Les tarifs des transports en commun à partir du 1er février, le coup de bambou pour certains jeunes

Publié le 1 février 2024

Nous avons dénoncé les nouveaux tarifs du SMMAG, utilisés par la SPL M’Tag qui s’appliquent le 1er février 2024.

Le groupe des élu-es métropolitains UMA (gauche et écologistes) s’élève contre certains tarifs décidés par le SMMAG pour les transports en commun en remarquant que l’augmentation sur les jeunes permet de payer le manque à gagner de M’Tag à cause des tarifs solidaires pour les plus précaires. Voici une copie du communiqué du groupe UMA :

A Grenoble, le 1er février 2023
Nouvelle tarification : c’est à partir d’aujourd’hui que les jeunes payent les abonnements des précaires !
Le Syndicat Mixte des Mobilités de l’Aire Grenobloise harmonise les tarifs des réseaux M’TAG et M’TOUGO.

  • Pour les 18-24 ans qui n’ont pas accès au tarif solidaire : plein tarif à 66€ par mois soit 50€ d’augmentation
  • Pour une partie des 18-24 ans qui ont accès aux tarifs solidaires C et D, les tarifs augmentent entre 20.50 € par mois et 46.50€ par mois. Sans possibilité de prendre un abonnement annuel.
  • Pour les étudiantes et étudiants : les tarifs augmentent de 16€ par mois à 18.70 € par mois
  • Le ticket à l’unité de 1,90€ à 2€ et jusqu’à 2,50€ à bord ou par SMS.

Le groupe UMA dénonce depuis des mois cette réforme tarifaire qui fait repose sur les jeunes. Elle participe à la fracture entre les étudiants et les non étudiants. Le SMMAG propose de financer un nouveau tarif solidaire grâce à une augmentation de 50€ par mois des abonnements des 18-24 ans. Les jeunes sont eux aussi touchés de plein fouet par l’inflation et les plus stigmatisés par le gouvernement. Cette précarité n’a rien d’éphémère pour un grand nombre de jeunes adultes. 

Ce sont ces jeunes générations que nous devons accompagner dans l’usage massif et systématique des transports en commun. La voiture individuelle n’est pas synonyme de liberté. Notre rôle est d’encourager ces jeunes générations à ne pas se motoriser. Le SMMAG agit uniquement dans une dynamique de maintien d’un service plus ou moins minimum c’est à dire maintenir une offre de transport minimale à faible coût pour la collectivité et de limiter les problèmes financiers. 

La priorité aux transports collectifs est un choix politique. Il nous faut donc investir massivement dans les transports en commun, afin d’offrir des solutions de déplacement concrètes, fiables et accessibles. 

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