Plan Climat Air Energie, 31 communes se sont engagées à la Métro

Publié le 15 décembre 2023

Six nouvelles communes ont signé la charte du Plan Climat Air Énergie 2020-2030 métropolitain. Désormais, ce sont 31 communes engagées, représentant environ 420 000 habitants, soit 94 % de la population métropolitaine.

18 communes ne se sont toujours pas engagées, il serait intéressant de connaitre les raisons de ce désintérêt : Bresson, Brié et Angonnes, Domène, Le Fontanil Cornillon, Herbeys, Miribel-Lanchâtre, Montchaboud, Mont Saint Martin, Murianette, Notre Dame de Commiers, Notre Dame de Mésage, Saint Georges de Commiers, Saint Paul de Varces, Saint Pierre de Mésage, Le Sappey en Chartreuse, Sarcenas, Vaulnaveys le Bas, Veurey-Voroize

L’implication de chaque commune est pourtant essentielle à l’atteinte des objectifs du territoire fixés par le Plan Climat Air Énergie Métropolitain (PCAEM).

En signant cette charte, la commune s’engage en tant que partenaire du PCAEM et formalise, au travers d’un plan d’actions 2020-2026, sa contribution à cette mobilisation collective.

Elle s’appuie sur les cinq axes du PCAEM, et repose sur trois types d’actions identifiés dans ce document :

  • Des actions « socles », dont la mise en œuvre est considérée comme essentielle.
  • Des actions relevant de l’application de textes de loi ou de documents de planification à portée réglementaire récents.
  • Des actions volontaires, choisies librement par chaque commune.

Rappel des cinq objectifs pour améliorer la qualité de vie et réduire l’empreinte carbone du territoire. :

  • Objectif 1 : GAZ À EFFET DE SERRE : – 50 % par rapport à 2005.

La tendance à la baisse des émissions de gaz à effet de serre doit être poursuivie et renforcée. Il s’agit d’un objectif intermédiaire dans la perspective d’atteindre la neutralité carbone en 2050, un objectif impliquant des transformations et même des ruptures qu’il importe d’étudier davantage et d’engager, ainsi que le prévoit le Plan.

  • Objectif 2 : CONSOMMATION D’ÉNERGIE : – 40 % par rapport à 2005.

La baisse des consommations d’énergie constitue le principal levier pour réduire les émissions de GES. Tous les secteurs (habitat, industrie, tertiaire, transports) doivent être mobilisés en faveur d’une meilleure efficacité énergétique et d’une plus grande sobriété, car la meilleure énergie est d’abord celle qui n’est pas consommée inutilement.

  • Objectif 3 : QUALITÉ DE L’AIR : CIBLER LES RECOMMANDATIONS DE L’ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ (OMS).

L’objectif est bien de poursuivre la baisse de tous les polluants, pour cibler les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et ainsi diviser par deux le nombre de morts prématurées imputables aux polluants atmosphériques. Plus précisément, les objectifs 2030 sont les suivants :

PM10 (particules fines en suspension) : -60% ; NOx (oxydes d’azote) : -70% ; COV (composés organiques volatils) : -52%

  • Objectif 4 : 30% D’ÉNERGIES RENOUVELABLES & DE RÉCUPÉRATION DANS LA CONSOMMATION D’ÉNERGIE FINALE.

L’atteinte de cet objectif passe par une augmentation de 35 % de la production d’énergie renouvelable par rapport à 2013.

Le développement de la filière bois-énergie de la région est le principal levier pour atteindre cet objectif, une augmentation de 50% de la production d’énergie issue de la biomasse étant envisagée à horizon 2030 (par rapport à 2013) de manière à alimenter les réseaux de chaleur de la Métropole comme les appareils de chauffage au bois performants des habitant·es, des communes, des bailleurs et des entreprises. Dans ce cadre, une attention particulière sera portée à la préservation de la biodiversité et, plus largement, des forêts du territoire.

Les autres EnR seront également fortement mobilisées, notamment par la démultiplication de la production d’énergie solaire thermique (x 4,5 par rapport à 2013), d’électricité photovoltaïque (x 6), de biogaz (x 2) et la géothermie (x 12,5).

  • Objectif 5 : S’ADAPTER POUR RÉDUIRE LES IMPACTS DU CHANGEMENT CLIMATIQUE

Les conséquences du dérèglement climatique étant désormais inéluctables, la métropole grenobloise devra accroître sa résilience, c’est-à-dire sa capacité d’adaptation à la hausse progressive des températures mais aussi aux événements climatiques extrêmes.

Cette évolution, indispensable pour protéger la santé et le bien-être des habitant·es, mais aussi les infrastructures et les activités du territoire, devra être prise en compte dans l’ensemble des politiques métropolitaines (urbanisme, gestion des risques, mobilité, agriculture, forêt, biodiversité, tourisme…).

 Le fait d’atteindre ces objectifs constituera une nouvelle étape dans la perspective de neutralité carbone du territoire en 2050.

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