Suite à l’échec du débat public initié par 7 ministères, le mot « nano » semble disparaître du vocabulaire des décideurs, car il fait peur. Mais les programmes nanos restent et se développent.
Maintenant la mode est d’insister sur les développements autour des énergies notamment renouvelables.
A Grenoble ce sont les mêmes qui sont aux commandes : Jean Therme, qui a initié les développements des nanotechnologies à grande échelle, est devenu le « Monsieur énergie renouvelable » du CEA.
Pour profiter des fonds du plan campus et du grand emprunt est avancé le projet GreEN-ER, à coté de Minatec et de Nanobio, dans le cadre de l’opération GIANT sur le polygone scientifique. Encore une manière de détourner l’argent qui aurait dû aller en priorité sur le campus de Saint Martin d’Hères. Il s’agit d’afficher un pôle mondial énergie-matériaux avec écoles d’ingénieurs et laboratoires de recherche. Ce pôle sera réalisé dans le cadre d’un partenariat public privé pour démarrer en 2014.

Le journal Le Monde du 30 avril 2010 a consacré un dossier à la sécurité dans les stades de foot et l’exemple de ce qui se passait à Grenoble faisait l’objet d’un article très intéressant. Une carte indiquait aussi que durant la saison actuelle de ligue 1, c’est à Grenoble qu’il y a eu le plus d’incidents lors des matchs. Depuis le début de la saison 2009-2010 ce sont 3000 policiers qui ont été mobilisés pour assurer la sécurité des matchs du GF38 ! Mauvais pour le rayonnement de Grenoble !