détail de l’article paru dans Le Rouge & le Vert n°109
Rappel historique
L’histoire de l’économie grenobloise est marquée par le fameux triptyque « Université recherche industrie ». L’ordre des termes n’est pas quelconque :
C’est abord la formation universitaire qui irrigue la recherche publique, en premier lieu la recherche académique (fondamentale et appliquée) et ce dans tous les domaines. La diversité des thématiques de recherche a toujours été une caractéristique de la région grenobloise, même si certaines disciplines se sont plus développées que d’autres (exemple la physique avec les grands instruments européens). Grenoble a été en pointe pour les transferts de technologies de la recherche vers l’industrie. Les collectivités locales se sont contentées jusqu’aux années 2000 de permettre le développement des université et l’implantation des laboratoires. L’Etat pilotait la formation et la recherche amont en apportant d’importants crédits de fonctionnement et d’équipement. Grenoble a su, mieux que d’autres agglomérations attirer les financements publics par l’implantation de l’ILL puis de l’ESRF.
La présence du CEA et de son évolution (dénucléarisation) avec le développement du LETI a accéléré les potentialités de R et D dans certains secteurs, notamment la microélectronique.
La rupture
Le financement par les collectivités locales, de Minatec a présenté une rupture avec ce modèle grenoblois. Pour la 1ère fois, les collectivités se sont substituées à l’Etat pour financer massivement des constructions de laboratoires et même une entreprise de location de salles blanches (SEM Minatec).
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