Archives pour la catégorie ‘Politique_’

Elections cantonales, le bon choix à Grenoble

Publié le 18 mars 2011
sabri-perrin
Sur le canton 3, c’est Hakim SABRI qui est candidat
d’Europe Ecologie – les Verts avec comme
suppléante Pascale Perrin représentant les
Alternatifs.
http://hakimsabri.eelv-cantonales.fr/
Garnier-Briant
Sur le canton 6, c’est Christine Garnier qui est candidate
d’Europe Ecologie – les Verts avec Jo Briant comme
suppléant représentant les Alternatifs.
http://christinegarnier.eelv-cantonales.fr/
OBertrand Radia Bouderbane

Sur le canton 1, nous soutenons Olivier Bertrand qui est candidat
d’Europe Ecologie – les Verts, et qui est le conseiller
général sortant. Suppléante Radia Bourderbane
http://olivierbertrand.eelv-cantonales.fr/

Vous ne voulez pas de l’extrême droite !

Vous ne voulez pas de la droite UMP et centristes !

Vous ne supportez plus la majorité droite-gauche qui gère Grenoble !

Vous ne supporter plus les pratiques antidémocratiques et gaspilleuses d’argent public…

Par contre vous aspirez à d’autres priorités politiques

tournées vers l’amélioration de la vie quotidienne pour tous,

compatibles avec les intérêts des générations futures.

Vous voudriez des élus qui considèrent que les mandats sont là pour servir l’intérêt général et non se servir.

Les candidats et candidates présentés par Europe Ecologie-Les Verts et les Alternatifs, soutenus par l’ADES, offrent une alternative qu’il faut saisir les 20 et 27 mars.
Le message doit être clair et fort, pour changer profondément les priorités politiques, votons !

Nucléaire, la catastrophe ne devait pas arriver et pourtant…

Publié le 17 mars 2011

L’accident de Three Mile Island (1979 aux USA) n’aurait jamais dû se produire. Les experts n’avaient pas prévu qu’un incident bénin (une vanne fermée qui aurait dû être ouverte) sur le circuit secondaire du réacteur pouvait avoir une telle conséquence et comme ce n’était pas prévisible, les personnels de la centrale n’ont pas compris ce qui arrivait et n’ont pas eu les bonnes réactions dans les premières heures de l’accident.

La catastrophe de Tchernobyl (1986) ne devait pas arriver, et c’est pourquoi les autorités se sont livrées à une expérience sur le réacteur qui a été fatale. Et maintenant, il faut vite construire un nouveau sarcophage pour contenir les radioéléments présents en quantité sur le site, qu’il va falloir surveiller pendant des siècles…

Au Japon, ce qui est en train de se passer ne devait pas arriver, c’était inconcevable… Il faut espérer que les Japonais vont parvenir à refroidir tous les réacteurs et les combustibles usagés. Mais il faudra assurer ce refroidissement pendant des mois voire des années. S’ils n’y parviennent pas, les conséquences peuvent être tellement catastrophiques que personne n’est capable de les imaginer.

Dans la technologie nucléaire actuelle plusieurs paris sont pris :

  • Nous arriverons à stocker en sûreté les déchets nucléaires pendant des siècles. En fait personne ne peut l’assurer car la stabilité des sociétés humaines, ni celle des couches géologiques, ne sont acquises avec certitude.
  • Nous arriverons toujours à contenir le pire accident concevable, notamment grâce à l’efficacité de la défense en profondeur, c’est-à-dire mettre des barrières successives entre les produits radioactifs et l’environnement. Dans les études de sûreté les exploitants des centrales et les pouvoirs publics inventent les pires scénarios, à leurs yeux. Mais malheureusement l’expérience est là pour démontrer que le pire est encore au-delà de ce qui peut être envisagé, à la fois pour des raisons économiques (ce serait trop cher) mais aussi culturelles, car lorsque vous défendez une technologie, vous n’arrivez pas à vous convaincre que son danger potentiel est bien supérieur à ce que vous essayez d’imaginer. Les simulations les plus catastrophistes ne sont que des événements virtuels, pensés dans le confort « clean » d’un laboratoire et qui s’arrêtent dès qu’on éteint les ordinateurs qui aident à les imaginer.

Le risque zéro n’existe pas, c’est l’affirmation évidente, partagée par tout le monde, qui permet aux défenseurs de cette technologie de poursuivre dans leur entêtement. Mais les risques industriels ne sont pas tous de même ampleur. Lorsqu’un risque est tel qu’il peut mettre en péril l’existence même d’une société, peut-il être couru, même si sa probabilité est très faible ? Le pari du nucléaire vaut il d’être tenu ? Les écologistes ont répondu non, démontrant ainsi leur sens des responsabilités face à ceux qui « croient » à la toute puissance de la techno-science pour résoudre les problèmes de l’humanité.

Il serait temps d’écouter les écologistes qui depuis plus de 40 ans tirent la sonnette d’alarme, et de prendre le temps d’un débat de l’ensemble de la société sur les choix technologiques à effectuer dans la production de l’énergie, en mettant tout sur la table et en organisant ce débat de manière contradictoire avec des moyens égaux entre les différentes propositions. Si cela avait été fait, la France ne se serait sans doute pas lancée dans le tout nucléaire. Maintenant il faut éviter le pire et donc examiner des scénarios réalistes de sortie du nucléaire, en commençant par arrêter les centrales les plus anciennes et les moins sûres, comme Fessenheim.

Mounier, ça tourne en eau de boudin…

Publié le 11 février 2011

Les dernières décisions : le recteur applique à la lettre les recommandations du Président Queyranne (PS), qui a trompé ses collègues élus en leur laissant croire qu’il suivrait la position de la commission ad hoc qui avait retenu les propositions des médiateurs (vous suivez ?).

Il n’y aura que 3 classes de secondes à la rentrée 2011, c’est un recul par rapport à la proposition des médiateurs, et les BTS disparaissent du site. Actuellement il y a 850 élèves qui dépendent de Mounier, à la rentrée il n’y en aurait plus que 460 et en 2013 plus que 300. C’est inacceptable. Mais le maire de Grenoble se répand dans les médias en se félicitant de cette solution, décidément il aura eu tout faux sur ce dossier.

Quand les incendiaires essayent de jouer aux pompiers

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Un discours qui déshonore Grenoble, ville « Compagnon de la Libération » !

Publié le 10 août 2010

Communiqué du 31 juillet 2010

Lors de sa venue à Grenoble pour installer le « préfet-policier », Nicolas Sarkozy a tenu un discours qui déshonore une ville « Compagnon de la Libération ». Il a associé délinquance et immigration. Il a mis en cause la nationalité pour des raisons ethniques, ce qui nous rappelle les pires moments des actions d’extrême-droite des années 1930, qui ont ouvert la voie au régime raciste et fasciste de Vichy.

N. Sarkozy est aveuglé par le risque de perdre les élections, il s’est déclaré prêt à tout pour conserver son pouvoir et entend jouer sur la peur en l’entretenant par tous les moyens.

Lors de ce discours dans une des villes « Compagnon de la Libération », le maire de Grenoble aurait dû quitter la salle ou pour le moins condamner fermement ces propos intolérables dans une démocratie. Au lieu de cela il s’est félicité des nouveaux moyens annoncés par N. Sarkozy et s’est contenté d’indiquer mollement son désaccord sur certains aspects des propositions faites.

L’ADES condamne vivement ces propos inadmissibles et se félicite de la protestation unitaire de nombreuses associations, partis politiques et syndicats qui s’est tenue place Félix Poulat le 30 juillet et qui demande une autre politique pour l’égalité, la solidarité et la justice sociale.