Archives pour le mot-clef ‘Politique droite-gauche’

Politique politicienne

Publié le 6 septembre 2019

Qui a dit :  » Je pense qu’aujourd’hui le moment est venu de faire revenir la politique à ce qu’elle devrait être, c’est-à-dire une fonction et non pas un métier. C’est le seul moyen de refaire se rejoindre vie politique et vie tout simplement. Cela implique qu’il n’y ait pas une caste immuable, qui monopolise la vie publique » ! C’est un professionnel de la politique qui en a fait son métier, c’est l’ancien maire corrompu (A. Carignon) en 1991 ; il a dû perdre la mémoire puisqu’il veut encore revenir aux affaires. Voir page 222 du livre Le Système Carignon.


Vers une deuxième liste « en marche » à Grenoble. Comme à Paris où dans d’autres grandes villes, la candidature officielle « en marche » est contestée et on voit fleurir des listes dissidentes. A Grenoble, la candidature d’O. Noblecourt est annoncée courant septembre. Le délégué interministériel à la pauvreté pense qu’il peut arriver à emporter une primaire contre Mme Chalas en jouant sur sa proximité gouvernementale et « en même temps » sur d’anciens réseaux PS passés à « en marche » et de la droite locale. Le mieux pour lui serait d’arriver à empêcher Mme Chalas de conduire une liste. Il trouvera des soutiens parmi ses anciens colistiers de la liste gauche-droite qui a géré la ville entre 2008 à 2014. Cela promet d’être agité. Mais aucune liste n’apparaitra comme purement « en marche » mais comme des listes de rassemblement non partisan pour mieux se camoufler.

Politique politicienne

Publié le 30 août 2019

L’ancien maire corrompu (A. Carignon 1983-1995) promet un nouvel eldorado à Grenoble et se sent capable de transformer les pauvres en riches !!! Il suffit de ne plus les assister et le miracle arrivera. Voilà comment sortir de la pauvreté : « il faut lancer une politique offensive visant à rendre prospère les habitants et mettre fin à un système qui maintient l’individu dans une démarche d’assistanat contreproductive en termes de réinsertion sociale. Mais qui, on l’a bien compris, favorise le clientélisme. Il faut par exemple vendre les logements sociaux aux locataires en place pour leur permettre l’accession à la propriété, affecter des crédits de rénovation des quartiers aux propriétaires spoliés par le mirage de la mixité sociale, créer des espaces verts à proximité de ces types de logements afin de les réévaluer, substituer le plus souvent possible les allocations diverses au paiement d’un service rendu à la collectivité. » Sans commentaire !!!

Il propose même aux Grenoblois de faire des sandwichs avec lui !

Politique politicienne

Publié le 23 août 2019

Le parti « En marche » a donné le 23 juillet son investiture à Mme E. Chalas, députée, comme tête de liste pour les municipales de 2020 à Grenoble. Elle a déclaré : « je ne discuterai pas avec la droite pour remporter Grenoble » ! Evidemment puisque son électorat est celui de la droite (voir le résultat des élections européennes à Grenoble où la droite a disparu au profit de LREM), elle ne va pas discuter avec elle -même, quoique… Donc, si elle veut « remporter Grenoble » elle devra essayer de discuter avec une partie de la gauche. Nous lui souhaitons bien du plaisir vu les votes qu’elle fait à l’Assemblée Nationale qui sont systématiquement contraire aux votes de la gauche.

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Politique politicienne

Publié le 12 juillet 2019

L’ancien directeur d’ACTIS règle ses comptes, car en 2013 il a été empêché d’organiser sa sortie comme il l’aurait souhaité  (voir ici ). Si nous pouvons lui reconnaitre de la compétence concernant les OPH, en ce qui concerne les SEM il devra réviser son sujet. A la demande de GO citoyenneté il a donné ses commentaires personnels sur notre article sur la SAC (Société anonyme de coordination) où nous expliquions que pour faire une coordination il fallait être deux et que Grenoble Habitat n’avait aucun intérêt à intégrer une telle SAC. Voilà ce qu’il écrit : « l’Ades nous répète depuis quelques mois que ce sont les élus locaux qui ont le pouvoir dans la SEM. Donc, si la Métro estime que la SAC est la bonne solution, elle pourra l’imposer dans le CA de GH. » Le seul problème c’est que ce n’est pas la Métro qui contrôle Grenoble Habitat mais la ville de Grenoble !!! En plus la Métro n’estime pas que la SAC soit une bonne solution, puisqu’elle ne pourra pas faire ce que fait une SEM, de transférer des fonds propres dans le logement social provenant d’activités sur le secteur concurrentiel. Donc plus de SAC ! Il faudrait que les opposants à la fusion ACTIS-GH, fassent des propositions un peu mieux étayées pour que le débat puisse s’établir sur des bases saines. Sinon c’est de la pure politique politicienne.


Mme Salat (seule élue PS au Conseil municipal) n’hésite pas à se placer en donneuse de leçon sur la gestion de la piscine Jean Bron et se prétend défenseuse des usagers et des agents. En politique ce sont les actes qui comptent, pas les discours. La piscine Jean Bron a été menacée de destruction par le maire corrompu ; nous avons lutté efficacement pour l’empêcher. Et entre 2008 et 2014, la majorité droite-gauche de Mme Salat l’a très mal entretenue à tel point que la majorité actuelle a été obligée d’investir 2,2 millions d’euros pour la remettre à flot. Cet abandon préparait à n’en pas douter une privatisation de cette piscine avec à la clé la perte de créneaux horaires au détriment des clubs et des associations et une augmentation des tarifs … voire un projet immobilier lucratif ? Mme Salat devrait se faire oublier car son incompétence vient de coûter 170 000 € au comptable de la ville, à cause de délibérations mal rédigées concernant la gestion de personnels dont elle avait la responsabilité (voir article plus loin).


M. Chamussy est un spécialiste du discours hors sujet et il revient sans cesse sur ses marottes financières. Lors du Conseil municipal du 8 juillet, au lieu de répondre sur l’application des recommandations de la Chambre Régionale des Comptes, il est très longuement intervenu sur la situation financière de la ville, répétant ce qu’il a déjà dit et redit lors des débats budgétaires. Contrairement aux chiffres et à l’évidence, il estime que la situation financière de la ville ne s’est pas améliorée durant ce mandat. En tant qu’opposant il ne peut pas admettre que la majorité ait réussi à redresser les comptes. En conséquence, il propose de poursuivre l’austérité gouvernementale en demandant que la Ville diminue fortement ses frais de personnels suivant ainsi la politique de suppression de l’emploi dans les collectivités promise par E. Macron (moins 70 000 emplois dans la fonction publique territoriale d’ici 2022) au détriment de la qualité du service public. Il espère ainsi avoir une bonne place sur la liste soutenue par « En marche » aux élections municipales de mars 2020.

Politique politicienne

Publié le 5 juillet 2019

Le plan pauvreté du gouvernement piloté par le délégué interministériel O. Noblecourt, prend l’eau de toutes parts. Il y avait déjà le projet du Revenu Universel d’Activité (RUA) qui, à financement constant, va diminuer les revenus de nombreux ménages les plus pauvres. Maintenant avec la réforme de l’APL (reportée au 1er janvier 2020) ce seront 1,2 million de personnes qui perdront en moyenne 1000 € par an de ressources et 600 000 qui perdront leur APL (selon le Canard enchainé du 3 juillet). Il y a d’un coté de beaux discours et de l’autre les actes qui démontrent le contraire. De la politique politicienne classique.


L’ancien maire corrompu fait semblant de s’offusquer devant la fermeture de la piscine Jean Bron suite aux incivilités qui s’y sont déroulées. Il faut rappeler aux Grenoblois que le corrompu a tenté de fermer définitivement cette piscine pour réaliser un projet immobilier très juteux financièrement. « Alain Carignon a décidé de vendre une partie du terrain pour une opération immobilière de luxe, dans son canton. Les recours, rejetés, mais surtout les quinze mille signatures de l’association « SOS piscine municipale » contraignent le maire à « différer », une nouvelle fois, et promettre un référendum… dès sa réélection en 1995. » (page 356 ici). Heureusement en 1995 il en a été empêché ! Il n’est pas bon qu’un délinquant revienne au milieu de ses victimes !

Politique politicienne

Publié le 28 juin 2019

Le prochain transfert (en 2023 ?) de la taxe sur le foncier bâti des départements aux communes pour compenser la suppression de la taxe d’habitation « permet une lisibilité de l’impôt pour le citoyen », a estimé la ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales ! Voilà une affirmation renversante. En effet quand il y avait la taxe d’habitation une très grande majorité de citoyens payaient directement un impôt local : la taxe d’habitation était payée par l’ensemble des occupants des logements, à part ceux qui étaient exonérés (10% environ). Lorsqu’il n’y aura plus que la taxe foncière, ce ne seront que les propriétaires qui auront cette relation avec la ville. Les 65% de locataires grenoblois ne connaitront plus directement l’impôt local, ils ne sauront pas comment sont financés la Ville, la Métropole et l’établissement foncier local. Ce ne seront plus des contribuables locaux, car ils ne recevront plus d’avis d’impôt local. Donc contrairement à ce que dit la ministre, la lisibilité de l’impôt aura disparu pour la grande majorité des citoyens. Rajoutons que la suppression totale de la taxe d’habitation vers 2023, sera un cadeau beaucoup plus important en valeur absolue pour les 20 % les plus riches que pour les autres, puisque les 20% payent 50 % de la TH.

Politique politicienne

Publié le 21 juin 2019

M. Chamussy vient d’innover dans l’analyse de l’histoire de la dette de Grenoble depuis 1983. Rappelons que la dette a explosé entre 1983 et 1995 sous le mandat du maire corrompu (qui veut revenir aux affaires). Pour M. Chamussy il faudrait analyser l’évolution de la dette en tenant compte de l’inflation qui était forte à l’époque, sous-entendu ce serait l’inflation qui a créé la dette. Voilà M. Chamussy qui vient au secours de M. Carignon ! La dette a été créée à cette époque par un défaut d’épargne à cause d’une gestion calamiteuse qui a augmenté sans contrôle les dépenses de fonctionnement et ceci n’avait rien à voir avec l’inflation puisque les recettes de fonctionnement augmentaient nettement au-delà de l’inflation, il s’agit bien d’une dérive incontrôlée des dépenses de fonctionnement… il fallait bien arroser les copains et les coquins. D’ailleurs la dette a augmenté de 91 M€ à 242 M€ entre 1983 et 1991, si c’était l’inflation qui avait fait dériver la dette elle ne serait que de 124 M€ en 1991. M. Chamussy termine mal ce mandat, on sent qu’il perd pied par rapport à la prochaine campagne municipale, il devient aigri, méprisant et pour tout dire inintéressant. Profitons de ce rappel historique sur la formation de la dette par la corruption pour dire qu’actuellement les grenoblois payent chaque année plus de 10 millions d’euros de trop en remboursement des annuités de la dette de la ville. Tout le reste n’est que mauvaise politique politicienne.

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Politique politicienne en affaires

Publié le 14 juin 2019

M. Michel Destot a créé depuis le 13 décembre 2018 sa société privée de « soutien aux entreprises », dénommée MDC (Michel Destot Consultant), tout en étant devenu depuis le 24 novembre 2018, en tant que « Conseil en Entreprises et Collectivité », administrateur « indépendant » de la société anonyme GRT Gaz détenue à 75% par ENGIE (ex GDF Suez, Suez étant antérieurement Suez-Lyonnaise des eaux) qui a un chiffre d’affaires de plus de 1,8 milliards d’euros.

M. Michel Destot, qui a été PDG de Corys de 1989 à 1995 avant sa faillite et sa reprise par Tractebel – Suez, maire de Grenoble de 1995 à 2014, conseiller général de l’Isère de 1985 à 1995, et député de 1988 jusqu’au 20 juin 2017, retrouve donc ses partenaires de la Lyonnaise des eaux – Suez qu’il a voulu maintenir illégalement en 1996 comme gestionnaires des services publics de l’eau et de l’assainissement de Grenoble, et maintenir illégalement en 2010 et 2012 comme concessionnaires des services publics du gaz et de l’électricité de Grenoble en tant que principal actionnaire de Gaz et Electricité de Grenoble (GEG).

Politique politicienne

Publié le 7 juin 2019

L’augmentation des tarifs de l’électricité au 1er juin 2019 a surpris le gouvernement et les élus « En marche » à l’Assemblée nationale !!! Faudrait-il rappeler qu’il s’agit d’un service public national et que c’est aux parlementaires et au gouvernement de fixer les tarifs règlementés.  Depuis deux ans qu’ils sont aux affaires, ils découvrent enfin que les tarifs règlementés sont proposés par la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) qui est une autorité administrative indépendante à qui les pouvoirs publics ont confié ce travail et la fixation du tarif des réseaux. Le mode de calcul est très complexe, mais le gouvernement peut tout à fait ne pas suivre la proposition de la CRE. Aussi l’attitude du gouvernement est très politicienne en faisant croire qu’il ne peut pas bloquer cette augmentation et qu’il lui faut du temps pour changer le mode de calcul. En fait il vient au secours d’EDF qui est mal en point suite à ses décisions sur le nucléaire notamment les constructions des différents EPR en France et en Angleterre à Hinkley Point qui sont en train de la ruiner.

Politique politicienne

Publié le 24 mai 2019

Remise en cause du 80 km/h, ou l’art de se repasser la patate chaude ! Voyant que cette limitation à 80 km/h n’était pas populaire, le Président a reculé et le gouvernement a envoyé la patate chaude aux départements. Immédiatement le Président du Département de l’Isère (M. Barbier) s’est empressé, pour des raisons de pure politique politicienne, d’intervenir en expliquant qu’il avait gardé les panneaux 90 km/h et qu’il ferait passer la vitesse à 90 km/h sur les routes départementales si la loi le lui permet.

La loi à l’étude rappellera la règle de principe sur les 80 km/h qui demeurerait au niveau national, mais les présidents des conseils départementaux auraient le pouvoir de relever la vitesse maximale sur certains tronçons. Mais il y a des présidents de département un peu plus prudents que celui de l’Isère. Le Président de l’Association des Départements de France (ADF), M. Bussereau, demande au Premier ministre que la décision du Président de Département soit prise avec la possibilité de solliciter un avis du préfet ; il estime que la décision du Président du Département devrait être éclairée par l’ensemble des responsables de la sécurité routière.

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Publié le 19 mai 2019

Le gouvernement vient de prendre (le 15 mai) une ordonnance qui vise à autoriser les bailleurs sociaux qui le souhaitent à mettre en place, à titre expérimental, des loyers nettement plus faibles et dérogatoires pour les ménages les plus modestes arrivant dans le parc social. C’est bel et bon. Mais attention il ne s’agit pas d’un acte de solidarité nationale, donc payée par l’Etat, puisque cette diminution de loyer devra être payée par une augmentation de certains loyers pour des nouveaux locataires ou pour ceux qui changent de logement social ! Voilà la définition macronienne de la solidarité : les pauvres payent pour les pauvres !!! Encore un bel exemple concret du plan contre la pauvreté. A droite toute.


Selon la presse, un homme de l’Alliance citoyenne a participé à l’organisation d’une offensive de femmes qui se déclarent de religion musulmane, contre le règlement des piscines municipales de Grenoble. L’envahissement de la piscine des Dauphins le 17 mai est intolérable. Un règlement d’un lieu public est critiquable dès lors qu’il ne respecte pas les règles de droit. Il est inacceptable d’essayer de remettre en cause l’application stricte des règles de notre République dans un lieu public, pour des raisons religieuses. Rappelons que nous sommes une République laïque, meilleur garant de la liberté de culte de chacun et chacune. C’est l’un des fondamentaux de la Démocratie. Les piscines municipales sont un service public administratif non obligatoire (comme les cantines scolaires) et le règlement intérieur ne doit répondre qu’aux exigences d’hygiène de salubrité, de sécurité, et de trouble à l’ordre public (tranquillité publique, trouble aux bonnes mœurs…). Le règlement actuel interdit notamment les maillots couvrants (type « burkini ») pour des raisons d’hygiène, comme les tenues intégrales.

Politique politicienne

Publié le 3 mai 2019

Lors de sa conférence de presse, le Président de la République a fait beaucoup de déclarations générales mais très peu de proposition précises. Rien sur la grande pauvreté et quasiment rien pour la transition écologique et énergétique. Depuis le début du mandat, les personnes les plus pauvres ont été maltraitées puisqu’elles ne payent ni de taxe d’habitation ni d’impôts sur les revenus et donc leur pouvoir d’achat très faible n’est pas revalorisé. Et à l’autre bout les plus riches n’auront pas d’efforts à faire. Mais le plus inquiétant c’est sa déclaration sur les impôts : « Il me semble que la meilleure orientation pour répondre aux besoins de justice fiscale n’est pas d’augmenter les impôts de tel ou tel, mais plutôt de baisser les impôts pour un maximum de nos concitoyens, en particulier pour celles et ceux qui travaillent ». Désolé, mais notre Constitution (dont il devrait être le gardien) ne dit pas celamais « pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés. » Donc les impôts qui couvrent une partie des dépenses de l’administration devraient être calculés, notamment en fonction du reste à vivre des ménages (différences entre revenu et dépenses incompressibles, logement, nourriture, transports, santé), ce qui n’est pas du tout le cas. Donc « la meilleure orientation pour répondre aux besoins de justice fiscale » est de revoir l’ensemble du système fiscal pour le rendre conforme à la Constitution et prévoir un impôt négatif pour les ménages qui ont un reste à vivre négatif (inférieur à une valeur définie suivant la composition du ménage). La baisse des impôts proposée n’est que démagogie surtout à partir du moment où l’ISF n’est pas rétabli… Encore de la politique politicienne.


Décidemment la tête de liste en marche aux européennes fait très fort. Après sa perte de mémoire sur sa participation à une liste où apparaissait l’extrême droite lors de sa scolarité à Science Po Paris, elle dérape le 29 avril 2019 sur France Culture comme l’indique « Marianne » en rappelant son arrivée à la direction de l’ENA : « Disons les choses : je n’ai pas été accueillie avec des fleurs, en n’étant pas ancienne de l’ENA, femme de moins de cinquante ans, j’avais l’impression d’être une romanichelle quand je suis arrivée à la tête de l’ENA« . » Les choses sont effectivement dites ! Marianne rappelle que « « Romanichelle », donc, rien de moins. Un terme péjoratif désignant un membre de la communauté tsigane ou rom… Ballot, pour une candidate qui, dans la même émission, dénonce par ailleurs « la montée des nationalismes en Europe », prenant en exemple le « recul des libertés » et la montée de l’antisémitisme dans la Hongrie de Victor Orban. Or, devinez qui fait aussi l’objet d’une stigmatisation dans ce même pays ? La communauté rom ! ». Et quelques jours auparavant dans sa publication »L’Europe en BD« , elle banalise l’homophobie en faisant dire à un enfant : « Moi, je suis Polonais. Eh bien, deux garçons qui se marient, en Pologne, même pas en rêve !« . On savait que Macron voulait chasser à droite, il a bien choisi sa candidate.

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Politique politicienne

Publié le 19 avril 2019

Voilà que se met en place, en préparation de la prochaine élection municipale à Grenoble, un véritable bal des médiocres avec comme seul programme : contre l’ancien maire corrompu et contre le maire actuel. L’attelage regroupe de nombreux chevaux de retour de la politique locale, qui n’ont rien fait contre la corruption qui a sévi dans la ville entre 1983 et 1995, certains y ont même participé et leur seul ciment c’est de cracher sur la politique de la majorité municipale actuelle sans rien proposer comme alternative. Contrairement à ce qu’ils croient, la politique n’est pas une question de personnes mais de projets, de convictions et de sens du service public. Il n’est pas étonnant de trouver dans cette tentative de regroupement, des macronistes, des PS bien usés, des élus et ex-élus de droite, un ex-préfet…Mme Salat dernière élue PS au Conseil municipal, qui participe à ces réunions discrètes, est prise la main dans le pot de confiture, elle explique que se rencontrer n’est pas s’engager et qu’elle cherche toujours un rassemblement de gauche et de progrès !!! Les militants PS qui restent, devraient lui offrir une boussole pour l’aider à retrouver la bonne direction politique, qu’elle a perdue depuis bien longtemps. Comme renouveau de la politique on passera. Vu la vacuité de leurs projets, ces candidats s’entendront sur du vide. Ils auront bien du mal à choisir leur tête de liste, à moins qu’elle ne soit décidée d’en haut. Comme politique politicienne on ne fait pas mieux !

Politique politicienne

Publié le 12 avril 2019

M. Chamussy a de curieuses méthodes pour un élu qui siège depuis longtemps et devrait donc avoir intégré les règles de débat démocratique et équitables : en opposant qui ne conçoit son rôle que dans une posture …d’opposition sans propositions concrètes il ne cesse de faire flèche de tout bois contre la majorité, en infligeant au conseil municipal des « tunnels » d’intervention fort longs et souvent peu étayés. Ainsi dans la presse puis au dernier conseil municipal il a pris prétexte de la délibération sur la nomination de la nouvelle directrice de la régie du téléphérique pour mettre en cause la gestion de la crise du restaurant du téléphérique par le président de la régie (Pierre Meriaux) mais aussi par le maire, alors que s’agissant d’une régie à personnalité morale et autonomie financière seul le conseil d’Administration (CA) de la régie est habilité à prendre des décisions.

Et cela l’élu M. Chamussy ne peut l’ignorer… Mais il préfère attaquer sans motif plutôt que de poser ses questions à sa voisine de groupe, Nathalie Beranger, qui siège au CA de la régie et qui, elle, a eu toutes les informations en temps utile et n’a pas émis de critique sur la gestion de cette délicate transition entre restaurateurs !  

Mais il fait pire sur les réseaux sociaux : dernièrement il a mis en cause de façon répétée le président de la régie sur Twitter sans que ce dernier puisse le savoir à temps, ni lui répondre puisqu’il le « bloque » depuis longtemps. Ainsi M. Chamussy utilise toutes les méthodes possibles pour salir, faire du bruit plutôt que débattre sur la base de faits.

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Publié le 5 avril 2019

Après les agressions verbales incessantes contre la personne du maire de Grenoble, voici maintenant des agressions physiques contre un de ses collaborateurs. En manque de pensée et de projet construit et cohérent, de nombreux responsables politiques se contentent de la facilité de s’exprimer par des attaques contre les personnes ; du verbe aux coups il n’y a qu’un pas. Le niveau du débat politique à Grenoble est tombé très bas, démontrant que celles et ceux qui croient porter des alternatives en essayant de détruire des personnes n’apportent rien et il est souhaitable que les électeurs grenoblois réagissent en refusant ce genre de méthodes qui détruisent la démocratie et qui attaquent l’avenir de la ville. Il n’y a pas pire politique politicienne que ce type de choix destructeur.


Dans le journal de la Métro n°15 de mars 2019, dans l’article sur le covoiturage sur l’A480 page 3, on trouve des affirmations assez surprenantes et faisant partie des « fake news » à propos de l’A480. Pour la Métro « la vitesse sera limitée à 70 km/h de manière permanente sur la section centrale de l’A480 ». C’est faux puisqu’à tout moment le préfet peut changer cette limite par simple arrêté (rappel : la géométrie des voies est calée sur 90 km/h). Et deuxième inexactitude : « le réaménagement de l’A480 à 2 x 3 voies s’effectuera sur la même emprise ». Mais alors pourquoi il a fallu couper les arbres et récupérer des terrains qui n’étaient pas propriété de l’Etat pour réaliser cet élargissement ? Tout cela s’apparente à de la mauvaise politique politicienne.

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Publié le 22 mars 2019

La majorité de droite des conseillers départementaux de l’Isère ont une conception du droit très particulière. Dans la revue Isère-mag de mars, elle dénie le droit à des citoyens de contester devant la justice l’élargissement de l’A480. « Contre-vérités, recours juridiques dilatoires sur des points de détail, saturation de l’espace médiatique : la dictature de la minorité s’oppose par tous les moyens à l’intérêt général. » Le recours contre une décision administrative est un principe général du droit qui découle de l’article 16 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen qui fait partie du bloc constitutionnel.


La députée « En Marche » de Grenoble estime que la baisse des dotations aux collectivités a créé « une dynamique de transformation et d’efficience. » (Voir la Gazette des Communes le 19 mars 2019). Donc pour elle si les dotations de l’Etat aux collectivités étaient encore diminuées, cela rendrait les collectivités locales encore plus dynamiques. Et voilà comment on justifie l’austérité chez les « macronistes ».


Le PS grenoblois réapparait à l’occasion d’un tract. Va-t-on enfin savoir quelles sont ses propositions alternatives à celles de la majorité municipale puisqu’il est dans l’opposition et qu’il a voté contre tous les budgets de la ville, sans rien proposer de précis ? Non, tout continue comme avant : « le contexte de contraintes financières imposées par l’Etat (baisse de dotation…) nous oblige à faire des choix difficiles mais ne justifient pas ceux qui sont faits ». On n’en saura pas plus… Rappel, la baisse des dotations de l’Etat a été décidé par le gouvernement PS et la situation financière désastreuse des finances de la ville en 2014 a été laissée par la majorité municipale PS.

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Publié le 15 mars 2019

Nous avons assisté à une démonstration de la plus pure politique politicienne de la part de l’ancien maire corrompu de Grenoble (1983 – 1995) lors de l’émission sur France 3 le 10 mars 2019. Il a démontré qu’il n’avait pas saisi les changements importants opérés depuis son passage aux affaires et s’est présenté comme un grand vendeur d’illusions.

Il ne sait même pas qu’il existe maintenant une métropole qui a pris depuis le 1er janvier 2015 de nombreuses compétences et que le maire d’une commune ne peut pas tout faire et réaliser la plupart de ses promesses démagogiques. Par exemple contrairement à ce qu’il affirme, le maire n’est pas le premier responsable de la sécurité dans la ville. Il devrait relire la loi qui précise que les pouvoirs de police du maire sont effectués sous le contrôle du préfet. Il devrait aussi réapprendre les règles d’attribution des logements sociaux, ce n’est plus le maire qui attribue. Il est resté au clientélisme à outrance de son époque, qui a conduit à la mise sous tutelle de l’OPALE (ex ACTIS) qui était en cessation de paiement, la Ville et l’Etat devant renflouer l’organisme pour combler un trou financier de 140 millions de francs !

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Publié le 1 mars 2019

La députée « En marche » de Grenoble, Mme Chalas a l’art de savoir se mettre à dos de nombreux collectifs. Il y a eu les « gilets jaunes » et maintenant les syndicats de la fonction publique dans le cadre de la prochaine réforme de la fonction publique. Dans une interview à « Acteurs Publics » du 20 février 2019, elle déclare : “Nous aurons le courage de percuter le mode de fonctionnement des syndicats”. Et en plus elle les accuse de double langage ; en privé ils seraient pour la réforme et en public contre. Elle n’a peut-être pas encore compris qu’il fallait maintenant cajoler les corps intermédiaires… Son intervention tombe mal, car au même moment l’unité syndicale se fait contre cette réforme pour demander de suspendre le projet de loi : CGT, CFDT, Unsa, FSU, Solidaires, FA-FP, CFE-CGC et CFTC.

Politique politicienne

Publié le 22 février 2019

L’ancien maire corrompu (1983-1995) qui veut revenir aux affaires, s’énerve contre le maire actuel et essaye d’innover dans la transparence de la vie publique, lui qui était pour le mensonge, contre l’Etat de droit et pour l’oubli. Il explique que dans son équipe un ancien président du tribunal administratif fait des propositions pour améliorer la transparence dans les décisions publiques, notamment de créer une Commission d’Appel d’Offres (CAO) pour les marchés publics qui soit ouverte au public et présidée par un ancien magistrat. C’est tout à fait surprenant qu’un ancien magistrat qui connait le droit fasse de telles propositions. De la part du corrompu c’est tout à fait dans sa culture, le droit il ne connait pas et il l’a démontré à de multiples reprises au détriment des Grenoblois ; par contre pour la démagogie il est très performant. Il y a deux lourdes erreurs dans cette proposition :

  • la CAO est exclusivement composées de membres du Conseil municipal et présidée par le maire ou son représentant et en aucun cas par une personne extérieure même un ancien magistrat. M. Destot avait voulu faire présider une commission municipale consultative par un ancien magistrat, cela avait été annulé par la justice administrative.
  • les réunions de la CAO ne sont pas publiques, le président de la commission peut y inviter des personnalités compétentes sur le sujet traité avec voix consultative (article L 1411-5 du CGCT), elle se réunit à huit clos, sinon cela aurait pour objet de rendre public le contenu des offres des candidats, ce qui porterait atteinte au principe d’égal concurrence et de protection du secret industriel et commercial, ce qui est interdit par le droit européen.

Politique politicienne

Publié le 15 février 2019

L’ancien maire corrompu (1983-1995), habitué à la communication creuse, propose tout et n’importe quoi aux grenoblois, pour faire croire à un grand chambardement dans la politique municipale. Par exemple il propose de déplacer, l’Agence d’urbanisme, le siège de GEG, le siège de Eau de Grenoble, la Maison du Tourisme… Il faudrait lui rappeler que ces organismes ne dépendent plus de la ville de Grenoble ! Et les déplacer d’un endroit à un autre ne changera rien de leur activité. La grande illusion…