Esplanade : un beau cadeau de Noël pour les Grenoblois !

Publié le 17 décembre 2013

vivre-a-grenoble-esplanadeCommuniqué du 17 décembre 2013

Le tribunal administratif de Grenoble a annulé ce jour la délibération du 25 juin 2012 du conseil municipal de Grenoble approuvant la révision simplifiée du plan local d’urbanisme pour le secteur Esplanade.

Comme prévu après les conclusions du rapporteur public, le tribunal donne raison aux militants de l’ADES (Maryvonne Boileau, Raymond Avrillier, Jean-Marie Barnier et Vincent Comparat) qui avaient introduit un recours, ainsi qu’à l’association Vivre à Grenoble.

Cette annulation bloque enfin le projet très contesté sur l’Esplanade.

La majorité municipale n’a pas voulu entendre les élus du groupe « Ecologie et solidarité » qui avaient averti avant le vote sur la délibération que ce projet était illégal. Depuis l’annulation de la révision simplifiée du PLU sur la Presqu’île, la majorité savait qu’elle s’exposait à cette sanction, mais elle a voulu passer en force. Ce jugement sanctionne l’incompétence et l’aveuglement de la majorité sur ce dossier. Plus de 10 000 Grenoblois ont demandé l’arrêt de ce projet et la reprise du débat public sur ce qui peut être fait d’intelligent sur ce secteur, mais ils n’ont pas été entendus.

Cette annulation et donc un beau cadeau de Noël pour tous les habitants citoyens défenseurs de la démocratie et de leur ville.

Cette incompétence coûte cependant cher aux Grenoblois, en réduisant le nombre de logements sociaux à construire. La majorité a ainsi donné la priorité aux logements privés très chers qui font dériver les prix et poussent de nombreux Grenoblois à partir car ils ne peuvent ni acheter ni louer en ville.

Souhaitons que la prochaine équipe municipale, autour d’Eric Piolle et du Rassemblement citoyen de la gauche et des écologistes, reconstruise un beau projet urbain dans ce quartier, qui respecte la démocratie et le merveilleux patrimoine paysager qui était agressé par ce projet monté dans la précipitation et sans aucune concertation.

Sur la modification n° 2 qui intéresse la ZAC Flaubert et la Presqu’île, qui ne présente pas le même degré de polémique, le tribunal n’a pas suivi les arguments des requérants ; par contre ces derniers examinent l’intérêt de faire appel.

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