Archives de avril 2008

La première décision financière est le vrai symbole de la nouvelle majorité

Publié le 19 avril 2008

Au Conseil municipal du 4 avril 2008, sans que cela soit passé en commissions (puisqu’elles n’étaient pas mises en place), le maire propose une délibération augmentant fortement les indemnités de fonction des adjoints, des conseillers délégués et des conseillers municipaux. Seuls les 6 élus « Ecologie & Solidarité » ont voté contre, la droite UMP s’abstenant et les 44 élus de la majorité votant pour.

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Qui trop embrasse…

Publié le 17 avril 2008

Pas d’OGM dans mon assiette !…mal étreint.

A force de vouloir tout faire, on ne fait rien de bon.

Il ne faut pas vouloir courir plusieurs lièvres à la fois.

On pourrait décliner à l’envie la thématique : quand on se disperse, on n’est finalement nulle part.

Il faut dire que Michel Destot ne cumule pas à moitié (et du coup c’est sans doute la seule chose qu’il fasse complètement) : député, maire d’une ville de plus de 100.000 habitants, vice-président de la communauté d’agglomération La Métro, président du Groupement des Autorités Responsables de Transports Publics – Gart, président de l’Association des maires des grandes villes de France – AMGVF. Excusez du peu.

C’est sans doute ce qui explique que « notre » député-maire de Grenoble n’ait pas été présent à l’Assemblée Nationale le 9 avril 2008 pour le vote crucial en première lecture du projet de loi « relatif aux organismes génétiquement modifiés », et qu’il n’ait même pas pensé à laisser un pouvoir. C’est le seul des députés socialistes de l’Isère dans ce cas… (voir sur le site de l’Assemblée Nationale)

A l’impossible…

Les électeurs apprécieront !

Laurence Comparat

La nouvelle composition politique du conseil municipal de Grenoble

Publié le 10 avril 2008

La majorité municipale de 44 membres

Elle est organisée en groupes :

  • PS et apparentés : 20 dont 18 PS, 1 PRG et 1 MRC ; responsabilités : 1 maire et 10 adjoints PS et 6 conseillers délégués (4 PS, 1 PRG, 1 MRC) et 3 conseillers.
  • Société civile : 7 (dont 1 droite : Thiar). 4 adjoints et 3 conseillers délégués dont Thiar
  • Modem : 6 dont 3 adjoints, 2 conseillers délégués et un conseiller.
  • GO : 5 dont 2 adjoints, 2 conseillers délégués et un conseiller
  • PC : 4 dont 2 adjoints et 2 conseillers.
  • Démocrates (droite) : 2 dont 1 adjoint et 1 conseiller délégué.

La composante de droite pèse de manière importante dans la majorité : 9 personnes dont 4 adjoints et 4 conseillers délégués. Les trois élus de droite qui appartenaient à l’ancienne opposition ont tous une responsabilité dans l’exécutif !

L’opposition de droite 9 membres

2 groupes : un majorité présidentielle et un société civile

La minorité de gauche et écologique : 6 membres

Conclusion : La conséquence de l’ouverture à droite de M. Destot est que la droite n’a jamais été aussi forte depuis 1995 dans le conseil municipal.

Analyse électorale municipales et cantonales 2008

Publié le 8 avril 2008

La mauvaise participation, les électeurs de droite qui votent Destot, l’effondrement de la droite, le comportement des électeurs de GO et de la LCR : voici l’analyse des élections 2008.

Participation

Toujours aussi mauvaise. On aurait pu espérer que l’afflux massif de nouveaux électeurs allait les pousser à voter, visiblement ce n’est pas le cas.

Il y a un problème de compréhension : à quoi sert un conseil municipal et l’importance de l’élection municipale.

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Si c’est légal, est-ce pour autant conforme aux principes démocratiques ?

Publié le 6 avril 2008

La loi organisant les élections municipales a été construite sur une formule proportionnelle donnant une prime électorale à la liste majoritaire au premier tour ou arrivée en tête au second tour. Après des années où la liste majoritaire raflait la totalité des sièges, cette réforme est intervenue à la fin des années soixante-dix, afin d’introduire de la proportionnelle tout en maintenant une prime majoritaire (la liste arrivée en tête se voit attribuer automatiquement 50% des sièges) pour que les grandes communes urbaines restent « gouvernables ». C’est l’argument qui nous est servi habituellement.

A Grenoble, pour la première fois la liste arrivée en tête du second tour ne passe pas la barre des 50%. Cependant avec une minorité de 48% des voix, la liste nouvelle droite-gauche de Michel Destot obtient 74,6% des sièges. La vieille droite, avec 29,5, 15,3% des sièges et la gauche et les écolos, avec 22,5 % des voix, seulement 10,2% des sièges. C’est ce que l’on appelle, en France, l’équité démocratique. Lire le reste de cet article »

Atteinte à la démocratie : menace d’éviction de tout élu-e écologiste à la Métro

Publié le 3 avril 2008

Les nouveaux éluEs écologistes des communes de l’agglomération grenobloise, et le groupe des éluEs écologistes de la Métro pendant la période 2001-2008, mettent en cause l’absence programmée d’éluEs écologistes pour ce prochain mandat.

A lire sur le site de nos élu-e-s

Grenoble 2038

Publié le 2 avril 2008

Grenoble 2038 (2)Faire de la politique, ce n’est pas seulement gérer la cité, c’est aussi avoir un projet politique, une vision pour l’avenir d’une ville, d’une région urbaine, de la planète… Dans cette optique, et dans le cadre de la campagne des municipales 2008 à Grenoble, l’ADES, Les Verts et Les Alternatifs Grenoble ont commandé à Jean-Pierre Andrevon cette nouvelle illustrée : que serait Grenoble après 30 ans d’écologie et de solidarité en actes ? Un ouvrage toujours d’actualité après la campagne…

Jean-Pierre Andrevon a toujours vécu et travaillé à Grenoble. Il est aujourd’hui romancier, peintre, critique de cinéma (son site MySpace).

En 72, il a fait partie de l’équipe de LA GUEULE OUVERTE et, en 77, a intégré Grenoble-Écologie, ancêtre de l’ADES.

Il insiste pour que le présent ouvrage soit considéré comme une vision d’artiste, pas comme un programme politique.

A lire, à faire lire, à offrir…

Vous pouvez le télécharger par ce lien (9 Mo).

Refus des prélèvements d’ADN abusifs

Publié le 1 avril 2008

Mise à jour avril 2008

Depuis le passage de Nicolas Sarkozy au Ministère de l’Intérieur, le prélèvement d’ADN ne se limite plus aux crimes, mais est dégainé à tout va : manifestants anti-Minatec par exemple. Cette dérive constitue une atteinte aux libertés fondamentales, et un risque pour les justiciables, car plus on fait de tests, plus on risque de se tromper.

Un cas à Grenoble : les contre-plaquistes

Rappel des faits

À la veille de l’anniversaire de la « Semaine sanglante » (*), dans la nuit du 16 au 17 mai 2003, huit citoyens Grenoblois ont mené une action symbolique pour commémorer cet événement : ils ont remplacé les plaques de la rue Thiers par d’autres intitulées « Rue de la Commune de Paris », d’où leur nom de « Contre-plaquistes ». Arrêtés, ils sont restés en garde à vue pendant 16 heures.

Leur intention n’était pas de s’approprier ces plaques mais de les remettre symboliquement au maire de Grenoble. Un premier procès les a déclarés coupables de « vol aggravé » tout en les « dispensant de peine ».

Deux ans plus tard, ils ont été convoqués au commissariat de police pour prélèvement biologique en vue d’un fichage d’empreinte génétique. Ce qu’ils ont refusé.

Nouveau procès et condamnation à une amende de 150 € avec sursis. Pour le principe, ils ont fait appel.

Leur recours s’est tenu le jeudi 31 mai 2007.

Dans le jugement rendu le 5 juillet, la Cour d’Appel de Grenoble les a relaxés.

Mais le 10 juillet, le Procureur général près de la Cour d’Appel leur a notifié son pourvoi en cassation « contre l’arrêt rendu par la Chambre correctionnelle de la dite Cour ».

L’arrêt de la Cour de cassation

Nous venons d’apprendre que dans son arrêt, la Cour de Cassation vient de rejeter le pourvoi du Procureur général de la Cour d’Appel de Grenoble : le jugement – la relaxe de cinq « Contre-plaquistes » – prononcé le 5 juillet 2007 par la Cour d’Appel de Grenoble, est donc définitif.

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