter les incidents, des caméras sont installées dans les établissements scolaires pour filmer les couloirs, les halls d’entrées, les lieux de vie de l’établissement ainsi que la rue. Ces dispositifs doivent respecter différentes règles afin de ne pas porter atteinte à la vie privée des élèves et du personnel éducatif. Les règles détaillées concernent uniquement les dispositifs de vidéosurveillance, c’est-à-dire lorsque les caméras sont installées à l’intérieur de l’établissement scolaire.
Quelles solutions de dépollution contre les PFAS dans les sols et les eaux souterraines ? Les techniques actuelles ne permettent pas de détruire de façon sûre et systématique ces substances sans risquer de déplacer le problème en produisant d’autres PFAS plus petits et tout aussi dangereux. Ne pas confondre traitement et élimination. Le BRGM propose : le traitement des PFAS consiste à diminuer suffisamment les concentrations mesurables afin de retrouver un état le plus proche possible de l’état avant la pollution, avec un coût technico-économique acceptable. Extraire les PFAS pour les concentrer dans des résidus liquides ou solides. Toutefois, ce processus n’est pas entièrement satisfaisant. Bien que l’état des milieux soit rétabli, les résidus issus du traitement peuvent constituer une nouvelle source de pollution, ou tout au moins un déchet qu’il est nécessaire de gérer.
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