Archives du 11 janvier 2013

La solution tant attendue du jeu des Vœux 2013 !

Publié le 11 janvier 2013

De ces balades, tôt dans la ville, il y a de quoi s’époumoner, y a-t-il ville plus polluée pour attraper une grasse toux ?

Dans mon casque, une musique bien choisie : Bertignac, une compil au diapason me berçait en plein frimas. Songeant, dans une odeur de forsythia revigorante, à l’état de notre bon vieux Grenoble, je m’imbibai et tout me vint à l’esprit.

Retrouver une vraie ville est un vrai défi. Or à songer uniquement à sa réélection est une piètre occupation.

Que Grenoble court à sa perte, est vraiment le cadet de leurs soucis. Chacun peut s’en apercevoir.

Nous dénombrons une quantité de problèmes assez drus. On pourrait ne pas en piper mot tel est le festival, l’ininterrompue liste de couacs.

Mais sans passer du temps à far fouiller, comment ne pas citer ces projets qui font splach car mal conçus ; du cri foireux d’Alpexpo, de la hausse des taxes à la triste parodie de démocratie participative, projet olympique flambard, le béton, l’omnipotence des nanos…

Que faire ? Mener ces ânes à bout de longe via les boulevards ? Non ! Sans quolibet, tournons-nous vers l’avenir… mettons-nous à réfléchir, on peut retourner la situation. Cette réflexion de fond, nous l’alimenterons en 2013, ce 2013 que je vous souhaite plein d’accolADES, sans tomber malADES, cher(e)s camarADES !

On aura donc reconnu par ordre d’apparition : Destot, Monery, Grasset, Siebert, Pilaud, Masson, Thiar, Baïetto, Fioraso, Népi, Noblecourt, Bron, Motte, Vallini, Safar, Lachcar, Crifo, Salat, de Longevial(l)e, Betto, Chiron.

Félicitations à un citoyen grenoblois du secteur 3 qui a trouvé toute les réponses en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire, faisant même remarquer que le nom de l’adjoint à l’immobilier prenait deux « L » ! Reconnaissons humblement que l’insertion de ce nom a pu paraître capillotracté, mais ne devait pas induire le lecteur en erreur. Certains diront qu’il y a en réalité 21 noms. Exact mais le premier était déjà donné et n’entrait pas en ligne de compte. Il fallait donc bien trouver 20 noms.  L’ADES renouvelle ses vœux de bonne année 2013 à l’ensemble de ses attentifs lecteurs.

Les arbres qui cachent les affaires

Publié le 11 janvier 2013
Disparition des arbres sur le site du futur hôtel

Disparition des arbres sur le site du futur hôtel

D’un coup d’un seul, on a fait place nette en abattant encore une quarantaine d’arbres (ceux-là n’étaient pas malades) à l’angle de la rue Hoche et du Boulevard Gambetta, et ici comme ailleurs, certains diront encore que c’est pour la bonne cause. Sur cet emplacement destiné initialement à « un équipement public structurant » (culturel, social, espace vert…) dans le cadre des aménagements de la Caserne de Bonne, et après quelques péripéties (voir notre article du 8 avril 2011), les engins de chantiers sont entrés en action. Au regard de leur absence de réaction, les habitants comme les Unions de Quartiers semblent se satisfaire de ce que le promoteur privé SAS VINCI Immobilier ampute le Parc Hoche de quelques 1300 m2 pour y implanter un Hôtel 4 étoiles de 138 chambres avec locaux d’activités en rez de chaussée dont l’ouverture est envisagée en mars 2014. Un hôtel haut au double sens du terme, en gamme et par sa dimension, 26 m de hauteur environ ce qui conduira à fermer un peu plus la vue et l’accessibilité du public au parc.

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La situation financière de Grenoble est bonne

Publié le 11 janvier 2013

tirelireLa situation financière de la ville de Grenoble n’a jamais été aussi bonne depuis plus de 20 ans. Un gros effort de redressement a été entrepris à partir de 1995 par les majorités de gauche et écologiste après le passage dévastateur de la corruption. La situation s’est améliorée années après années sans augmentation nette des taux des impôts. En 2009, il n’y avait donc nul besoin d’augmenter violemment les impôts. La majorité gauche-droite a préféré le confort à la sobriété et la plupart des Grenoblois ont subi douloureusement cette cure.

Voici un survol de l’évolution de la situation financière de Grenoble qui montre cette évolution vers une situation financière qui s’améliore au fil des ans.

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Où l’on reparle de GEG

Publié le 11 janvier 2013

Le syndicat CGT des salariés de l’énergie de l’Isère a publié un communiqué suite au conseil municipal de Grenoble du 22 octobre 2012 qui avait décidé de confier pour 30 ans, à la SEM GEG la délégation des services publics du gaz et de l’électricité de Grenoble.

Dans ce communiqué le syndicat prend position contre un retour en régie municipale avec un raccourci bien rapide :

« Le fait que GEG se soit depuis longtemps développée à l’extérieur du secteur Grenoblois, le retour à une régie municipale serait vécue comme un véritable repli qui aurait des impacts indéniables sur l’emploi, les usagers et sur la qualité du service public. »

Il est très curieux qu’un syndicat de salariés se fasse une image aussi fausse des réalités de la régie à personnalité morale qui est un véritable établissement public local, étant à la fois lié intimement à la commune et autonome dans sa gestion. Une régie municipale pourrait sans aucune difficulté reprendre toutes les activités de GEG, en direct pour le service public « règlementé » et par l’intermédiaire de filiales pour les autres activités. Il n’y aurait aucun impact négatif sur l’emploi, ni sur le statut des salariés de GEG.

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Les « Ateliers Populaires d’Urbanisme » au travail à la Villeneuve

Publié le 11 janvier 2013
Tous droits réservés (photo GK)

Tous droits réservés (photo GK)

Les ateliers populaires d’urbanisme (APU) à la Villeneuve se sont mis activement au travail. Créés par un collectif d’habitants pour participer au projet de rénovation urbaine, ils réunissent de manière régulière des habitants du quartier de toutes générations pour travailler sur leurs besoins et leurs envies de réhabilitation, accompagnés par des intervenants extérieurs, architectes, urbanistes, consultants.

Suite à la dernière réunion fructueuse de décembre, 4 ateliers ont été lancés. Un groupe « réhabilitation des logements » (voir plus bas), un groupe cadre de vie axé sur les aménagements du Parc (notamment un jardin), un autre pour les équipements qui a travaillé particulièrement sur la réhabilitation de l’école des Buttes et qui élabore un contre projet à celui de la mairie. Le quatrième est consacré à la défense du patrimoine.

Une permanence d’échange a lieu tous les troisièmes jeudis du mois à 17H au Patio. Exceptionnellement celle du 17 janvier se déroulera à La Cordée au pied du 40 galerie de l’Arlequin.

Le groupe de travail « réhabilitation des logements » s’exprime dans le tract d’alerte suivant :

REHABILITATION DES LOGEMENTS DE LA GALERIE DE L’ARLEQUIN

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L’avenir de la Métro

Publié le 11 janvier 2013

Lors des vœux, le Président de la Métro a évoqué l’année 2013 et l’avenir de la Métro.

En 2013, la Métro devrait accueillir les 5 petites communes des Balcons sud de la Chartreuse : Le Sappey-en-Chartreuse, Mont-Saint-Martin, Proveysieux, Quaix-en-Chartreuse et  Sarcenas.

Il y aura la mise en place d’un nouveau syndicat des transports, rassemblant la Métro, le Grésivaudan et le Voironnais, le Département et la Région, ce qui devrait résoudre les illégalités actuelles du SMTC.

Le Président souhaite un élargissement des compétences et missions de l’agglomération dans les domaines suivants : la culture, le sport, la gestion de l’eau, le tourisme, la jeunesse, la politique de la ville et la lutte contre les discriminations… Tout un programme !

Il serait important que ces questions soient mises au débat public avec des scénarios sur les conséquences financières et l’évolution de la fiscalité de la Métro et des communes. Il ne faudrait pas rééditer le coup des ordures ménagères où la quasi-totalité des communes avait transféré d’importantes charges à la Métro sans baisser leurs impôts du même montant. Les habitants avaient alors subi une augmentation brutale de leurs impôts locaux dès 2005 à travers la taxe d’enlèvement des ordures ménagères.