Les gros mensonges de l’ancien maire corrompu de Grenoble

Publié le 3 mai 2024

Le groupe d’élu-es de droite au conseil municipal de Grenoble propose un bilan de 10 ans d’action de la majorité de gauche et écologiste à Grenoble. Il édite un livret de 12 pages truffées d’erreurs et de fake news. Comme d’habitude, voilà un tissu de fausses informations qui ne donnent jamais les références qui permettraient de vérifier les informations. Le spécialiste de la rumeur en politique pense qu’il en restera toujours quelque chose, même quand c’est tellement excessif que cela en devient insignifiant.

Prenons comme exemple la page concernant les finances de la Ville où les vérifications sont simples, les chiffres réels étant publiés. A chaque paragraphe très alarmant, de grosses erreurs. Et un contre-sens généralisé sur l’état des finances de la ville qui « iraient dans le mur ». L’opposition déclare, sans le démontrer, que malgré l’augmentation de l’impôt local la situation est très mauvaise. Si c’était vrai cela justifierait pleinement une forte augmentation pour redresser des finances qui seraient mal en point.

Affirmation fausse : « L’encours de dette culmine à un niveau jamais atteint à Grenoble ». Pour comparer le poids de la dette dans un budget municipal à deux époques très différentes, il faut comparer le niveau de la dette aux recettes de la ville. Si vous êtes riche vous pouvez vous endetter beaucoup plus que si vous êtes pauvres ! En 1991, sous la municipalité Carignon, le rapport stock de la dette sur recettes de fonctionnement était de 1,24 alors que la moyenne des grandes villes était de 1,06. Grenoble était alors surendettée. En 2024 dans le budget primitif ce rapport est de seulement 0,8. Pour que le niveau de dette atteigne celle du corrompu il faudrait que ce ne soit pas 265 M€ comme aujourd’hui mais 406 M€ !!! La dette pèse beaucoup moins lourd que sous les mandats du corrompu. Même remarque en ce qui concerne les intérêts de la dette : en 1991 ils pesaient 12,5% des dépenses de fonctionnement alors qu’en 2024, ils ne pèsent plus que 2,5% des dépenses de fonctionnement, comme pour les autres villes.

Affirmation fausse : « La taxe foncière a bondi de +30%. Une explosion jamais vue dans l’histoire de la ville ». C’est faux puisqu’entre 1965 et 1968, les impôts locaux ont augmentés de 260 % ! En 2023 le conseil municipal a voté une augmentation des taux de 25%. C’est l’Etat qui a décidé une augmentation supplémentaire de 7%. L’augmentation réelle de la taxe foncière payée par un contribuable grenoblois entre 2022 et 2023 a été de 26 % et non de 30%. Une augmentation cachée de plus de 26 % des impôts locaux a été subie par les contribuables grenoblois durant le mandat d’A. Carignon.

Affirmation fausse : « L’investissement en baisse. Malgré la hausse d’impôts, les investissements prévus en 2024 sont en baisse. » Il ne faut jamais prendre les chiffres du budget primitif comme mesure de la réalité. Un budget d’une commune prévoit toujours plus dans le budget que ce qui va être réalisé. Il faut comparer avec les comptes administratifs. Dans le document présentant le budget 2024 les dépenses réelles d’investissement étaient de 69 M€ en 2021 puis 70 M€ en 2022 et pour le budget 2024 de 104 M€. On saura en juin 2024 quel a été le montant réel des investissements en 2023.

Affirmation fausse : « Malgré les trans­ferts de compétences à la métro, la ville a créé environ 150 postes de plus (pour des “coordinateurs”, “chargés de missions“…) En 2015 il y a eu 300 départs à la Métro et en 2016 la ville a récupéré 110 postes du CCAS (ce ne sont ni des coordinateurs, ni des chargés de mission). Il y a toujours un peu plus de 2500 équivalents temps plein (ETP) chaque année. Le bouclier social et climatique va permettre à partir de 2024 de renforcer les services que ce soit en filière administrative ou technique, dans le social et l’animation.

Voici l’évolution du nombre d’ETP à Grenoble depuis 2012 :

Pour la métropole voici ce que propose ce groupe de droite : « mutualisations avec la métropole ». En réalité ce groupe vote systématiquement contre les intérêts de la ville de Grenoble lors des conseils de Métro. Voilà une opposition purement négative et destructrice. C’est notamment ce groupe qui a permis l’élection de Ch. Ferrari en juillet 2020 à la présidence de la Métro contre un candidat de gauche et écologiste, élu grenoblois.

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