Archives du 22 octobre 2010

Lycée Mounier : la mobilisation doit se poursuivre et s’amplifier

Publié le 22 octobre 2010

Si les résultats sont positifs ils demeurent encore insuffisants.

La détermination des enseignants, des personnels, des élèves, de leurs parents fait évoluer les positions du maire et du président de la région dans le bon sens, mais rien n’est acquis. Si les positions des responsables politiques évoluent plutôt favorablement il ne faudrait pas oublier que le rectorat poursuit son projet de déploiement des enseignants, des élèves et des personnels dans d’autres établissements. Il est urgent d’agir à ce niveau pour arrêter ce projet de l’administration rapidement. Il est de la responsabilité du Président de la région et du maire d’intervenir fermement auprès du rectorat pour arrêter ce projet, d’autant plus que c’est le Président de la région qui a démarré toute cette opération.

L’ADES soutient la position non négociable du collectif Mounier : pas de fermeture, pas de redéploiement, la rentrée 2011 au lycée Mounier, après une expertise indépendante sur la sécurité.

Le 18 octobre, un communiqué du Président de la région précise :

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Les factures du chauffage urbain toujours excessives

Publié le 22 octobre 2010

On pouvait espérer que les communes et la Compagnie de Chauffage auraient enfin corrigé les tarifs du chauffage urbain à la baisse. Encore raté !

Dans un nouvel avenant au contrat de concession, elles se contentent de mettre en place un système de lissage de l’évolution des tarifs lorsque les coûts de l’énergie augmentent ou diminuent fortement. Mais globalement les tarifs seront toujours trop élevés.

Lors du conseil municipal de Grenoble du 18 octobre, le rapporteur de la majorité sur ce dossier a raconté des bêtises et des contrevérités. Pour lui la CCIAG est fondée de faire de la marge afin de pouvoir investir. Mais ce qu’il oublie ou ne sait pas c’est que la marge excessive faite par la compagnie de chauffage (8 M€ en 2008/2009 !) est calculée après investissements et toutes les charges prévues par la convention de délégation de service public. Cette marge ne sert donc pas au service public de chauffage urbain mais à augmenter les dividendes aux actionnaires et à payer des impôts sur les sociétés, ce qui n’améliore pas le service rendu !

De plus, le maire a refusé aux élus écologistes les informations leur permettant de voter en connaissance de cause sur les formules d’indexation des tarifs, ce qui entache d’illégalité la délibération adoptée par la majorité municipale.

Hébergement d’urgence, l’Etat n’assume pas ses responsabilités

Publié le 22 octobre 2010

A juste titre le département, soutenu par le CCAS de Grenoble, proteste contre l’inaction de l’Etat face aux demandes pressantes d’hébergement d’urgence, surtout devant le froid qui arrive. L’Etat engage des moyens très insuffisants à ce sujet alors que les demandes augmentent fortement suite à la décision de faire de Grenoble un des centres de dépôt des demandes d’asile. Le déblocage des fonds pourrait permettre la mise en place de locaux d’urgence pour répondre à la situation dramatique de nombreuses familles.

GF 38, des élus de Grenoble mettent le doigt dans l’Index

Publié le 22 octobre 2010

La ville de Grenoble serait-elle appelée pour ce qui n’est pas de sa compétence ?

Le mardi 19 octobre, le Dauphiné Libéré rend compte d’une interview de l’adjoint au maire A. Pilaud à propos de l’avenir de la société privée GF38.

On y apprend que l’actionnaire japonais Index ne serait plus opposé à une ouverture du capital.

Il faut rappeler que le sport amateur est reconnu d’intérêt général par la loi et qu’en conséquence une commune peut participer à son développement et lui apporter des subventions. Par contre la loi interdit à une collectivité publique d’apporter une aide à un club sportif professionnel qui est un organisateur de spectacle sportif, activité qui n’est pas reconnue d’intérêt général. Cela n’a pas l’air de gêner l’adjoint au maire, ni d’ailleurs le maire, qui apportent une aide claire à cette entreprise privée jusqu’à s’ingérer dans sa mutation.

« La ville ne se désintéresse pas du tout du foot et veut devenir, l’acteur principal des mutations du club. Les années précédentes nous étions déjà intervenus discrètement notamment pour qu’Index respecte ses engagements auprès de la DNCG. On est le sherpa du sauvetage et de l’évolution du club. On a certes aucune légitimité. Mais on a l’histoire, le stade et la connaissance de l’ensemble des réseaux pour nous ». Précision, le stade fait partie du domaine public de la Métro et non de la ville, la Métro appréciera cet accaparement de la Ville de Grenoble.

« Nous avons beaucoup travaillé avec les dirigeants du GF38 et d’Index pour que le club ne se trouve pas en cessation de paiement. Avec un certain nombre d’employés fidèles nous avons donc travaillé à faire rentrer des recettes sur des choses dues. » Si la Ville pouvait avoir la même sollicitude avec les associations qui interviennent dans l’action sociale…

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GO se fait encore des illusions !

Publié le 22 octobre 2010

Le nouveau président du groupe des élus de GO Citoyenneté de Grenoble a constaté la nouvelle donne politique avec trois pôles à gauche : le Front de Gauche, le PS et Europe Ecologie. « Il va falloir arriver à travailler avec chacun de ces pôles, à les relier les uns aux autres ». Le problème c’est que GO a participé activement à la construction de la majorité droite-gauche (avec une partie de la droite liée au corrompu) qui a remplacée la majorité de gauche et écologiste du mandat précédent. Les écologistes sont donc dans l’opposition par la volonté du PS, du PC et de GO. Il faudra que GO explique par quel miracle il pourrait changer cette donne politique. Pour jouer les entremetteurs il faudrait au moins avoir une certaine neutralité, ce qui n’est pas le cas. D’autant plus que ce président indique « il faudra bien se parler, mais c’est vrai aussi qu’Europe-Ecologie est plus ouvert que les écologistes grenoblois » ! Or Europe Ecologie est largement présent dans le groupe des écologistes à la Ville… Le président des élus GO serait-il atteint de myopie politique ?

Tour de France : la Grande Boucle se dope avec l’argent du contribuable

Publié le 22 octobre 2010

Le 23 juillet 2011, Grenoble accueillera une étape du tour de France. Grenoble participe donc au Tour de table du groupe Amaury sport organisation (ASO), la société propriétaire du Tour de France.

La dépense pour la ville est estimée pour l’instant à 200 000 €. Mais comment cette décision a été prise ? Le Maire a expliqué « nous travaillons sur ce dossier depuis plus d’un an ». Evidemment, comme d’habitude cette décision a été prise en contradiction totale avec les règles normales de décision d’engagement d’argent public. En début de mandat, le maire a reçu délégation permanente du conseil municipal pour certains actes, mais pas celui-là. De plus, les subventions de la Ville de Grenoble à la société ASO le sont à une société qui réalise des bénéfices de plus de 30 M€ grâce à ces subventions publiques.