Archives pour le mot-clef ‘gouvernement’

Le nouveau gouvernement : la cohabitation du macronisme à l’extrême-droite

Publié le 27 septembre 2024

Le Premier ministre a annoncé que son gouvernement n’était pas un gouvernement de cohabitation, ce qui signifie qu’il y a un accord de gouvernement avec le président de la République et entre les député-es macronistes et ceux de LR. Cet accord de gouvernement est soutenu au départ par environ 212 député-es, sous la surveillance constante de l’extrême droite. Deux groupes étant ainsi « réconciliés », ils forment le bloc le plus important à l’Assemblée nationale, mais vont-t-ils tenir longtemps ensemble ? En effet contrairement au Nouveau Front Populaire qui s’était mis d’accord sur un programme, ce nouveau bloc est loin d’en avoir un, et n’a pas plus une unité d’action. Il suffit de se souvenir que la droite LR refusait absolument tout accord avec le macronisme. Leur affaire pourrait vite se lézarder, d’ailleurs cela a déjà commencé avec le départ d’une députée du groupe Ensemble Pour la République.

Pour pouvoir survivre, Macron et Barnier ont donné des gages à l’extrême droite, notamment en plaçant au ministère de l’intérieur, le sénateur Retailleau.  Celui-ci n’a pas fait dans le détail en expliquant, dès son arrivée Place Beauvau que sa priorité était de rétablir l’ordre et que la pente pour le faire sera rude, sous-entendant l’inaction de son prédécesseur Darmanin. A peine nommé il a une déclaré au Figaro : « L’immigration, quand elle n’est pas maîtrisée, n’est une chance pour personne, ni pour la France ni pour les immigrés. Le vrai sujet, c’est le nombre. Trop, c’est trop ». Le Rassemblement national jubile de voir qu’à nouveau il gagne la bataille idéologique.

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Un nouveau gouvernement encore plus à droite

Publié le 20 septembre 2024

Michel Barnier a réussi à composer un gouvernement avec les perdants des élections législatives, en plus des macronistes qui ont essuyé une lourde défaite, le gouvernement accueil comme renfort des représentants du groupe de droite LR qui obtient le poste stratégique de ministre de l’intérieur. On attend maintenant le projet de budget et le discours de politique générale du premier ministre. Ce gouvernement vivra le temps que lui accordera l’extrême droite.

Depuis la dissolution et l’élection d’une nouvelle Assemblée Nationale, tout va de travers. Pour permettre à la présidente sortante (Mme Braun-Pivet) d’être réélue, les ministres démissionnaires qui expédiaient les affaires courantes ont participé au vote, contrairement à ce qu’impose la Constitution en son article 23 : « Les fonctions de membre du Gouvernement sont incompatibles avec l’exercice de tout mandat parlementaire » !

Maintenant pour la préparation du budget, Michel Barnier refuse à la commission des finances, l’accès à des informations budgétaires détenues par les services de Bercy, sur les lettres plafonds préparées par le gouvernement Attal.

En plus de faire la loi, l’une des fonctions des parlementaires, est de contrôler le gouvernement, comme l’impose l’article 24 de la constitution : « Le Parlement vote la loi. Il contrôle l’action du Gouvernement. Il évalue les politiques publiques. »

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Le gouvernement Barnier entre les mains de l’extrême droite

Publié le 13 septembre 2024

Pour comprendre ce qui se passe actuellement dans la mise en place du nouveau gouvernement Barnier, il faut revenir aux leçons données par les résultats des élections législatives.

Première leçon, la lourde défaite du macronisme dont les représentants sont maintenant très divisés et n’entendent plus être les godillots du président.

Deuxième leçon, le rejet net de l’extrême droite lors du second tour par la mise en place du front républicain.

Troisième leçon, la fracturation en trois blocs de l’Assemblée Nationale avec le Nouveau Front Populaire (NFP) en tête devant le RN, le bloc macroniste et la droite qui vient d’obtenir le poste de premier ministre tout en étant très minoritaire.

La nomination de Michel Barnier, permet de faire une politique à la fois en continuation du macronisme tout en se rapprochant des thèses du RN, afin que ce dernier ne s’associe pas tout de suite aux motions de censure du NFP.

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Michel Barnier, un ambigu ambulant, capable du meilleur, parfois, et du pire

Publié le 13 septembre 2024

Michel Barnier, savoyard né à l’hôpital de Grenoble, marqué par la corruption, révélée par nous à Grenoble, de son compagnon du RPR M. Carignon en 1993 avec lequel il était ministre du gouvernement Balladur jusqu’à ce que son collègue, ministre de la communication, passe en août 1994 de la case ministre à la case prison de la Lyonnaise des eaux, a pris, en 1995, grâce à l’action de fonctionnaires du ministère une bonne loi, dont les dispositions continuent à porter le nom Barnier, alors un vrai alpin.

Cette loi n°95-101 du 2 février 1995 relative au renforcement de la protection de l’environnement, dite loi Barnier, a inscrit dans la loi des dispositions imposant un débat public préalable aux décisions environnementales, qui avaient été initiées par la circulaire dite Bianco du 15 février 1992 (Jean-Louis Bianco alors vrai ministre de l’Équipement, du Logement et des Transports).

Parmi ces dispositions, Michel Barnier oblige les collectivités locales à rendre chaque année, donc depuis 1995, un rapport annuel sur le prix et la qualité du service public de l’eau, et de même sur l’assainissement (voyez le clin d’œil à son compagnon du RPR et d’autres corrompus qui cachaient les surprofits des sociétés corruptrices chargées des délégations de service public au privé). Et sont également rendus obligatoires les rapports annuels sur le prix et la qualité du service public des déchets, le ministre n’ayant agi que dans sa compétence de ministre de l’environnement.

Dommage que de tels rapports annuels ne soient pas obligatoires pour de nombreux autres services publics (encore eut-il fallu qu’il y ait des ministres et des parlementaires après 1995…).

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Les incohérences répétées d’Emmanuel Macron, mettent la démocratie en danger

Publié le 30 août 2024

Ce qui s’est passé ces dernières semaines, avec le refus de nommer Lucie Castets comme première ministre a pour conséquence que Macron qui se croit encore Jupiter, s’est mis dans les mains du Rassemblement National qui est en position de faire tomber le prochain gouvernement quand il le décidera.

Pour se faire élire Président de la République a eu besoin du Front républicain contre la candidate du Rassemblement National.  Au lendemain de son élection de 2022, il a déclaré se « sentir obligé par les votes de celles et ceux qui lui ont apporté leurs suffrages » pour éviter l’arrivée de l’extrême droite. Encore une promesse sans lendemain, il n’en a jamais tenu compte.

Suite à la lourde défaite de son camp lors des élections européennes, il a cru pouvoir diviser la gauche, la Nupes étant morte, en décidant une dissolution surprise de l’Assemblée nationale, suivie d’une nouvelle élection le plus rapidement possible pour piéger les partis de gauche et écologistes.

Or le danger de voir l’arrivée du RN en majorité à l’Assemblée nationale a obligé les partis de gauche à s’unir dans le Nouveau Front Populaire (NFP), de mettre en place un programme de gouvernement et d’appeler au front républicain pour faire barrage au RN.

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La politique gouvernementale du logement social condamnée par la Fédération des OPH

Publié le 14 juin 2024

Les 6 et 7 juin 2024 la Fédération des Offices Publics de l’Habitat (FOPH) a tenu sa convention nationale à Angers, au cours de laquelle a exprimé ses profonds désaccords avec la politique gouvernementale et le projet de loi sur le logement. Evidemment tout est maintenant stoppé suite à la dissolution de l’assemblée décidée par E. Macron. L’avenir de cette politique dépendra des résultats des élections législatives. Espérons que le front populaire écologique et social aura suffisamment de député-es pour faire obstacle à la poursuite de cette politique qui est en train de tuer le logement social.

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Nouvelle attaque contre le logement social

Publié le 1 février 2024

Depuis des années, la droite rêvait de pouvoir détricoter la loi SRU qui impose à des communes d’avoir au moins 20 ou 25% de logements sociaux, le taux minimum dépendant du nombre d’habitants des communes. Le détricotage est le fait du macronisme qui poursuit son virage à droite toute.

Le Premier ministre lors de sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale, a annoncé un nouveau détricotage de la loi SRU.Il a annoncé l’intégration du logement locatif intermédiaire (LLI) dévolu aux classes moyennes hautes dans le contingent obligatoire de HLM assigné aux communes. « D’ici à 2025, toutes les communes soumises à la loi SRU doivent posséder au moins un quart de logements sociaux sur leur territoire. Nous proposerons d’ajouter pour une part les logements intermédiaires, accessibles à la classe moyenne, dans ce calcul ». Il offre ainsi une prime aux maires qui bafouent la loi depuis des années. 

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La ministre de l’Education nationale devrait partir

Publié le 26 janvier 2024

Voici l’éditorial du Café pédagogique du 17 janvier 2024 qui explique pourquoi « AOC » ne peut plus continuer comme ministre de l’Education nationale.

« Amélie Oudéa-Castéra est ministre.

Ministre de l’Éducation nationale.

Et lorsque l’on s’indigne de ses propos, c’est à ce titre.

On ne se s’indigne pas des propos d’une mère, on ne s’indigne pas des propos d’une femme.

On s’indigne des propos d’une Ministre.

Et cela, la ministre ne l’a toujours pas compris, ou feint de ne pas le comprendre. Encore hier, elle estimait devant l’Assemblée nationale qu’elle n’aurait pas dû « se laisser entraîner sur le terrain de la vie privée ».

Et ça, c’est un problème.

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A droite toute !

Publié le 12 janvier 2024

Le nouveau gouvernement ferme définitivement la période du en même temps (et de gauche et de droite), c’est à droite toute.

Il est là pour préparer notamment les élections européennes ainsi que les municipales à Paris et Macron doit penser que c’est en absorbant LR qu’il pourra concurrencer le RN. Le choix des personnalités est fait pour maximiser la communication politique. Il n’y aura aucun changement profond par rapport aux choix de Macron qui garde la main sur toute l’action gouvernementale et il n’est pas prévu de remettre en cause les grands choix qui ont été faits dans la loi de finance 2024, donc pas de réparation des dégâts de l’inflation sur le pouvoir de vivre. Il n’y a même pas de ministre de plein exercice pour le logement, ni pour les transports… Donc il n’y a rien à attendre pour améliorer la situation sociale très dégradée : à droite toute.

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ADES  - Le Rouge et le Vert
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