Archives pour le mot-clef ‘ZAC Flaubert’

Mounier, ça tourne en eau de boudin…

Publié le 11 février 2011

Les dernières décisions : le recteur applique à la lettre les recommandations du Président Queyranne (PS), qui a trompé ses collègues élus en leur laissant croire qu’il suivrait la position de la commission ad hoc qui avait retenu les propositions des médiateurs (vous suivez ?).

Il n’y aura que 3 classes de secondes à la rentrée 2011, c’est un recul par rapport à la proposition des médiateurs, et les BTS disparaissent du site. Actuellement il y a 850 élèves qui dépendent de Mounier, à la rentrée il n’y en aurait plus que 460 et en 2013 plus que 300. C’est inacceptable. Mais le maire de Grenoble se répand dans les médias en se félicitant de cette solution, décidément il aura eu tout faux sur ce dossier.

Quand les incendiaires essayent de jouer aux pompiers

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Le maire oublie la plus élémentaire déontologie à propos d’une question orale

Publié le 3 décembre 2010

Conformément au règlement intérieur du Conseil municipal, le groupe des élus Ecologie et Solidarité pose une question orale au maire de Grenoble sur ce qui se passe dans le dossier du lycée Mounier. Quelques jours avant le Conseil municipal, le maire se permet, sans l’autorisation de l’auteur de la question, d’envoyer le texte de la question à la presse et sous-traite aux présidents des groupes de la majorité une réaction pour essayer de discréditer la question en leur demandant d’envoyer un communiqué de protestation à la presse.

Lors du conseil du 29 novembre, le maire ne répond pas aux questions posées, expliquant qu’il ne s’agit pas d’un tribunal.

Voici les termes exacts des questions posées par écrit plusieurs jours avant par G. Kuntz. Tout un chacun pourra juger s’il s’agit d’un tribunal ou des questions légitimes demandant des mises au point précises.

« Monsieur, le Maire, pouvez-vous rassurer les parents, personnels et lycéens au sujet de la sécurité du lycée Mounier ? Pouvez-vous confirmer avoir demandé au Président de Région de surseoir au jury de concours de maitrise d’œuvre de la reconstruction du lycée ? Quel est le projet sur la ZAC Flaubert que vous mettez en avant aujourd’hui ? Quand enfin le conseil municipal, qui a voté la création de la ZAC Flaubert sans ce projet, pourra t-il en débattre  à partir des données que nous vous avons demandées sans les obtenir en particulier sur la pollution de ce site ? »

Ce n’est qu’à la deuxième question que le maire a répondu, en apportant un démenti, pas de réponses sur les autres…

Lycée Mounier, des semaines cruciales

Publié le 26 novembre 2010

Le collectif Mounier occupe le Lycée pour maintenir la pression. Ils occupent 24h sur 24 un préfabriqué à l’intérieur du lycée et ont obligé le proviseur à une grève forcée en obstruant l’escalier menant à son bureau, ceci afin de faire pression sur le rectorat étrangement muet.

Les grandes manœuvres politiques se poursuivent. Le maire fait semblant de soutenir les Mounier, tout en répétant qu’il a une solution dans la ZAC Flaubert (en face de la Maison de la Culture), où un nouveau lycée pourrait être construit. La conseillère générale PS du canton 6 lui emboite le pas. Mais ni l’un ni l’autre n’interviennent de manière claire et déterminée auprès du Président de la Région. Le maire prétexte de sa non compétence sur ce dossier (le lycée est de la compétence de la Région), mais il se trouve très compétent pour monter en secret l’opération d’un nouveau lycée à la ZAC Flaubert et intervenir auprès du Président de la Région pour faire stopper la réhabilitation du lycée Mounier.

Si le lycée Mounier n’est pas maintenu sur le site, ce sera clairement à cause du maire de Grenoble et de sa majorité qui ne le contredit pas, c’est le moins qu’on puisse dire.

Nous attendons aussi que la majorité régionale s’empare de ce dossier et qu’elle ne laisse pas son Président s’enfermer dans une position indéfendable. Les présidents de tous les groupes d’élus de la majorité régionale ont demandé au Président que soit assurée une rentrée 2011 normale à Mounier, pour l’instant ils n’ont pas été entendus. Le Président Queyrane vient de nommer un médiateur dans ce dossier. A suivre.

Autopsie d’un communiqué

Publié le 26 novembre 2010

Dans un communiqué de presse récent intitulé « Ne pas fermer les portes du dialogue » à propos du lycée Mounier, le maire de Grenoble précise entre autres « …mon rôle n’est pas de défendre le périmètre du lycée E. Mounier ». Une affirmation qui pour une fois a le mérite de la clarté. On avait bien pressenti depuis le début cette tendance à vouloir déplacer le lycée hors du site actuel dans la perspective d’une reconstruction, en voilà la confirmation. Pour autant M. Destot considère que son rôle est « de prendre en compte les attentes de toute la population grenobloise » l’a-t-il consultée pour cela ? A vrai dire, pas vraiment. Mais curieusement, si d’aucuns n’ont pas d’idées sur ces attentes, lui les connaît et de plus, il les détaille en trois points.

D’abord « La promesse de la reconstruction du lycée sur site ou à proximité pour conserver des établissements à taille humaine et rester présents sur cette partie du territoire communal… » . Comme indiqué précédemment, et puisqu’il ne défend pas le « périmètre du lycée », on en conclut que ce sera la proximité, donc sur la ZAC Flaubert dont il souligne tout l’intérêt un peu plus avant dans son communiqué.

Deuxième point : « Le maintien d’une « entité Mounier » pendant la phase transitoire pour conserver l’essentiel de l’équipe pédagogique et assurer la continuité des projets les plus marquants ». De quelle phase transitoire est-il question ? Surement pas de celle qui permettrait le maintien sur site puisqu’on ne conserverait que « l’essentiel de l’équipe pédagogique ». Quant à ceux qui ne figurent pas dans « l’essentiel », ils savent ce qui les attend au même titre que les projets les moins « marquants ».

Troisième et dernier point : « La qualité du dialogue entre les acteurs réunis de manière large dans le groupe projet ». Avec ce qui précède on peut être assuré que la qualité du dialogue a toute les chances d’être au rendez-vous.

Enfin, après avoir évoqué la possibilité de construire un établissement sur la ZAC Flaubert, M. Destot envisage « la définition d’un projet de lycée expérimental qui serait la préfiguration du nouveau lycée livré en 2015 ou avant ». Expérimental ? L’information aura sans doute échappé au maire de Grenoble, mais ce lycée existe déjà, et depuis de nombreuses années, c’est le lycée E. Mounier.

Lycée Mounier : le Président de la Région décide la fermeture à petit feu…

Publié le 19 novembre 2010

Plus on avance dans ce dossier, plus on s’interroge sur les vraies raisons qui ont conduit le Président de la Région à vouloir fermer ce lycée.

Aucune des raisons motivant sa décision dans la lettre aux parents du 27 septembre 2010 annonçant la fermeture prochaine, ne tient.

Le collectif Mounier a fait réaliser une expertise indépendante sur l’état des bâtiments et la question de sécurité qu’ils pourraient poser. Ils ont pris un cabinet d’expertise de haut niveau, le cabinet Lamy SA expertise dont les conclusions sont les suivantes :

« A la lumière de la lecture de tous les rapports d’expertise fournis, nous sommes en accord avec la totalité de leurs conclusions.

    1. Les fissures sont causées par des phénomènes d’instabilité de l’assise argileux
    2. Il faut continuer la surveillance au niveau des joints de dilatation, des fissures et des fractures.
    3. Le risque principal est la chute d’éléments de parement pierre. Sur cette question, des éléments de protection étaient installés tout le long des façades cotées rue.

A aucun moment dans aucun des rapports, il n’a été préconisé la fermeture totale des bâtiments D ou E.

L’effondrement de la structure est hautement improbable à court terme (comprenons 5 ans), en l’absence d’un épisode de retrait/gonflement affectant les sous-couches argileuses du terrain d’assise et de signes précurseurs affectant la superstructure.

Un contrôle continu et précis de l’évolution des désordres sur la superstructure est déjà mis en place.

En l’état des désordres et sans nette évolution future, nous estimons possible d’exploiter les bâtiments tel qu’actuellement définis c’est-à-dire sur la totalité du bâtiment D et sur la partie sud du bâtiment E, pour une durée d’au moins 5 ans. »

Cet expert conclut, comme les autres experts, qu’il n’y a pas de problème de sécurité à moyen terme, c’est à dire dans les 5 ans à venir. Il y a donc possibilité de reconstruire par tiroir sur le site.

Le maire de Grenoble, interprétant à sa façon ces expertises, estime que les bâtiments se détériorent au point de devenir dangereux (Les Nouvelles de Grenoble décembre 2010), mais il n’a même pas déclenché un début de procédure de péril et n’a pas convoqué sur place une commission de sécurité pour avis. Que cache donc toute cette mise en scène ?

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