Grenoble célèbre les 80 ans de sa Libération. Cela débutera par l’anniversaire de la remise de la Croix de la Libération à la ville de Grenoble le 5 novembre 2023 – 11h à l’Esplanade des communes Compagnon de la Libération, Place Paul Mistral. A l’occasion des 80 ans de la Libération de Grenoble, la Ville organise une grande année d’évènements afin de faire vivre la mémoire de la Seconde Guerre mondiale, et transmettre des valeurs de paix et de résistance. La Ville a préparé un programme ambitieux tourné vers le grand public, en particulier les enfants et les jeunes, qui s’étalonne de novembre 2023 jusqu’en 2025. L’accent sera mis sur les femmes dans la Résistance, trop souvent oubliées, et sur les populations étrangères ou immigrées. Les villes jumelles de Grenoble, avec qui elle partage ces mêmes valeurs de paix et de résistance prendront également part à la programmation des 80 ans de la Libération.
Une avancée du Conseil Constitutionnel pour la défense de l’environnement. A l’occasion d’une QPC (question préalable de constitutionnalité ), le conseil constitutionnel pose un principe nouveau et important de notre droit : « Il découle de l’article 1er de la Charte de l’environnement éclairé par le septième alinéa de son préambule que, lorsqu’il adopte des mesures susceptibles de porter une atteinte grave et durable à un environnement équilibré et respectueux de la santé, le législateur doit veiller à ce que les choix destinés à répondre aux besoins du présent ne compromettent pas la capacité des générations futures et des autres peuples à satisfaire leurs propres besoins, en préservant leur liberté de choix à cet égard. Les limitations apportées par le législateur à l’exercice du droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé doivent être liées à des exigences constitutionnelles ou justifiées par un motif d’intérêt général et proportionnées à l’objectif poursuivi. »
Les 10-11 et 12 novembre à la Plaine Saint Denis les 8émes rencontres nationales des lanceurs d’alerte. Défense de l’environnement, de la santé, de nos libertés, de la solidarité… nous citoyen.nes savons combien le rôle de l’alerte et de ceux qui la portent est de plus en plus essentiel dans notre société. C’est pourquoi les rencontres annuelles des lanceurs d’alerte se dérouleront en public (entrée libre) à la MSH Paris Nord, à La Plaine Saint-Denis.
Contribution de l’Association des Petites Villes de France (APVF) pour améliorer l’attractivité des mandats locaux. Elle a déposé une proposition de loi à ce sujet. L’APVF poursuit une réflexion sur la question des conditions d’exercice des mandats locaux, communément appelées « statut de l’élu » : après un premier Livre Blanc consacré à la modernisation des conditions d’exercice des mandats locaux, publié dès 2001 et largement repris dans la loi « Démocratie de proximité » adoptée l’année suivante, un second Livre Blanc publié en 2005 a vu bon nombre de propositions traduites dans la loi au cours des dernières années. L’APVF fait 27 propositions dans cette proposition de loi.
L’écologie politique contre les métropoles ? C’est le titre d’un article de recherche publié dans la vie des idées le 17 octobre 2023. Les critiques de la métropolisation sont vives et variées, à gauche comme à droite. Cet article se penche sur la critique venue des mouvements écologiques de gauche. En 2018, la Fondation de l’écologie politique, liée à Europe Écologie les Verts et proche de la Fondation Jean-Jaurès, a attribué un prix à un pamphlet intitulé « Les métropoles barbares », qui présente la métropole comme le lieu où les classes dominantes mettent en scène un style de vie devenu écologiquement insoutenable. Ce prix a mis en lumière des débats qui sourdaient. Il a manifesté la montée en puissance d’une critique de la valeur morale de la vie citadine, à contre-courant de l’idée, centrale dans les pensées de gauche, que les grandes villes sont les lieux de l’émancipation, de l’ouverture sur l’autre et de l’urbanité. Cette critique met aussi en cause une idée structurant souvent les politiques d’urbanisme, à savoir que les grandes concentrations humaines sont vertueuses pour l’environnement.
Avis relatif à la stratégie nationale pour la biodiversité 2030. Le Comité national de la biodiversité (CNB) souligne l’importance du travail réalisé pour la nouvelle version qui lui a été soumise pour avis, notamment en termes de cohérence, de structuration et de lisibilité, et par l’introduction de mesures positives pour la biodiversité. Son avis de mars 2022 insistait sur certaines thématiques, comme les liens entre climat et biodiversité, la forêt et ses usages, le rôle majeur des agriculteurs et des forestiers, l’eau et les milieux aquatiques, la santé et la biodiversité, la cohérence entre les stratégies, plans ou politiques concernant ou impactant la biodiversité et les paysages. Le CNB apprécie la prise en compte d’une partie des recommandations de son avis de mars 2022 sur différentes thématiques ainsi que sur l’identification d’indicateurs clés. Il regrette toutefois que son invitation à hiérarchiser les mesures et regrouper les plus déterminantes et stratégiques dans un plan d’action triennal, adossé à la stratégie, n’ait pas été suivie d’effets.
Le scénario PPE des territoires – 2035. En cohérence avec les scénarios de l’ADEME, de RTE et de Négawatt dont il s’est inspiré, le scénario PPE (Programmation Pluriannuelle de l’Energie) des territoires a été élaboré par France urbaine, Intercommunalités de France et Villes de France, aidés par différents organismes. Il propose une trajectoire de sobriété, d’efficacité énergétique et d’évolution du mix énergétique français avec un premier point d’étape en 2035. Il a été conçu pour atteindre la neutralité carbone en 2050. Cette trajectoire repose prioritairement sur une forte réduction de la consommation d’énergies dans tous les secteurs d’activités et faisant des acteurs publics les chefs de file de cette transition. La baisse des consommations d’énergie finale entre 2019 et 2035 devra ainsi représenter 30% tous secteurs confondus, conciliant au mieux indépendance énergétique, sécurité d’approvisionnement, lutte contre le dérèglement climatique mais aussi maîtrise de la facture énergétique des Français sur le long terme.
Budgétisation verte : retours d’expérience des collectivités. L’heure du bilan, 4 ans après les premières expérimentations. Une centaine de collectivités de toutes tailles et de tous échelons, se sont lancées dans la démarche ou vont le faire, dont la quasi-totalité des Conseils Régionaux de France métropolitaine et au moins un tiers des communes ou intercommunalités de plus de 100 000 habitants. Si l’objectif d’une démarche de budgétisation verte est d’abord d’enrichir la construction budgétaire pour permettre des arbitrages en faveur d’une réorientation des dépenses des collectivités vers plus de « dépenses vertes », qu’en est-il dans les faits ? Cette étude interroge l’utilité d’un tel exercice sur la base de retours d’expérience des collectivités, notamment de celles ayant expérimenté la démarche sur les 4 dernières années.
Le soutien aux logements face aux évolutions climatiques et au vieillissement de la population. Communication de la Cour des comptes au comité d’évaluation et de contrôle des politiques publiques (CEC) de l’Assemblée nationale. L’horizon 2050 lie urgence climatique et urgence démographique. Alors que la France vient de retenir un scénario de réchauffement possible d’environ 2° Celsius en 2050, le pays pourrait compter, la même année, 7,2 millions d’habitants âgés de 75 à 84 ans, soit 75 % de plus qu’aujourd’hui. L’objectif du « mieux vivre chez soi » intègre ainsi les efforts de lutte contre le réchauffement climatique, pour la sobriété énergétique et le confort thermique des logements, ainsi que l’adaptation des résidences principales au vieillissement à domicile, auquel plus de 85 % des Français aspirent. La Cour des comptes dresse un bilan mitigé du dispositif phare MaPrimeRénov’, conçu en 2020 pour massifier la rénovation thermique. Encore en cours de construction, MaPrimeAdapt’, conçue pour adapter le logement des seniors, ne déclenche à ce stade guère d’enthousiasme.
Comité interministériel des villes du 27 octobre 2023. On reste sur sa faim, pas de rupture dans l’absence de politique des gouvernements depuis des années. Le plan « Quartiers 2030 » concernant les quartiers dits prioritaires de la politique de la ville (QPV) a été enfin présenté. Sans révolution de fond sur la poursuite de la politique de la ville, mais avec quelques annonces attendues des maires, dont les détails restent toutefois à préciser… et plusieurs points de vigilance, notamment cette question de peuplement des quartiers prioritaires où les Préfets interdiraient que les collectivités implantent les hébergements d’urgence et les logements pour les ménages ayant reçu le critère DALO. C’est présenté comme une décision de mixité sociale mais il n’est rien dit des alternatives ni des moyens donnés aux décideurs pour faire différemment. C’est donc à suivre de près, on est toujours très loin du plan Borloo.
Alimentation dans la Métro : des pratiques qui évoluent, en fonction du niveau de revenu et des représentations. Une enquête menée par Grenoble Ecole de management avec l’ADEME et la Métro. L’enquête « pratiques écologiques » a été passée auprès d’un panel représentatif de la métropole grenobloise entre avril et mai 2023. Parmi toute une série de questions sur les représentations et comportements, les habitants étaient interrogés sur leurs pratiques alimentaires et les conditions qui les feraient réduire leur consommation de viande, celle-ci étant une des principales sources d’émission de gaz à effet de serre liée à l’alimentation. Un des résultats indique qu’il, y a 78% d’omnivores et une majorité prête à réduire la consommation de produits carnés, notamment pour un bénéfice de santé.
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