Le Commissariat général à l’égalité des territoires (CGET) a publié début 2018 un guide pratique intitulé « Des services civiques pour les conseils citoyens ! » A Grenoble ces conseils citoyens dans les quartiers politique de la ville sont intitulés « Tables de quartier » pour ne pas les confondre avec les conseils citoyens indépendants (CCI).
« Pour appuyer les conseils citoyens – aujourd’hui au nombre de 1 200 à travers la France – dans leurs missions, les jeunes volontaires de 16 à 25 ans peuvent, sans condition de diplôme, effectuer leur service civique au sein des structures d’accueil de ces instances de participation citoyenne (collectivités ou associations). L’enjeu ? Favoriser la pérennisation et la montée en compétences des conseils citoyens, composés d’habitants, d’acteurs économiques et associatifs, tous bénévoles…
Toutefois, depuis 2014, le nombre total de jeunes volontaires en mission de Service Civique mobilisés dans le cadre des conseils citoyens est relativement faible, ce qui laisse des marges de progression importantes compte tenu des besoins réels des conseils citoyens.

Le 2 février, le ministre de la ville a envoyé aux Préfets une circulaire qui donne des précisions sur la création et le fonctionnement des conseils citoyens imposés par la loi du 21 février 2014 dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. A Grenoble pour ne pas les confondre avec les CCI (Conseils Citoyens Indépendants) ils s’appellent : « Tables de quartiers ». Cette circulaire prend en compte les dernières préconisations de la loi relative à l’égalité et à la citoyenneté (27 janvier 2017) sur le droit d’interpellation des tables de quartier et d’un droit à un congé d’engagement associatif pour les membres salariés de ces tables de quartier.
Lundi 19 décembre 2016 au conseil municipal de Grenoble une décision stratégique a été votée concernant le Nouveau Programme National de Rénovation Urbaine, NPNRU comme on l’appelle, visant la mise en œuvre opérationnelle de la politique de la ville et du contrat de ville adopté en 2015, pour la période 2015-2020, par la Métropole, les 49 communes et l’ensemble des acteurs publics et professionnels. Présentée par le Maire et Maryvonne Boileau en charge depuis le printemps 2016 de cette politique, cette délibération qui concerne l’ensemble du territoire de la Métropole, a été votée par une large partie du conseil municipal. Seul le FN a voté contre, la droite s’abstenant. Bref, quand il s’agit de l’essentiel, enfin les élu-es du peuple convergent et savent parfois voir où est l’intérêt commun pour Grenoble dans la Métropole.
Le 25 janvier, le gouvernement et l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) ont présentés les 20 lauréats du premier appel à manifestations d’intérêt (AMI) « Ville durable et solidaire, excellence environnementale du renouvellement urbain » centré sur l’innovation environnementale dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. La Métro avec Grenoble et Echirolles a déposé un projet pour les deux quartiers de la Villeneuve. Il y a eu 63 candidats et 20 dossiers financés dont celui de la Métro qui se propose de créer « un bouquet de services » pour les habitants.
Un arrêté du 29 avril 2015 remplace celui du 27 mars. Il est relatif à la liste des quartiers prioritaires de la politique de la ville présentant les dysfonctionnements urbains les plus importants et visés en priorité par le nouveau programme national de renouvellement urbain. En Isère il n’y a que deux quartiers retenus : Echirolles (Essarts – Surieux) et Grenoble (Villeneuve – Village olympique).
Il aura fallu attendre le 31 décembre pour connaitre les frontières précises des quartiers prioritaires de la politique de la ville. Il s’agit d’un véritable ciselage à l’immeuble près. Le critère pour délimiter les quartiers est celui de la concentration importante de ménages aux très bas revenus.