La droite grenobloise représentée par des personnes peu recommandables au conseil municipal de Grenoble

Publié le 26 septembre 2025
balance justice

Lors de l’élection municipale de 2020, la liste de droite menée par A. Carignon obtenait 7 sièges au conseil municipal, ramené à 6 après le retrait de Mme Roche du groupe. Les 3 hommes ont la particularité d’avoir eu à répondre devant la justice de lourds délits et tout n’est pas fini. Il s’agit d’une première historique du jamais vu dans un conseil municipal : la moitié des représentants d’une liste, rattrapés par la justice siègent dans un conseil municipal !

Inutile de rappeler les démêlées judiciaire de l’ancien maire qui a commis l’acte le plus grave que peut faire un élu ce qui le disqualifie de pouvoir redevenir maire, d’autant plus qu’il n’a jamais reconnu les faits qu’il a commis et qui sont d’une extrême gravité, mettant à mal la vie démocratique d’une ville. Voir la plaquette de l’ADES : « Un corrompu de retour aux affaires »

Nicolas Pinel, élu sur la liste d’Alain Carignon, a été définitivement condamné pour escroquerie à trois ans de prison dont deux fermes, à rembourser plus de 600 000 € au CNAS (Comité national d’action sociale du personnel territorial), à cinq ans d’inéligibilité et interdiction de toute fonction ou emploi public à titre définitif.

Et le troisième est Chérif Boutafa, qui avait été condamné à de la prison ferme en première instance dans l’affaire du réseau qui exploitait des clandestins vietnamiens, vient de voir confirmée sa condamnation en appel (le 10 septembre) avec une peine moins lourde puisqu’il est condamné à 18 mois de prison avec sursis et 20 000 € d’amende. Mais pour lui tout n’est pas terminé puisqu’il est aussi poursuivi pour travail dissimulé et l’emploi d’un étranger sans autorisation de travail… La constitution de partie civile de la ville de Grenoble est reconnue et les époux Boutafa devront verser 4000 € à la ville et lui rembourser en plus les frais d’avocat.

Il ne reste plus à Chérif Boutafa de démissionner du conseil municipal comme l’a déjà fait Nicolas Pinel, puisque qu’il n’a pas réussi à repousser sa condamnation après la fin de ce mandat municipal. Et comme le précise l’arrêt de la Cour d’appel de Lyon :

« Présent sur une liste électorale municipale pour la VILLE de GRENOBLE, représentant syndical… Chérif BOUTAFA se sentait manifestement tout puissant à cette époque, sa femme et lui faisant sans cesse référence à tort ou à raison, à leurs appuis et à leur connaissance du fonctionnement des organismes de contrôle.

Par conséquent, au regard de la gravité de ces faits et de l’absence manifeste de toute remise en question de son comportement, y compris à hauteur de cour, il est indispensable d’y apporter une réponse judiciaire ferme que seul peut constituer le prononcé d’une peine d’emprisonnement.

Les éléments soumis à la cour la conduisent toutefois à estimer que les faits seront justement sanctionnés par une peine privative de liberté d’une moindre durée que celle qu’ont prononcée les premiers juges… »

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