Archives pour le mot-clef ‘Politique droite-gauche’

Politique politicienne

Publié le 6 décembre 2019

Qu’est ce qui se passe quand on n’a pas suivi l’activité municipale ces dernières années et qu’on a préféré partir à Paris soutenir la politique du Président Macron ? Et bien on propose des âneries et des bêtises… La liste du délégué interministériel contre la pauvreté O. Noblecourt se lance dans des propositions concernant la démocratie participative qui débutent par un gros bug ! Ils veulent ouvrir la voie au referendum local « en respectant le cadre légal » au niveau municipal ou métropolitain. C’est leur premier engagement concernant la démocratie participative. Sauf que tout le monde sait bien que ceci est interdit au niveau métropolitain puisque la métropole n’est pas une collectivité territoriale (contrairement à celle de Lyon). Autre proposition qui interroge sur son sérieux, « redéfinir la posture de l’élu, davantage à l’écoute sur le terrain aux cotés des acteurs et des habitants »portée par un candidat qui a quitté son mandat d’élu pour aller dans les sphères parisiennes du pouvoir… Et que dire de son affirmation dans les colonnes des Affiches de Grenoble et du Dauphiné : « je n’ai pas besoin de la politique pour vivre ». Lui qui n’a que vécu de la politique ! Faites ce que je dis, pas ce que je fais !


L’ancien maire corrompu essaye d’innover en politique. Il va proposer que le Conseil municipal ne dépense pas d’argent pour réparer les dégâts de l’incendie et continue de se tenir dans la salle du Conseil métropolitain. Cela veut dire qu’il ne veut pas réparer les dégâts et laisser l’Hôtel de Ville en l’état ! Il avait démontré dans le passé qu’il n’entretenait pas le patrimoine municipal, il veut donc continuer. La nouvelle majorité a mis fin au précédent contrat d’assurance des bâtiments municipaux qui coutait 1,26 millions d’euros par an avec une franchise de 1,5 millions d’euros. Le nouveau contrat coute seulement 0, 25 M€ par an et la franchise a diminué à 0,75 M€. Voilà de vraies économies et non des propositions débiles et démagogiques qui ne mènent à rien. Réparer les dégâts ne coûtera donc que 0,75 M€, il faut évidemment réparer et retrouver la salle des mariages, une salle du Conseil et l’accès aux nombreux bureaux actuellement inaccessibles et qui seront dépollués.

Ne pas intégrer l’APL dans le RUA !

Publié le 6 décembre 2019

Voilà encore une fausse bonne idée portée par le gouvernement et le délégué interministériel O. Noblecourt concernant le Revenu Universel d’activité (RUA) : celle d’y intégrer l’aide personnalisée au logement (APL), sous la forme d’un supplément logement. Mais faire cela au moment où les APL sont en train de diminuer suite à la baisse de 5 euros décidées en 2017 et pour les locataires du logement social une diminution supplémentaire en moyenne de 50 € par ménage, est une façon déguisée de diminuer « le pognon de dingue » que coûte la politique sociale. En plus à partir du 1er janvier 2020, les aides au logement seront calculées sur la base des ressources des 12 derniers mois glissants et non plus sur les revenus d’il y a 2 ans.

Les APL ne sont pas de même nature que les autres prestations sociales, puisqu’elles ne correspondent pas à un complément de revenus, mais visent à permettre aux ménages à faible revenu d’accéder à un logement ou de s’y maintenir. Il ne faut donc pas tout mélanger. Il serait urgent de rétablir les APL à un niveau suffisant pour que tous les ménages puissent se loger au moment où les loyers poursuivent une augmentation continue dans certains territoires en tension.

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Politique politicienne

Publié le 29 novembre 2019

Le 25 novembre, lors de la visite de Mme la Ministre de la cohésion des territoires au Point information et médiation multiservices (Pimms) de la Villeneuve, la députée E. Chalas a fait la démonstration remarquée de son incompétence et de sa grossièreté devant tous les corps constitués… Elle n’a fait que dénigrer le quartier et déclaré qu’il n’y avait plus de service public dans ce quartier ! Les personnels présents ont été choqués, eux qui se dévouent pour que des services publics soient au contraire maintenus depuis des années (le PIMMS existe depuis 2000). En fait cette candidate aux municipales n’aime pas ce quartier, ni cette ville.


L’ancien maire corrompu (1983-1995) devra réviser rapidement les compétences de la ville car cela a beaucoup changé depuis son passage aux affaires. Il vient de proposer que la future municipalité prenne des décisions sur les tarifs des seniors pour les transports en commun. Il faut lui rappeler que ce n’est pas la ville qui définit les tarifs mais le SMTC où la ville n’est pas représentée !!! Au piquet avec le bonnet d’âne.

Politique politicienne

Publié le 22 novembre 2019

L’ancien maire corrompu (1983-1995) est arrivé à ses fins. Depuis des années il faisait pression sur Mme Béranger pour quelle démissionne du Conseil municipal et lui laisse sa place. Après avoir résisté, elle a rejoint l’équipe d’A.Carignon et elle aura une bonne place dans sa campagne. Donc le 16 décembre pour le vote du budget 2020, le corrompu reviendra sur les bancs du Conseil municipal, dans l’opposition de droite. Il n’est pas sûr que cela fasse très plaisir à ses collègues de liste notamment MM. Chamussy et Cazenave. L’aspect positif c’est que A. Carignon va apprendre ce que c’est que l’opposition car il n’a pas encore vécu cette situation. Le dernier conseil municipal présidé par le corrompu est celui du 19 septembre 1994 où notamment il autorise la construction d’immeuble beaucoup plus près du réacteur de l’ILL (500 m au lieu d’un kilomètre). C’était sa fibre anti-écologiste qui s’exprimait après qu’il ait expliqué que le nuage de Tchernobyl se soit miraculeusement arrêté à la frontière ! En plus pour qu’il puisse être au Conseil, il lui a fallu faire démissionner deux femmes, vive la parité !


La députée « En Marche » candidate aux municipales à Grenoble ferait bien de réviser ses lois avant de vouloir faire la morale au maire de Grenoble en ce qui concerne l’évacuation du camp des migrants situé près de la gare de Grenoble. Décidément on a affaire à une incompétente qui est censée faire les lois ! Elle déclare que la loi impose au maire d’agir pour expulser les migrants et pas au préfet. Récemment le Conseil d’Etat a fait un rappel aux autorités de l’Etat d’assurer à toute personne sans-abri et en situation de détresse médicale, psychique ou sociale un hébergement d’urgence et de rappeler les textes de loi du Code de l’action sociale et des familles (voir articles L 353-2 et suivants). Donc si des camps se forment c’est bien de par la volonté de l’Etat. Au préfet d’assumer ses responsabilités et ne pas laisser pourrir la situation en attendant que le maire agisse à sa place.


Pour le député « En Marche », O. Véran, à propos de la crise de l’hôpital public, ce ne serait « qu’une grogne légitime du monde hospitalier ». Visiblement il n’a rien compris à ce qui se passe ; le Premier Ministre, plus lucide, a dit que les hospitaliers pouvaient légitimement déclarer « leur colère, leur épuisement, leur désarroi ». On est loin d’une simple grogne. De plus le député aurait pu venir à l’inauguration de l’institut de formation des professionnels de santé sur le campus universitaire le 12 novembre. L’IFPS est le premier du genre en France et reçoit 3600 étudiants. Il vise à faire travailler ensemble, dès la formation initiale, futurs médecins, infirmiers et personnels paramédicaux avec la volonté d’améliorer l’offre de soin.

Politique politicienne

Publié le 15 novembre 2019

Voilà une première victime de la liste pilotée par O. Noblecourt membre associé au gouvernement Macron. En effet, P. Bron se dit écartelé, lui qui a signé le soutien à la liste « Grenoble en Commun » animée par Eric Piolle et qui est membre de GO Citoyenneté. Ce mouvement vient de rallier la liste Noblecourt. Il y a de quoi être écartelé puisque le positionnement politique de la liste Noblecourt est macronien pur jus. Dans l’appel de lancement, il n’y a aucune critique sur la politique gouvernementale qui amplifie les inégalités, qui recentralise la vie institutionnelle en étouffant les collectivités… Et GO de rejoindre cet attelage qui penche à droite ; d’ailleurs ce mouvement s’inquiète en demandant que la liste « s’inscrive bien à gauche et clarifie définitivement ses rapports éventuels avec LREM. » Le simple fait de s’inquiéter démontre où se situe réellement cet attelage de fausse gauche et de vraie droite. Avant de signer un contrat, il vaut mieux le lire attentivement, et saisir ce qui est sous-entendu. Il ne pourra donc pas y avoir d’alliance au deuxième tour entre la liste citoyenne de gauche écologiste et humaniste d’Eric Piolle et une liste animée par O. Noblecourt étroitement associé au gouvernement de droite. Il s’agit de clarté politique élémentaire.

Politique politicienne

Publié le 1 novembre 2019

L’ancien maire corrompu qui veut revenir aux affaires n’est pas content, car il croyait qu’il allait pouvoir surfer sur le fait qu’il n’y avait pas d’avenir pour les ex-bâtiments universitaires à la Bastille (Institut Dolomieu et Institut de Géographie Alpine) et qu’il fallait les détruire et créer un beau parc écologique à la sauce Carignon. Il oubliait qu’ils appartiennent à des privés et que notre Constitution défend la propriété privée. Mais les contraintes de la loi ne lui font pas peur… Pas de chance l’Institut Dolomieu va être totalement rénové et transformé en résidence hôtelière… Sa proposition « bidon » est tombée à l’eau. Il peut se consoler, l’extrême droite lui propose un éventuel accord au deuxième tour des municipales à Grenoble, comme quoi, qui se ressemble, s’assemble !


La liste « gauche-droite » pilotée par O. Noblecourt se lance dans des propositions hasardeuses pour la tarification de certains services publics comme le gaz et l’électricité en essayant de calquer ce qui se fait sur l’eau… Elle propose « un panier de services publics à bas coûts… dès que la note dépasserait les 3% des revenus pour une famille dans la précarité, la collectivité pourrait prendre en charge le dépassement. Ce panier serait une mesure innovante pour lutter contre les inégalités sociales ». Mais c’est interdit !!! La loi l’autorise pour l’eau, pour les transports en commun mais pas pour le gaz, l’électricité et le chauffage urbain. Il n’y a pas de tarification sociale pour l’énergie, il y a le chèque énergie (voir ici) mais qui ne dépend pas de la collectivité. Voilà encore des vendeurs d’illusions… Méfiance.

Politique politicienne du local au national… et réciproquement

Publié le 25 octobre 2019

L’Assemblée nationale a acté dans la nuit de mardi à mercredi la non-compensation par l’Etat à la Sécurité Sociale des mesures décidées en décembre 2018 par le Président de la République durant la crise des « gilets jaunes ». Il s’agit de l’exonération des cotisations sociales des heures supplémentaires et la perte de recette liée à la création d’un taux intermédiaire à 6,6%. Malgré un front commun des oppositions très remontées contre un tel siphonnage augmentant le trou de la Sécurité sociale qui n’a pas à venir au secours du budget de l’Etat.

Donc les députés « En marche », pour Grenoble E. Chalas et O. Véran, ont franchi hier le Rubicon en adoptant le 22 octobre l’article 3 du projet de loi de finances de la sécurité sociale 2020. Le coût des mesures d’urgence suite aux actions des « gilets jaunes » (2,7 milliards d’euros) sera donc supporté par le budget de la sécurité sociale. Le rapporteur O. Véran avait lui-même l’air gêné aux entournures lorsqu’il a présenté l’article aux député-es. 

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En politique ce sont les actes qui comptent, pas les discours : un exemple local

Publié le 25 octobre 2019
salle du conseil municipal de Grenoble

En politique ils sont nombreux ceux qui savent faire de beaux discours mais qui peinent à poser des actes et pourtant seuls les actes comptent au final.

Prenons l’exemple d’O. Noblecourt qui n’a vécu professionnellement que dans les cabinets municipaux ou ministériels avant de devenir associé au gouvernement Macron en novembre 2017. En 2014 il est présent sur la liste PS et assimilés aux élections municipales, liste qui ne sera pas soutenue par le PS au deuxième tour car elle a refusé de faire l’union avec la liste de Rassemblement citoyen de gauche et écologiste menée par Eric Piolle.

Il est élu d’opposition mais se voit confier des mandats importants au CCAS, à ACTIS, au CLARG et à l’AGECSA (centres de santé) en tant que membre des conseils d’administration. Mais il va très vite en démissionner.

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Municipales à Grenoble, un nouveau candidat « gauche-droite » macronien !

Publié le 18 octobre 2019
©Ville de Grenoble

Le délégué interministériel associé au gouvernement, O. Noblecourt a lancé sa candidature à la mairie de Grenoble en deux temps. Tout d’abord il lui fallait éviter que le Parti Socialiste ne lui soit hostile pour apparaitre comme une alternative à gauche et ensuite apparaitre comme une alternative à la candidature de Mme Chalas pour l’électorat macronien. C’est la méthode du « en même temps » macronien : siphonner le PS, le centre et la droite.

Lors d’une réunion du PS, il a promis aux adhérents, lui qui ne l’est plus, ce qu’ils voulaient entendre, c’est-à-dire aider à un large rassemblement à gauche avec Eric Piolle au deuxième tour, ce qui est un attrape nigaud vu que jamais cet accord ne se fera tant sa recherche d’une majorité gauche/droite comme en 2008 empêchera une telle fusion. Maintenant pour l’électorat macronien il explique que la candidate choisie par Paris n’est pas légitime, sous-entendu c’est lui le bon candidat « En Marche » et d’ailleurs dans son appel il a pris grand soin de ne pas critiquer la politique gouvernementale qui pourtant maltraite les collectivités locales.

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Politique politicienne

Publié le 18 octobre 2019

Dans le journal le Monde du 11 octobre 2019, un article intitulé « Municipales : à Grenoble, la bataille des gauches est déclarée » fait une présentation très partielle et partiale de la situation. Le résumé de la position de l’ADES et celui d’une universitaire sur la démocratie locale, sont caricaturés et déformés. Concernant l’ADES, l’article parle de coupes budgétaires uniquement sur le social et la culture ce qui est tout à fait faux, puisque les économies nécessaires face à la baisse des dotations de l’Etat ont concerné beaucoup plus les autres secteurs de l’action municipale. L’article oublie la décision de ne pas augmenter les taux des impôts malgré les baisses des dotations de l’Etat, ce qui fait de l’équipe municipale la première depuis au moins 50 ans à ne pas se laisser aller à la facilité de demander aux Grenoblois de payer la facture de l’austérité gouvernementale. Concernant le résumé de l’intervention de l’universitaire, là aussi la déformation cherche à invalider la politique suivie en affirmant un bilan négatif, ce qui a obligé l’universitaire à contester la manière dont son intervention a été traitée. Globalement cet article était uniquement à charge contre la mairie. Il ne faudrait pas que les médias viennent alimenter la politique politicienne locale qui est déjà bien développée.


Trois adhérents ou ex-adhérents de « Génération’s » rejoignent la campagne de Noblecourt. Ils se disent opposants déterminés à la politique de Macron et pensent que Noblecourt n’est qu’un haut fonctionnaire qui exécuterait des politiques avec lesquelles il ne serait pas d’accord. Tout d’abord Noblecourt n’est pas haut fonctionnaire, il ne l’a jamais été, il n’a été que contractuel dans des cabinets municipaux ou ministériels ; ensuite il n’est pas en désaccord avec la politique de Macron puisqu’associé de très près au gouvernement il impulse et élabore la politique sur la pauvreté et n’a jamais critiqué la politique du gouvernement. Ces personnes devraient vérifier de plus près les convictions profondes du délégué interministériel afin d’éviter de tomber dans de la pure politique politicienne.

Politique politicienne

Publié le 11 octobre 2019

Le délégué interministériel à la prévention et à la lutte contre la pauvreté, O. Noblecourt, s’engage à rendre compte des débats qui auront lieu sur la plateforme en ligne et dans les ateliers organisés dans toute la France sur la concertation citoyenne sur le RUA (revenu universel d’activité) qui démarre. Mais comment va-t-il trouver le temps de le faire, lui qui veut être candidat à l’élection municipale à Grenoble ?

Et les premiers versements du RUA ne sont prévus qu’en 2022-2023. Pour l’instant cette politique n’est que de la communication. Voir ici les engagements pris par le délégué macroniste. S’il avait voulu lutter en acte contre la pauvreté il aurait dû commencer par adopter la proposition de l’Observatoire des inégalités de revenu minimum unique.

Politique politicienne concernant l’incendie à la mairie

Publié le 4 octobre 2019
salle du conseil municipal de Grenoble
© ville de Grenoble

L’incendie qui a détruit la salle du conseil municipal a fait réagir de nombreux responsables politiques qui a l’exception d’un seul ont marqué leur solidarité avec le maire, les élus et les agents devant cette épreuve. En effet en parfait mauvais politicien A. Carignon a déclaré : « l’incendie de l’hôtel de ville qui n’a heureusement pas fait de victimes révèle à nouveau l’irresponsabilité de la municipalité qui met en danger les personnes et sacrifie le patrimoine des Grenoblois. ». Tout ce qui est excessif est dérisoire. Pour l’instant, rien ne prouve qu’à 3 h du matin, Eric Piolle soit allé mettre le feu à la salle du Conseil municipal !!! Décidément l’ancien maire corrompu est prêt à tout pour revenir aux affaires. Notre slogan : oui à la réinsertion des délinquants mais pas parmi leurs victimes !

Il devrait être plus prudent dans ses invectives car durant son mandat de maire il s’est complètement désintéressé des questions de sécurité du patrimoine municipal en particulier de l’Hôtel de Ville et a laissé à ses successeurs un patrimoine mal entretenu. Durant les 10 premières années de ses mandats de 1983 à 1993, il n’y a jamais eu de visites de l’Hôtel de Ville par la commission de sécurité !!! Ce n’est que le 15 septembre 1993 que la première visite a pu avoir lieu. Voici les conclusions de la commission (réunion du 25-11-1993) :

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Politique politicienne

Publié le 27 septembre 2019

Comme à son habitude, lors des Conseils municipaux, M. Chamusy ne peut pas faire court dans ses interventions (impossible de parler moins de 30 minutes !). Sur Alpexpo il a fait son rapport d’activité personnel sur ce dossier chaotique. Il ne date les difficultés d’Alpexpo de seulement une dizaine d’année, c’est à dire depuis qu’il s’est penché sur ce dossier. Il oublie que la Chambre Régionale des Comptes a rendu il y a plus de 10 ans un rapport sur les dysfonctionnements et les difficultés financières de cette SEM et de l’association qui l’a précédé, créée sous le mandat du maire corrompu. M. Chamussy avait la solution miracle et très originale pour sortir de ces difficultés, laisser le privé s’occuper de cette activité… Comme si c’était les règles de la gestion publique qui entravait cette société, certainement pas puisqu’elle ne les appliquait pas ! La seule fois où l’appel au privé a été fait, personne n’a voulu se coltiner réellement avec ces activités. Heureusement la ville de Grenoble, avec seulement 9 % des actions de la SPL, a passé la main à la Région, la Métro et le Département, fermant une parenthèse, qui a évité de tourner au désastre grâce à un important travail de remise en état de la gestion de cette société depuis 2014.

Politique politicienne

Publié le 20 septembre 2019

La petite brochure d’A. Carignon, ne présente pas d’intérêt particulier. C’est un outil de pure propagande électorale qui n’apprend rien sur ce candidat sauf qu’il est un fieffé menteur ; il fait semblant de faire la clarté sur ce qu’il a fait mais il oublie l’essentiel. Il se pose à lui-même cette question : « avez-vous fait des erreurs ? » Voici ce qu’il déclare :  « Oui bien sûr, et la délégation de la gestion du service de l’eau, même si elle apportait des recettes fortes à la ville, a été une erreur puisqu’elle m’a valu condamnation. » Il oublie que cette privatisation de l’eau l’a enrichi personnellement. C’est ce que la justice a démontré : enrichissement personnel d’au moins 19 millions de francs. Et ça a coûté très cher aux usagers de l’eau qui ont payé les impôts cachés dans leur facture envoyés dans le budget de la ville pour y redresser une situation financière catastrophique. Il a volé tous les usagers de l’eau de Grenoble et balancé l’argent public par la fenêtre en creusant la dette de la ville comme jamais !

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Publié le 13 septembre 2019

M. Gemmani n’en peut plus de la « tambouille politicienne » et il a droit à une page du Dauphiné Libéré (12/09/2019) pour le dire. Il demande : « Quand est-ce qu’on va parler du projet ? » En général quand on s’intéresse à l’élection municipale et M. Gemmani y pense tous les jours, c’est à soi-même qu’il incombe de présenter le projet auquel on croit et ne pas demander aux autres de le faire. Il est un soutien de Macron, mais est déçu de la désignation par Paris de la tête de liste « en marche ». Il apporte tout de même quelques propositions notamment sur la sécurité qui ne s’attaquent pas au fond du problème (le contrôle de l’économie parallèle par les maffias), elles exigent une forte augmentation des dépenses de fonctionnement de la ville, mais la loi interdit cette augmentation. Où va-t-il faire des économies ? Encore un vendeur d’illusions. Il y a aussi une contradiction dans son attitude, il prône un travail collectif, mais affiche sa seule binette partout dans la ville… ça fait un peu tambouille politicienne ! Nous attendons de lui, en tant que conseiller régional, de nous rendre compte de son travail dans cette instance qui n’apparait pas très intense.

Politique politicienne

Publié le 6 septembre 2019

Qui a dit :  » Je pense qu’aujourd’hui le moment est venu de faire revenir la politique à ce qu’elle devrait être, c’est-à-dire une fonction et non pas un métier. C’est le seul moyen de refaire se rejoindre vie politique et vie tout simplement. Cela implique qu’il n’y ait pas une caste immuable, qui monopolise la vie publique » ! C’est un professionnel de la politique qui en a fait son métier, c’est l’ancien maire corrompu (A. Carignon) en 1991 ; il a dû perdre la mémoire puisqu’il veut encore revenir aux affaires. Voir page 222 du livre Le Système Carignon.


Vers une deuxième liste « en marche » à Grenoble. Comme à Paris où dans d’autres grandes villes, la candidature officielle « en marche » est contestée et on voit fleurir des listes dissidentes. A Grenoble, la candidature d’O. Noblecourt est annoncée courant septembre. Le délégué interministériel à la pauvreté pense qu’il peut arriver à emporter une primaire contre Mme Chalas en jouant sur sa proximité gouvernementale et « en même temps » sur d’anciens réseaux PS passés à « en marche » et de la droite locale. Le mieux pour lui serait d’arriver à empêcher Mme Chalas de conduire une liste. Il trouvera des soutiens parmi ses anciens colistiers de la liste gauche-droite qui a géré la ville entre 2008 à 2014. Cela promet d’être agité. Mais aucune liste n’apparaitra comme purement « en marche » mais comme des listes de rassemblement non partisan pour mieux se camoufler.

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Publié le 30 août 2019

L’ancien maire corrompu (A. Carignon 1983-1995) promet un nouvel eldorado à Grenoble et se sent capable de transformer les pauvres en riches !!! Il suffit de ne plus les assister et le miracle arrivera. Voilà comment sortir de la pauvreté : « il faut lancer une politique offensive visant à rendre prospère les habitants et mettre fin à un système qui maintient l’individu dans une démarche d’assistanat contreproductive en termes de réinsertion sociale. Mais qui, on l’a bien compris, favorise le clientélisme. Il faut par exemple vendre les logements sociaux aux locataires en place pour leur permettre l’accession à la propriété, affecter des crédits de rénovation des quartiers aux propriétaires spoliés par le mirage de la mixité sociale, créer des espaces verts à proximité de ces types de logements afin de les réévaluer, substituer le plus souvent possible les allocations diverses au paiement d’un service rendu à la collectivité. » Sans commentaire !!!

Il propose même aux Grenoblois de faire des sandwichs avec lui !

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Publié le 23 août 2019

Le parti « En marche » a donné le 23 juillet son investiture à Mme E. Chalas, députée, comme tête de liste pour les municipales de 2020 à Grenoble. Elle a déclaré : « je ne discuterai pas avec la droite pour remporter Grenoble » ! Evidemment puisque son électorat est celui de la droite (voir le résultat des élections européennes à Grenoble où la droite a disparu au profit de LREM), elle ne va pas discuter avec elle -même, quoique… Donc, si elle veut « remporter Grenoble » elle devra essayer de discuter avec une partie de la gauche. Nous lui souhaitons bien du plaisir vu les votes qu’elle fait à l’Assemblée Nationale qui sont systématiquement contraire aux votes de la gauche.

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Publié le 12 juillet 2019

L’ancien directeur d’ACTIS règle ses comptes, car en 2013 il a été empêché d’organiser sa sortie comme il l’aurait souhaité  (voir ici ). Si nous pouvons lui reconnaitre de la compétence concernant les OPH, en ce qui concerne les SEM il devra réviser son sujet. A la demande de GO citoyenneté il a donné ses commentaires personnels sur notre article sur la SAC (Société anonyme de coordination) où nous expliquions que pour faire une coordination il fallait être deux et que Grenoble Habitat n’avait aucun intérêt à intégrer une telle SAC. Voilà ce qu’il écrit : « l’Ades nous répète depuis quelques mois que ce sont les élus locaux qui ont le pouvoir dans la SEM. Donc, si la Métro estime que la SAC est la bonne solution, elle pourra l’imposer dans le CA de GH. » Le seul problème c’est que ce n’est pas la Métro qui contrôle Grenoble Habitat mais la ville de Grenoble !!! En plus la Métro n’estime pas que la SAC soit une bonne solution, puisqu’elle ne pourra pas faire ce que fait une SEM, de transférer des fonds propres dans le logement social provenant d’activités sur le secteur concurrentiel. Donc plus de SAC ! Il faudrait que les opposants à la fusion ACTIS-GH, fassent des propositions un peu mieux étayées pour que le débat puisse s’établir sur des bases saines. Sinon c’est de la pure politique politicienne.


Mme Salat (seule élue PS au Conseil municipal) n’hésite pas à se placer en donneuse de leçon sur la gestion de la piscine Jean Bron et se prétend défenseuse des usagers et des agents. En politique ce sont les actes qui comptent, pas les discours. La piscine Jean Bron a été menacée de destruction par le maire corrompu ; nous avons lutté efficacement pour l’empêcher. Et entre 2008 et 2014, la majorité droite-gauche de Mme Salat l’a très mal entretenue à tel point que la majorité actuelle a été obligée d’investir 2,2 millions d’euros pour la remettre à flot. Cet abandon préparait à n’en pas douter une privatisation de cette piscine avec à la clé la perte de créneaux horaires au détriment des clubs et des associations et une augmentation des tarifs … voire un projet immobilier lucratif ? Mme Salat devrait se faire oublier car son incompétence vient de coûter 170 000 € au comptable de la ville, à cause de délibérations mal rédigées concernant la gestion de personnels dont elle avait la responsabilité (voir article plus loin).


M. Chamussy est un spécialiste du discours hors sujet et il revient sans cesse sur ses marottes financières. Lors du Conseil municipal du 8 juillet, au lieu de répondre sur l’application des recommandations de la Chambre Régionale des Comptes, il est très longuement intervenu sur la situation financière de la ville, répétant ce qu’il a déjà dit et redit lors des débats budgétaires. Contrairement aux chiffres et à l’évidence, il estime que la situation financière de la ville ne s’est pas améliorée durant ce mandat. En tant qu’opposant il ne peut pas admettre que la majorité ait réussi à redresser les comptes. En conséquence, il propose de poursuivre l’austérité gouvernementale en demandant que la Ville diminue fortement ses frais de personnels suivant ainsi la politique de suppression de l’emploi dans les collectivités promise par E. Macron (moins 70 000 emplois dans la fonction publique territoriale d’ici 2022) au détriment de la qualité du service public. Il espère ainsi avoir une bonne place sur la liste soutenue par « En marche » aux élections municipales de mars 2020.

Politique politicienne

Publié le 5 juillet 2019

Le plan pauvreté du gouvernement piloté par le délégué interministériel O. Noblecourt, prend l’eau de toutes parts. Il y avait déjà le projet du Revenu Universel d’Activité (RUA) qui, à financement constant, va diminuer les revenus de nombreux ménages les plus pauvres. Maintenant avec la réforme de l’APL (reportée au 1er janvier 2020) ce seront 1,2 million de personnes qui perdront en moyenne 1000 € par an de ressources et 600 000 qui perdront leur APL (selon le Canard enchainé du 3 juillet). Il y a d’un coté de beaux discours et de l’autre les actes qui démontrent le contraire. De la politique politicienne classique.


L’ancien maire corrompu fait semblant de s’offusquer devant la fermeture de la piscine Jean Bron suite aux incivilités qui s’y sont déroulées. Il faut rappeler aux Grenoblois que le corrompu a tenté de fermer définitivement cette piscine pour réaliser un projet immobilier très juteux financièrement. « Alain Carignon a décidé de vendre une partie du terrain pour une opération immobilière de luxe, dans son canton. Les recours, rejetés, mais surtout les quinze mille signatures de l’association « SOS piscine municipale » contraignent le maire à « différer », une nouvelle fois, et promettre un référendum… dès sa réélection en 1995. » (page 356 ici). Heureusement en 1995 il en a été empêché ! Il n’est pas bon qu’un délinquant revienne au milieu de ses victimes !


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