Archives du 11 novembre 2011

Non à l’élargissement de l’A480

Publié le 11 novembre 2011

L’Etat a de la suite dans les mauvaises idées. Il voulait réaliser l’autoroute A51 Ambérieux – Grenoble – Sisteron avec dans un premier temps un contournement de Grenoble par la tangentielle-nord-sud (TNS) par un tunnel sous le Vercors. Devant le coût exorbitant de ce tunnel, il s’était rabattu sur l’élargissement de l’A 480 le long du Drac. L’abandon de l’A51 après le col du Fau signe la fin de ce projet de doublement de l’autoroute de la vallée du Rhône qui aurait scellé l’asphyxie de la cuvette grenobloise. L’Etat avait réalisé des études préliminaires pour élargir l’A 480 le long du Drac et l’amélioration de l’échangeur du Rondeau qui est le point noir à attaquer en priorité (coût total environ 150 M€). Le Conseil général a relancé le projet de rocade-nord et a décidé de ne pas faire d’échangeur à Saint Martin le Vinoux sur l’A48 mais un échangeur complet sur l’A480, qui posait des problèmes d’insertion délicats de la rocade avec l’autoroute. L’Etat s’était fait prier et avait accepté de débloquer 20 M€ pour réaliser cette insertion.

Suite à l’abandon de la rocade, l’Etat ayant ces 20 M€ disponibles a décidé d’élargir l’A 480 à 2 fois 3 voies le long du Drac, mais sans toucher à l’échangeur du Rondeau.

C’est pourquoi il lance une concertation préalable auprès des populations concernées dont voici les modalités :

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Blog à part

Publié le 11 novembre 2011

La blogosphère est un étrange paysage virtuel où le blog tient lieu parfois de grand déballage. Quand le blogueur est un citoyen lambda, les conséquences de son expression sont limitées mais il en va tout autrement d’un homme public. Une visite sur le blog du maire de Grenoble en est, si l’on peut dire, la parfaite illustration. Outre une grandiloquence du propos émaillée, ici de pléonasme « la diaspora dispersée », là du fameux « 4 coins de France » à propos de l’Hexagone, on se demande à quel lecteur il s’adresse en s’épanchant ainsi : « Dans quelques heures, je retrouverai NYC (New York City ndlr) cette ville que j’aime, cette ville où vit désormais Marilia (fille de l’auteur, ndlr) ma princesse », une fille dont il dit encore « Bon sang ne saurait mentir : avec un aïeul peintre à la cour des Tsars, avec une mère et une cousine américaine stylistes, avec un autre cousin producteur de films, elle devait se réaliser dans l’art et la création. C’est chose faite avec la photographie, mêlant intelligence et sensibilité ». Puis dans la même veine, c’est au tour des deux fils d’être ainsi livrés aux lecteurs. Pris dans ce tourbillon de confidences et d’élan littéraire il évoque également sa « sensibilité familiale,… cet environnement qui s’inscrit dans le temps et l’espace en lettres de sang et d’espérance ».

Quand nous brocardons la politique de M. Destot depuis 2008 comme maire de Grenoble, certains de ses amis nous reprochent d’ « attaquer » l’homme à titre personnel. Or la confusion des genres est à chercher ailleurs qu’à l’ADES. Ces amis, plutôt que de nous pointer du doigt, seraient bien inspirés de faire un petit tour sur le blog de M. Destot, ils auraient là l’occasion de découvrir le vrai responsable de cette terrible machination en lisant : « Comment dans ces conditions démêler ce qui fait le sel de la vie, activités publiques et privées… ». On ne le lui fait pas dire.

Mounier, J. Safar s’enfonce…

Publié le 11 novembre 2011

Décidemment J. Safar raconte n’importe quoi sur le dossier Mounier. Dans le Dauphiné Libéré du 10 novembre 2011 il réécrit l’histoire à sa façon :

« Ma position comme celle du maire de Grenoble est claire. Nous soutenons la cause des Mounier depuis le début ». Il a vraiment la mémoire courte puisque dès le début le maire de Grenoble a soutenu le président Queyranne pour fermer le lycée à cause d’une situation d’urgence liée à la sécurité des bâtiments (ce qui s’est avéré faux). Le maire écrivait par exemple le 4 octobre 2010, alors qu’il connaissait les rapports annuels de sécurité qui indiquaient qu’il n’y avait pas de danger à court et moyen terme : « Pour autant, même si la compétence des lycées relève des Régions et de l’Education nationale, je sais que face aux problèmes de sécurité posés par la détérioration des bâtiments, il serait irresponsable d’hésiter. » Voir en ligne ici

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La situation des foyers-logements des personnes âgées de Grenoble

Publié le 11 novembre 2011

La Présidente de l’association des Résidents et Familles des foyers-logements des personnes âgées (FLPA) nous informe :

Le foyer logement des Gentianes va fermer bientôt. Les 47 résidents doivent se partager entre les autres foyers logements et sont contraints de déménager contre leur gré. Le moment est très difficile pour ce public fragile, qui va devoir s’habituer à un autre environnement, et ce n’est pas la charte de relogement que le CCAS a rédigé avec les représentants des résidents et familles qui va notablement alléger leurs difficultés. Imaginez-vous par exemple, déménager à 90 ans, après de nombreuses années dans le même appartement et le même quartier.

Quant aux autres résidences, pour 2 d’entre elles (Montesquieu et Notre Dame), il est toujours question de fermer le restaurant.

Un point positif cependant : des travaux de rénovation sont en cours à St Laurent et vont démarrer au Lac, travaux réclamés depuis longtemps.

Dernières nouvelles du chauffage urbain

Publié le 11 novembre 2011

Le 1er adjoint de Grenoble n’a toujours pas mis à exécution ses promesses faites lors du conseil municipal du 17 octobre de rencontrer les élus écologistes pour travailler sur le dossier des tarifs du chauffage urbain. Le maire n’a toujours pas transmis les documents demandés sur les puissances tarifaires…

La forte pression des usagers du chauffage urbain porte petit à petit ses fruits. Certaines communes délégantes (hors Grenoble) commencent à vouloir enfin reprendre le contrôle de la délégation de ce service public à la CCIAG. Lors du conseil municipal de Saint Martin d’Hères du 20 octobre, la délibération à propos des nouveaux tarifs indiquait les revendications supplémentaires de 3 communes, revendications qui rejoignent les nôtres :

« A l’issue des différentes rencontres entre les communes délégantes sur le service public du chauffage urbain, les Villes de Pont de Claix, Echirolles et Saint-Martin-d’Hères portent conjointement les revendications suivantes :

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