Archives pour le mot-clef ‘Politique droite-gauche’

Politique politicienne

Publié le 18 avril 2025
fou

Un porte-parole de Marine Le Pen en 2022 était lui aussi payé par le Parlement européen. Comme quoi le risque de récidive était très présent. Le parti d’extrême droite a été condamné pour son « système » d’assistants fictifs mis en place jusqu’en 2016. Mais selon les informations de Mediapart, Andréa Kotarac (conseiller régional RN) a été illicitement le porte-parole de la candidate du RN lors de la dernière campagne présidentielle. Le contrat d’assistant parlementaire accrédité d’Andréa Kotarac est un contrat à temps partiel à trois quarts temps, rémunéré selon la grille du Parlement européen au moins 3 750 euros brut par mois (environ 5 000 euros s’il avait été à temps plein). L’assistant doit donc en théorie consacrer 75 % de son temps à son député-employeur. Ce temps de travail, l’assistant doit l’effectuer à Bruxelles, Strasbourg ou au Luxembourg. Cette obligation contractuelle est indiquée dans le « régime des règles applicables aux fonctionnaires et autres agents », qui cadre les activités des assistants parlementaires accrédités. Ce régime prévoit une possibilité de s’engager dans une campagne électorale sous condition d’une demande préalable obligatoire et si l’activité reste modeste. Andréa Kotarac n’a pas fait cette demande. La justice devrait être saisie.


La ligne aérienne, le Puy en Velay-Paris, du fief de Laurent Wauquiez, a été sauvée avec l’argent des contribuables de la Région. Cette ligne est ultra déficitaire depuis des années, la liaison entre la préfecture de Haute-Loire et l’aéroport d’Orly a été rétablie après l’élection de l’ex-président d’Auvergne-Rhône-Alpes à l’Assemblée nationale. Pour permettre le maintien Le Puy-Orly le conseil régional a plus que doublé son financement pour le porter à 1 million d’euros ! La compagnie aérienne Twin Jet assure l’exploitation des trajets depuis 2016. Une décision prise le 28 mars 2025 par la commission permanente du conseil régional.

Politique politicienne

Publié le 4 avril 2025
fou

La condamnation en première instance de Marine Le Pen est prononcée pour enrichissement de son parti mais pas pour un enrichissement personnel. C’est exactement l’inverse de ce qui s’est passé pour Carignon qui a essayé d’expliquer que ce qu’il a fait c’était pour financer ses activités politiques, mais la justice ne s’est pas laissé prendre par ce discours, il a été corrompu pour s’enrichir personnellement. Ce dernier n’a jamais reconnu ce fait, il pourrait donc récidiver. Les Grenobloises et Grenoblois devront s’en rappeler en mars 2026, en lui refusant toute prétention à revenir aux affaires.


Le 28 mars 2025, lors du débat budgétaire au département de l’Isère, Simon Billouet expliquait la position du groupe UGES (Union de la gauche écologiste et solidaire) sur le chapitre éducation, notamment en ce qui concerne un soutien anachronique et toujours poussé au maximum, en augmentation de 30% cette année, à l’investissement dans les collèges privés.  Le président Barbier a alors reproché à ce groupe de ne pas aller dans les collèges privés. Le groupe a alors fait remarquer au président qu’ils avaient été exclus de leurs conseils d’administration ! De manière très subtile, le président a eu ces mots : « Vous savez, il faut exclure les mécréants ! Vade retro !« , sous les rires goguenards de sa majorité dont le comportement est malheureusement très irrespectueux et politicien.


Les Départements de droite refusent de financer l’augmentation du RSA au 1er avril. Ces départements, comme l’Isère, s’engagent à ne pas verser à la Caisse d’Allocations Familiale l’augmentation du RSA, prévue au 1er avril, écrivent-ils dans un communiqué diffusé à l’issue d’un séminaire de travail organisé les 25 et 26 mars à Beauvais. Ces exécutifs départementaux refusent de payer toute dépense nouvelle ou supplémentaire décidée unilatéralement par le gouvernement et non compensée intégralement. Mais ceci est imposé par une loi, donc les départements, après avoir boudé, et alors même qu’il s’agit dans ce cas d’une dépense très sociale, s’exécuteront.

Politique politicienne

Publié le 21 mars 2025
fou

Laurent Wauquiez est en pleine campagne pour être désigné chef des LR. Il n’hésite pas à faire des propositions toutes plus stupides les unes que les autres. Sa dernière idée concerne l’autoroute A69 bloquée par la justice, c’est simple pour M. Wauquiez, il faut supprimer tous les contentieux quand un chantier a démarré !!! Encore un « grand élu » après M. Retailleau, qui s’affiche contre notre Etat de droit.


Les opposants à la requalification de l’avenue Jeanne d’Arc à Grenoble se sont lancés dans une guérilla judiciaire qui commence mal. Le 17 mars, le juge des référés du tribunal administratif de Grenoble rejette la demande de suspension des travaux, suite au « référé liberté » déposé par les opposants à ce projet piloté par la Métro et la ville de Grenoble. Le juge considère qu’il n’y a pas urgence car il n’y a pas atteinte à une liberté fondamentale, ce qui était l’évidence même. Mais ces opposants poursuivent l’action judiciaire avec un « référé instruction » (ou référé expertise) et attendent le jugement au fond sur les délibérations de 2024 qui autorisaient les travaux. Ce qui est positif, c’est que les opposants sont beaucoup moins violents au tribunal que contre la Ville et la métropole.

Politique politicienne

Publié le 7 mars 2025
fou

Vous voulez savoir pourquoi le chantier du palais du Parlement place Saint-André à Grenoble, n’est toujours pas terminé et semble à l’arrêt et pourquoi les acheteurs de logements haut de gamme ne sont pas près d’être livrés, il faut lire le Canard Enchainé du 5 mars 2025 où le journaliste explique pourquoi. « Cette opération de prestige associant le public et le privé aurait dû être livrée à l’été 2024. Mais, loin d’être achevé, le chantier se retrouve désormais au cœur d’une bataille d’avocats et d’experts. La raison ? La découverte tardive d’une pollution au plomb et une non-conformité des lieux à la sécurité incendie. Le surcoût pourrait avoisiner les 10 millions d’euros, selon un connaisseur du dossier. Mais pas de panique : ce ne sont pas les investisseurs privés qui vont casquer. Le département s’est d’ores et déjà engagé à régler la note. Le public, c’est fantastique ! » Mais cette dépense supplémentaire n’a pas été débattue lors de la séance du conseil départemental du 28 février concernant le rapport d’orientation budgétaire. Voir le communiqué du groupe des élu-es UGES de l’Isère à ce sujet


La loi de finances 2025 a beaucoup de défauts notamment d’organiser l’austérité, mais on y trouve quelques points positifs comme la possibilité pour les Régions qui ont la compétence sur les transports en commun, en particulier le ferroviaire, de prélever une taxe sur les salaires dans les sociétés de 11 salariés et plus. Le taux serait est très faible, au maximum 0,15 % de la masse salariale. Cela représenterait tout de même une somme non négligeable pour la Région Aura : environ 70 millions d’euros de recettes supplémentaires pour les mobilités. Quand on voit dans quel état est le transport ferroviaire dans la région, le refus du président de la Région et de son conseiller spécial Laurent Wauquiez est aberrant. Peut être que la pression des usagers qui sont de plus en plus mécontents de l’état souvent déplorable des rames et du fonctionnement des trains, en particulier sur la ligne Grenoble-Lyon, pourraient faire évoluer la Région grâce à cette opportunité.

Politique politicienne

Publié le 21 février 2025
fou

Voulant sans doute se présenter aux prochaines élections municipales à Grenoble, H. Gerbi déclare à la presse locale le 17 février 2025 : « il est temps d’organiser un référendum d’initiative locale sur la sécurité en application des articles L1112-15 et suivants du Code général des collectivités territoriales, une telle consultation permettrait enfin aux Grenobloises et aux Grenoblois d’exprimer leurs positions sur les priorités à engager… »Alors qu’il est avocat il est surprenant de lire de sa part de tels propos qui ne correspondent pas à ce que stipule la loi ! Il confond referendum local et consultation. Le référendum local est prescrit aux articles L1112-1 à L1112-14 du CGCT, par contre les articles suivants cités par l’avocat correspondent à une consultation et non à un référendum ! La loi n’autorise que les personnes inscrites sur les listes électorales et pas les Grenobloises et Grenoblois, inscrits ou non sur la liste électorale à participer à une telle consultation ou referendum. De plus le referendum d’initiative locale n’existe pas, l’avocat laisse croire que les Grenobloises et Grenoblois peuvent proposer ou organiser un tel référendum. Pour une simple consultation il faudrait un dixième des électeurs inscrits soit 8150 personnes inscrites sur la liste électorale qui demandent l’inscription à l’ordre du jour du jour du conseil municipal d’une délibération organisant une consultation sur les questions de sécurité de compétence communale.

Lire le reste de cet article »

Les comptes 2023 des partis politiques expertisés par la CNCCFP

Publié le 14 février 2025

En France il n’y a pas de statut général des partis politiques, l’article 4 de la Constitution précise que « Les partis et groupements politiques concourent à l’expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement ».

Mais seuls les partis déclarés à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) peuvent émettre des reçus fiscaux en contrepartie de dons ou de cotisations et participer au financement de campagne électorale.

La CNCCFP a fait paraître au Journal officiel son avis relatif à la publication générale des comptes des partis et groupements politiques au titre de l’exercice 2023.

Lire le reste de cet article »

Politique politicienne

Publié le 24 janvier 2025
fou

Les vœux de l’ancien maire corrompu (A. Carignon) ont été surprenants. Il a passé beaucoup de temps pour expliquer que son âge n’était pas un problème et il a dénoncé les « coucous », les candidats autoproclamés qui se voient déjà candidats à sa place, alors qu’il est le « meilleur » (c’est aussi de l’auto-proclamation !). Cette inquiétude démontre qu’il craint de ne pas être investi par les partis de droite et du centre. On peut le comprendre, car les états-majors pensent qu’il est un bon candidat repoussoir pour son camp.


Il est parfois difficile de suivre certains discours politiques qui manquent de constance au fil du temps. Prenons le cas de l’absence d’accord local dans la composition du conseil de métropole. Le président de la Métro s’est élevé contre la décision de la ville de Grenoble, lors de conseils de métropole et dans les médias. La logique des déclarations est parfois très difficile à suivre ! Lors du dernier conseil de la Métro il faisait voter un vœu en se fondant sur le droit. D’après lui Grenoble fait « un abus de pouvoir » en refusant l’accord local, déclaration très grave. Nous estimions que le président avait totalement tort sur ce point. Dans un interview à la presse (DL du 20 janvier), changement de position du Président de la Métropole qui vient de nous donner raison : « Certes Grenoble est dans son bon droit car elle a la possibilité d’avoir recours à un véto » déclare t’il. Enfin un peu de positif en ce début d’année 2025 ! 

Politique politicienne

Publié le 17 janvier 2025
fou

Le ministre de l’intérieur B. Retailleau s’empare de toutes les occasions pour relancer le débat sur le port du voile. Au moment des commémorations des attentats terroristes contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher, il prône l’interdiction stricte du port du voile islamique à l’université, dans les compétitions sportives et pour les accompagnatrices lors des sorties scolaires. En ce qui concerne ces dernières, le Conseil d’État a tranché clairement, dans un avis rendu en 2013 à la demande du Défenseur des droits : les « collaborateurs occasionnels du service public », autrement dit les mères de famille qui accompagnent les sorties scolaires ne doivent pas être soumis aux mêmes règles que les agents du service public, tenus au respect du principe de neutralité. La réponse du Conseil d’État avait été sans ambiguïté : « L’emploi par de nombreux textes des expressions  »collaborateurs occasionnels » ou de leurs synonymes (…) n’entraîne en rien l’application de l’ensemble des sujétions imposées aux agents publics. » Le ministre veut-il encore une fois mettre en cause l’Etat de droit ?

Politique politicienne

Publié le 10 janvier 2025
fou

La nouvelle ministre de la Ville (Juliette Méadel) débute mal. Dans un entretien à Sud Radio elle demande aux préfets de « faire un état des lieux dans les trois semaines qui viennent de la situation d’entretien des logements sociaux dans les quartiers de politique de la ville pour voir si les bailleurs sociaux font bien leur travail » Si ce travail n’est pas bien fait elle proposera de leur supprimer l’abattement de la taxe foncière dont ils bénéficient dans les QPV. C’est bien de faire la leçon aux bailleurs sociaux, mais les aider au lieu de les asphyxier ce serait mieux. Elle oublie que l’Etat a imposé aux bailleurs sociaux une cure d’austérité avec la réduction de loyer de solidarité (RLS) depuis 2018 (diminution de 1,3 milliards d’euros chaque année des recettes des bailleurs) et que cette RLS touche beaucoup plus les bailleurs qui gèrent de nombreux logements dans les QPV que ceux dont le patrimoine est extérieur à ces quartiers.

Politique politicienne

Publié le 20 décembre 2024
fou

Lors de la discussion du budget 2025, on attendait les contre-propositions précises des oppositions, mais rien n’est venu, juste des tirades de critiques dignes d’une mauvaise campagne électorale. Une élue de l’opposition a critiqué vertement l’augmentation trop importante de la taxe foncière, mais elle a déjà oublié qu’elle l’avait voté quand elle était encore dans la majorité ! Un s’étonnait que la majorité puisse proposer une DGF en augmentation par rapport à celle inscrite dans le budget primitif 2024, alors qu’il aurait dû vérifier que la DGF de Grenoble décidée en 2024 par le gouvernement était effectivement en augmentation par rapport à celle inscrite dans budget de la ville, donc il était normal de prendre cette augmentation en compte. Les oppositions ne travaillent pas réellement leurs dossiers et de ce fait arriveront en bien mauvaise posture au moment des prochaines élections municipales.

Le budget est la définition d’une politique, mais comme il n’est pas proposé  de réelles alternatives,  ces mauvaises critiques appauvrissent  la politique alors qu’elles prétendent la renforcer.

Politique politicienne

Publié le 1 novembre 2024
fou

Ce n’est pas un gag ! A propos de l’avenir de l’entreprise Vencorex à Pont de Claix qui est en redressement judiciaire et ses salariés en grève depuis plus d’une semaine, le maire de Pont de Claix, Christophe Ferrari, vient de recevoir, le 29 octobre 2024, une réponse du Premier ministre à sa lettre du 14 septembre 2024, soit plus d’un mois après, qui lui écrit : « Aussi, compte tenu de l’objet de votre démarche, j’ai transmis votre correspondance à Monsieur Antoine Armand, ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, afin qu’il vous tienne directement informé de la suite qui lui sera réservée » !!! On a connu des réactions plus rapides…

Dans ce dossier le gouvernement ne fait rien, comme si l’avenir de l’ensemble des plateformes chimiques de Pont de Claix et de Jarrie ne le concernait pas.

Politique politicienne

Publié le 4 octobre 2024
fou

Mais qu’est-il allé faire dans cette galère ? Didier Migaud ministre de la justice d’un gouvernement Barnier-Retailleau – (Le Pen), c’est tout de même bizarre …

Ici nous connaissons bien le soldat Migaud, très organisé, très soucieux de l’argent public jusqu’à être partisan de l’orthodoxie budgétaire, mais alors ???

Sans doute une ambition personnelle de dernière ligne droite car il n’avait jamais été ministre, cela manquait à sa carrière… Peut-être aussi l’illusion qu’il pourrait contrebalancer lui tout seul quelques injustices en matière de fuites fiscales et autres paradis, s’il parvient à renforcer les juridictions ad hoc… ?

En tous cas, de notre point de vue ce ralliement, qui a l’air de l’être à Barnier plus qu’à Macron est une faute politique, car elle accrédite – un peu- l’effacement des frontières politiques entre gauche /centre gauche et droite… De plus, quitter la Haute autorité chargée d’examiner les patrimoines des ministres, juste avant de le devenir lui-même, sans délai, est pour le moins curieux.

Politique politicienne

Publié le 27 septembre 2024
fou

Au lendemain de la marche blanche pour Lilian Dejean, assassiné devant la mairie, A. Carignon écrit au maire de Grenoble et lui susurre une liste de propositions à peu près aussi nulles les unes que les autres.  Certaines d’entre elles décrochent le pompon, comme celle-ci : « Afin d’envoyer un signal fort à la délinquance… demander aux bailleurs sociaux d’intégrer l’argent de la drogue dans les revenus afin de libérer le logement social de l’emprise des trafiquants » !

Rappelons les hauts faits de cet ancien maire corrompu. Il a tellement bien géré le logement social que l’OPALE (devenu ACTIS) a failli sombrer financièrement. La gestion de l’époque s’était terminée avec un trou de 140 millions de francs dans le budget de l’Office. L’Etat mais aussi la ville de Grenoble donc les contribuables grenoblois, avaient été obligés de combler ce trou. Ayant été retenu comme corrompu, cet ancien maire a l’interdiction à vie de participer à un conseil d’administration d’un bailleur du logement social. Il est fort dommage qu’il ne lui soit pas interdit d’être encore élu à Grenoble. A l’ADES nous sommes pour la réinsertion des ex-criminels, mais pas sur les lieux de leurs forfaits.

Politique politicienne

Publié le 28 juin 2024
fou

E. Macron, non content d’avoir dissout l’Assemblée nationale quand la situation ne l’imposait absolument pas à cette date sur le plan constitutionnel, intervient tous les jours dans les médias et envoie une lettre aux français-es où, comme d’habitude, il explique qu’il a compris le message et qu’il va changer ! Mais la seule information qu’il délivre, au-delà de menacer les gens de guerre civile s’ils ne votent pas pour lui, c’est qu’il restera jusqu’en mai 2027 à son poste de président. La conclusion de sa lettre est inquiétante : « vous pouvez me faire confiance pour agir jusqu’en mai 2027 comme votre Président, protecteur à chaque instant de notre République, de nos valeurs, respectueux du pluralisme et de vos choix, à votre service et à celui de la Nation. ». Il a installé le chaos, fragilisé la République et promet de poursuivre, c’est-à-dire d’installer l’extrême droite au pouvoir. Comme leçon magistrale de politique politicienne on n’avait pas encore trouvé  mieux.

Politique politicienne

Publié le 31 mai 2024
fou

Voilà que le président de la République déclare à l’Express (22 mai 2024) que les collectivités seraient seules responsables de la dérive des dérives des dépenses publiques : « Hormis une dérive des dépenses initialement prévues qui est du fait des collectivités territoriales, il n’y a pas de dérapage de la dépense de l’État ». Il s’agit d’un pur mensonge qui est démenti par l’analyse de la Cour ces comptes à propos du budget de l’Etat. De plus la loi interdit aux collectivités locales de s’endetter pour financer leur fonctionnement et leurs budgets doivent être équilibrés. La dette des collectivités est même en très légère diminution depuis 30 ans, passant de 9% du PIB en 1995 à 8.9% en 2023. L’Etat lui se permet de présenter depuis des dizaines d’années des budgets en fort déficit du fonctionnement. A tel point qu’actuellement les salaires des agents de l’Etat sont payés chaque année par le recours à la dette, fait particulièrement irresponsable et intenable à moyen terme. Tout cela à cause des diminutions d’impôts présentés comme de la bonne gestion, alors que la dette se creuse et que les générations futures vont payer lourdement pour gérer le pays.


Après le président, c’est le premier ministre qui fait de la politique réellement politicienne. Comme le gouvernement doit faire des économies parce qu’il a mal géré, à la suite des autres mais encore plus gravement, il propose, dans un interview à la Tribune du Dimanche, les 26 mai, une réforme de l’assurance chômage au 1er décembre 2024. L’éligibilité aux droits sera rendue plus difficile, la durée d’indemnisation réduite et aussi le durcissement des règles pour les seniors. Pour éviter un vote au parlement, Macron et Attal, procèderont par décret. Les parlementaires ne servent plus à rien sous Macron 2.

Politique politicienne

Publié le 17 mai 2024
fou

Yassine Lakhnech est réélu président de l’université Grenoble Alpes le 16 mai 2024. Il a obtenu, 22 voix contre 18 à Konstantin Protassov et une abstention. Et ceci grâce aux voix des personnalités extérieures, puisqu’il est minoritaire parmi les représentants des personnels. Il a eu de la chance de ne pas se trouver inéligible suite aux magouilles effectuées lors du scrutin précédent qui a été annulé le 8 février 2024 par le tribunal administratif de Grenoble. Et il ne s’embarrassait pas trop des règles de déontologie de l’Université


Le premier ministre s’est pris les pieds dans le tapis lors de son interview au Dauphiné Libéré du 13 mai où il déclare à propos du prochain RER métropolitain : « Une première branche verra le jour entre Grenoble et Brignoud d’ici 2025 avec un train tous les quarts d’heure. » Pas de chance, la gare de Brignoud ne sera pas mise en service avant 2028 et l’Etat n’a toujours rien apporté financièrement pour l’accélération du projet. Du coup le lendemain, le Dauphiné libéré titre : « RER métropolitain : Gabriel Attal a-t-il lancé une promesse périmée ? ». La réponse est clairement oui ! Trop de communication tue l’information.

Politique politicienne

Publié le 3 mai 2024
fou

Voilà qu’un éminent responsable du PS isérois, André Vallini, conseiller départemental fait la leçon sur la menace qui pèserait sur le développement de Grenoble et de son écosystème, pour deux raisons principales : les manifestations contre l’utilisation excessive de l’eau potable par ST Microélectronics et la contestation du projet de Métrocâble entre St Martin le Vinoux et Fontaine. Pour ce tenant de l’ancien monde, il ne faut pas contester de tels projets. N’est-ce pas ahurissant de voir ce donneur de leçon qui ne prend pas la peine de se pencher un instant sur le contenu des dossiers mis à enquête publique ?  Si il y a une menace, elle est de la responsabilité de ST qui ne respecte pas la loi en refusant de mettre son dossier au débat public et n’entend pas recycler suffisamment l’eau potable qu’il utilise en abondance, mettant en péril l’avenir des ressources en eau potable sur le grand territoire. S’il y a une menace sur le Métrocâble, la responsabilité en incombe au SMMAG qui a fait un dossier d’enquête publique particulièrement calamiteux et un choix d’investissement qui n’améliorera pas les déplacements dans l’agglomération.  L’écosystème grenoblois est menacé non pas par des contestataires irresponsables, mais par des maîtres d’ouvrages refusant de se plier aux règles les plus élémentaires du droit de l’environnement et du plan de déplacement urbain.

Politique politicienne

Publié le 26 avril 2024
fou

Décidément Laurent Wauquiez ne peut pas s’empêcher de dépenser « notre argent » de la Région en toute opacité pour ses désirs et besoins personnels. En général lorsqu’on est l’exécutif d’une collectivité on tient au courant les élu-es des actions menées grâce à l’argent de la région et de ses satellites. Mais Wauquiez est un gros cachotier, il se prépare en fait pour l’élection présidentielle de 2027 et qui a besoin d’entretenir ses réseaux. On l’avait appris lors du banquet somptueux…  Pensons aussi à l’affaire des emplois soupçonnés d’être fantômes. Et maintenant, c’est « Le Monde » qui enquête sur le voyage très « confidentiel » de Laurent Wauquiez au Japon. « Prompt habituellement à promouvoir son action, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes s’est gardé d’informer les élus régionaux d’un séjour qu’il a effectué en mars dans l’archipel nippon. Encore moins du montant et des conditions de financement. » Ce voyage secret a été financé par l’association ARAE financée par le Conseil régional donc avec nos sous… Et comme le dit l’article 15 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen qui fait partie de notre Constitution : « La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration ».

Politique politicienne

Publié le 19 avril 2024
fou

Décidément le président de la Région Aura est fâché avec les principes républicains de notre Constitution. Il déclare sur X le 11 avril 2024 : « Nouvelle illustration du « coup d’État de droit » : le Conseil constitutionnel invente un droit des étrangers à bénéficier de la solidarité nationale sans limitation possible. Ce n’est que par une révision constitutionnelle que nous sortirons de l’impuissance et retrouverons le pouvoir d’agir. » C’est évidemment complètement faux puisque le Conseil constitutionnel retoque le projet de référendum d’initiative partagée des LR au motif : « En subordonnant le bénéfice de prestations sociales, dont certaines sont au demeurant susceptibles de présenter un caractère contributif, pour l’étranger en situation régulière non ressortissant de l’Union européenne, à une condition de résidence en France d’une durée d’au moins cinq ans ou d’affiliation au titre d’une activité professionnelle d’une durée d’au moins trente mois, les dispositions de l’article 1er portent une atteinte disproportionnée à ces exigences. Elles sont donc contraires à la Constitution.

Politique politicienne

Publié le 8 mars 2024

Marianne titre le 4 mars 2024 : « Gabriel Attal accusé d’être intervenu pour favoriser une enseignante… sœur d’une députée Renaissance. » en relayant un communiqué du 29 février de l’ensemble des syndicats des enseignants de l’Isère.  À Grenoble, un professeur d’espagnol a reçu l’ordre d’échanger une de ses classes avec une collègue, « sans aucune justification ». Cette dernière est la sœur d’une députée Renaissance proche de Gabriel Attal. Les syndicats enseignants dénoncent une décision qui ne serait pas passée par les services du rectorat mais viendrait directement du ministère de l’Éducation nationale, au moment où l’actuel Premier ministre était encore en poste. Une affaire de « népotisme » auquel le nom de Gabriel Attal serait mêlé au sein de l’académie de Grenoble ? C’est ce qu’ont dénoncé l’ensemble des syndicats enseignants de l’Isère – CGT, CFDT, SUD, UNSA etc. à l’exception du SNES – réunis en intersyndicale, dans un communiqué publié jeudi 29 février. Le Rectorat nie avoir favorisé cette enseignante.