ALPEXPO une histoire mouvementée, un avenir plus tranquille ?

Publié le 20 septembre 2019
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Au conseil municipal du 23 septembre, aura lieu un débat sur le rapport de la Chambre régionale des comptes (CRC) sur la gestion de la SEM puis de la SPL Alpexpo durant les années 2009 à 2017. Ce rapport fait suite à celui de 2008 qui traitait des années 2002 à 2006.

Pour suivre et comprendre ce dossier il faudrait se plonger dans l’histoire d’Alpexpo qui n’est qu’une série de dysfonctionnements, d’absence de contrôle des collectivités et des actionnaires et de décisions qui espèrent chaque fois sortir du trou financier qui existe depuis le début, mais qui est toujours là. La nouvelle équipe municipale hérite en 2014 de ce lourd passé et devant la situation désastreuse tente de trouver un entrepreneur privé qui accepterait de gérer en délégation de service public l’activité d’ALPEXPO. Mais personne de crédible ne se présente. Pour effacer le passé et repartir à zéro il y aura la liquidation de la SEM et la création de la Société publique locale. Les efforts de redressement se font jour en supprimant de nombreux gaspillages, mais la modernisation de cet outil demande des investissements très importants.

C’est l’exemple même de charges de centralité beaucoup trop lourdes pour la seule ville centre et même pour l’agglomération.

De longues négociations entre la ville et la Métro puis avec la Région et le département de l’Isère se concluent par un changement important de l’actionnariat de la SPL : La région aurait 51% et deviendrait actionnaire majoritaire, la Métro 35 %, la ville 9 % et le département 5%. Ceci est adopté lors du Conseil municipal du 25 mars 2019. La Ville a vendu pour 2,46 M€ la majorité de ses actions, cette somme ne représente pas, loin de là, ce que lui a coûté la gestion passée d’ALPEXPO.

Au Conseil municipal du 23 septembre sera voté une délibération qui adopte un avenant au contrat de délégation à la SPL qui décide des engagements de la Région et des autres actionnaires dans les investissements à réaliser pour rénover cet outil public qui a beaucoup de mal à supporter la concurrence dans le domaine de l’évènementiel. Devenant un outil de dimension régionale on peut espérer qu’il trouvera enfin un équilibre économique.

La Région payera 70 % des investissements, la Métro 20%, le département et la ville 5%. A suivre.

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