L’ADES a tenu une conférence de presse le 31 mai sur les risques d’exclusion et de marquage communautaire que pourrait entraîner la nouvelle option sans viande sur les menus des cantines à la demande de minorités cultuelles, option arrêtée en secret par la majorité droite-gauche à Grenoble après un simulacre de concertation, en contradiction avec le règlement du service en vigueur. L’ADES rappelle qu’il ne faut pas se tromper de priorités : l’urgence est de renforcer et d’améliorer sans distinction l’accueil d’un maximum de scolaires aux cantines qui sont saturées.
Cette conférence de presse a eu pour résultats immédiats :
- D’apprendre que la décision, foulant aux pieds le principe de laïcité, avait déjà été prise pour la rentrée scolaire prochaine et ceci sans aucun débat préalable au Conseil municipal. C’est devenu une habitude sur de très nombreux dossiers, notamment ceux qui pourraient faire apparaître des divisions dans la majorité.
- De faire reconnaître par l’adjoint à l’éducation que les pressions existaient comme avant, ce qui confirme ce que nous disions : la nouvelle majorité a finit par céder aux pressions cultuelles, contrairement à la majorité précédente.