Archives du 15 octobre 2011

Quoi de neuf à l’UMP 38 ?

Publié le 15 octobre 2011

Comme attendu, Julien Polat est nommé chargé de mission départemental de l’UMP 38 par J.F. Copé et le comité départemental de l’UMP 38 n’aura pas son mot à dire !

La main mise des anciens amis du maire corrompu est nette. J. Polat devient le numéro 2 de la fédération. Les trois vice-présidents sont : Thierry Kovacs (proche collaborateur du corrompu), Yannick Neuder (maire de Saint Etienne de St Geoirs, un farouche partisan de Center Parcs et fustige « ces écologistes qui sont contre le progrès ») et Jean-Pierre Girard (conseiller municipal d’opposition à Bourgoin Jallieu, élu sur la liste de Charles Millon aux régionales de 1998 qui avait fait alliance avec le Front National).

Voila donc l’UMP38 reprise en main par la droite dure qui va entrer de plain pied dans la campagne présidentielle de Sarkozy et qui va se déchirer pour désigner ses candidats aux élections législatives, notamment sur la 1ère circonscription (Grenoble – Meylan…).

A noter le retour au conseil régional et au conseil municipal de Grenoble de Fabien de Sans Nicolas, longtemps absent suite à un accident survenu à Paris lorsqu’il travaillait pour Estrosi quand celui-ci était ministre.

L’ouvrier de la 25ème heure

Publié le 15 octobre 2011

Il n’est jamais trop tard pour faire croire que l’on peut bien faire. Au risque que la crédibilité en prenne un sérieux coup. A l’exemple de la droite municipale grenobloise qui par la voix de M. Chamussy, fustige la majorité municipale sur son attitude à l’égard du collectif « Vivre à Grenoble » que nous soutenons depuis le début. Il se dit choqué par les déclarations des adjoints à l’immobilier et à la Démocratie Locale, qui dit-il, semblent mépriser la démarche du Collectif. Rappelons que le Collectif est né de deux constats principaux : l’absence de démocratie de la majorité municipale et sa propension à densifier à outrance dans tous les secteurs de la ville quel que soit le projet d’urbanisme en cours. On ne reprochera pas à M. Chamussy de prendre partie pour les habitants par voix de presse. Mais peut-être que les habitants concernés auraient aimé l’entendre avec ses amis de droite s’exprimer en tant qu’élus dans le cadre du conseil municipal, ce qu’ils n’ont jamais fait. De là à penser que la « sortie » de M. Chamussy relève de la récupération, il n’y a qu’un pas que les habitants pourraient franchir allègrement. Pour nous, évidemment, c’est déjà fait.

Attention aux fausses annonces sur la dette de la ville

Publié le 15 octobre 2011

Le journal du dimanche (JDD) a fait une annonce alarmante sur les dettes des grandes villes : http://www.lejdd.fr/Economie/Actualite/Le-palmares-des-villes-de-plus-de-100.000-habitants-les-plus-endettees-403463/

« La bombe est amorcée. Dans une relative opacité, des centaines de villes sont en proie à un endettement fulgurant. La faute aux emprunts toxiques distribués par des banques peu scrupuleuses, à la naïveté de certains élus et à des projets trop ambitieux. La facture s’annonce salée pour les contribuables : le surcoût s’élèverait à 6 ou 7 milliards d’euros. D’autant que les intérêts de certains prêts vont exploser à la fin  de l’année. »

« Le JDD publie la liste noire des villes de plus de 100.000 habitants les plus endettées.

Les dix villes de plus de 100.000 habitants les plus endettées (dette par habitant sur l’année 2010).

1 Saint-Etienne : 2.158 euros.
2 Marseille : 2.118 euros.
3 Argenteuil : 2.026 euros.
4 Perpignan : 1.999 euros.
5 Montreuil : 1.889 euros.
6 Reims : 1.792 euros.
7 Tours : 1.741 euros.
8 Grenoble : 1.707 euros.
9 Rouen : 1.578 euros.
10 Nîmes : 1.386 euros. »

Mais ce qu’oublie de dire le JDD, c’est que la situation de Grenoble n’est pas alarmante, notamment en raison des recettes de fonctionnement bien plus fortes et d’une capacité d’autofinancement meilleure que la moyenne des grandes villes. La dette qui avait beaucoup augmenté sous le règne du corrompu s’est stabilisée à un niveau tout à fait compatible avec les capacités financières de la Ville, même si la majorité n’avait pas augmenté les impôts.

Voici un tableau qui résume la situation. La comparaison est faite entre les grandes villes de plus de 100 000 habitants appartenant à une intercommunalité à fiscalité propre :

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Tarifs du chauffage urbain, ni justes, ni solidaires

Publié le 15 octobre 2011

Le conseil municipal devrait se prononcer lundi 17 octobre sur un nouvel avenant au contrat de concession qui fixe de nouveaux tarifs pour le service public du chauffage urbain.

La délibération est inscrite le plus tard possible (en 56ème position sur 62 !), alors qu’il s’agit d’un dossier qui fait polémique depuis des années dans la ville et l’agglomération.

Contrairement à ce qui avait été promis au « collectif des usagers pour un chauffage urbain juste et solidaire », il n’y a pas eu réponses à leurs questions précises et pas de discussion ouverte sur ces nouveaux tarifs. Le collectif a demandé aux élus de ne pas voter cet avenant.

Encore une fois il s’agit d’une décision bricolée, qui va baisser un peu les tarifs, qui reconnait qu’en 2008 il y a eu des erreurs, mais qui oublie de faire la transparence sur les comptes d’exploitation de ce service et n’envisage pas de rembourser les surfacturations des années précédentes.

Mercredi 12 octobre, l’ADES a tenu une conférence de presse qui fait le point sur ce dossier et rappelle qu’un service public n’est pas une machine financière servant à multiplier les capitaux des actionnaires ; mais le maire et le 1er adjoint en charge de ce dossier, laissent faire, ce qui n’a rien de surprenant et correspond bien à l’image de cette majorité qui a oublié les principes élémentaires de la solidarité.

Primaires socialistes – Analyse à Grenoble

Publié le 15 octobre 2011

La très forte participation des citoyens sympathisants de gauche est riche d’enseignements.

A Grenoble, 8 999 électeurs se sont déplacés. Par rapport aux 83 069 inscrits cela peut sembler un peu faible (11%) mais si on compare avec les votes exprimés lors des élections régionales de 2010, c’est comparable (94%) au nombre de voix qu’avait obtenu la liste PS au 1er tour : 9 539 voix !

On observe les mêmes comportements électoraux que pour des élections locales, avec une plus faible participation dans les bureaux de vote les plus populaires (exemple Village Olympique qui n’a que 6,4% des inscrits comme votants).

Mais les électeurs du PS ne sont pas les seuls à s’être déplacés. Beaucoup d’électeurs de gauche et écologistes sont allés voter.

En effet dans 5 bureaux de vote où le vote PS est fort (dépasse 50 % du score de la gauche et écologistes aux régionales), le taux de votants par rapport au vote PS aux élections régionales est plus faible que la moyenne avec 72 % au lieu de 94 %. Dans 8 bureaux de vote où le PS est plus faible à gauche (41% de la gauche) c’est le contraire il y a un plus fort taux de vote par rapport au vote PS des régionales : 111 %. Donc de nombreux électeurs de gauche et écologistes qui n’ont pas voté PS aux régionales ont participé à ces primaires. Le vote de ces électeurs profite à Aubry et à Montebourg.

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Qui trop embrasse…

Publié le 15 octobre 2011

A propos des primaires socialistes, M. Destot (député, vice-président de la Métro, président de l’association des maires des grandes villes de France…) se dit très satisfait de leur déroulement à Grenoble. Et on peut le comprendre, non seulement sa championne, Martine Aubry, y arrive en tête  mais, déclare-t-il «…nous avons pu organiser de nombreuses rencontres et réunions publiques avec les habitants ». Et puis de ce premier tour de scrutin il tire les enseignements suivants « une grande attente de changement, notamment social et moral des 2,5 millions d’électeurs de gauche… » Une attente de changement social et moral qui semble aussi être celle des grenoblois de gauche. Et l’on se prend à rêver que ce soutien inconditionnel de Martine Aubry après avoir été celui de DSK, reprendrait tout à coup sa casquette de maire à plein temps et organiserait de vraies rencontres, des réunions publiques avec de vrais débats et une écoute attentive des habitants sur les projets en cours, ou encore sur le projet de budget 2012 dont le vote doit intervenir en décembre, bref ! qu’il montrerait enfin de l’intérêt pour sa ville. Oh ! pardon, le deuxième tour a lieu dimanche prochain ? ensuite, il y a les campagnes successives, présidentielles et législatives ? Oui bien sûr, alors Grenoble dans ces conditions…

Appel à manifester à la mémoire des manifestants algériens massacrés le 17 Octobre 1961 à Paris

Publié le 15 octobre 2011

Comme chaque année, de très nombreuses associations, syndicats et mouvements politiques -dont l’ADES- appellent à manifester, lundi 17 OCTOBRE 2011 à 18h à Grenoble place Edmond Arnaud (quartier Très-Cloîtres) et JETTERONT UNE FLEUR DANS L’ISÈRE à la mémoire des manifestants algériens massacrés le 17 Octobre 1961 à Paris

Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers de travailleurs algériens et leurs familles ont manifesté à Paris pour le droit à l’indépendance de l’Algérie, pour leur droit à l’égalité et à la dignité, contre le couvre-feu raciste qui leur était imposé. Ce jour-là et les jours suivants, plusieurs centaines d’entre eux furent massacrés, jetés dans la Seine ou gravement blessés par des policiers déchaînés sous les ordres du préfet de Paris Maurice Papon.

Le combat est loin d’être fini…

La politique de l’Etat français devient ouvertement discriminatoire envers les étrangers, avec ou sans papiers, et les déclarations provocatrices de ministres en exercice se multiplient. Des cérémonies en hommage aux activistes de l’OAS sont célébrées avec le soutien du plus haut niveau de l’Etat. En ces temps de crise sociale, ils stigmatisent les jeunes des quartiers populaires.

Tout cela est lourd de dangers pour la démocratie.

Il est temps que le gouvernement français renonce à souffler sur les braises du racisme et qu’il reconnaisse les crimes commis pendant la colonisation.

Du 17 octobre 1961 à 2011, un même combat des peuples

Révolutions en Tunisie et Egypte, actions de masse dans tout le monde arabe, indignés de Grèce, d’Espagne et d’Israël, mobilisations en France, Flotille de la Liberté et lutte du peuple palestinien, …

Le combat pour la dignité, la justice sociale, la démocratie et la liberté, est toujours d’actualité et est partagé par tous les peuples.

Manifestons pour

  • exiger que l’État français reconnaisse sa responsabilité dans les massacres liés à la colonisation, notamment dans celui du 17 octobre 1961
  • condamner les complaisances vis à vis de l’OAS et des nostalgiques de l’ordre colonial;
  • affirmer le droit des migrants à vivre en France dans la dignité et sans subir de discriminations;
  • refuser les discours xénophobes, racistes, colonialistes ;
  • Être solidaires des combats des peuples pour leurs droits.

Propositions pour des tarifs justes et solidaires pour le service public du chauffage urbain

Publié le 15 octobre 2011

Conférence de presse du 12 octobre 2011

Le service public communal du chauffage urbain est géré dans des conditions particulières à Grenoble. (cf. annexe 1 en fin d’article).

Depuis des années, les tarifs du chauffage urbain sont contestés car ils sont injustes tant d’un point de vue social qu’écologique. Ils sont même irréguliers, et pas moins de quatre recours en annulation de la légalité des tarifs ont été déposés pour excès de pouvoir. Illégalités toujours devant le Tribunal administratif qui tarde de manière anormale à les juger (le premier, qui demande l’annulation de la hausse de 11% des tarifs en 2004 date de début 2005 !).

Il aura fallu une mobilisation exemplaire de nombreux usagers regroupés dans « le collectif pour un chauffage urbain juste et solidaire » et les fédérations de locataires pour qu’enfin le maire de Grenoble daigne bouger.

En juin 2011, le maire de Grenoble admet enfin que les tarifs sont exagérés, et que les marges financières de la Compagnie de Chauffage sont excessives, alors qu’il soutenait l’inverse en 2008. Le maire annonce qu’un nouvel avenant (le 7ème) au contrat de délégation de service public avec la Compagnie de Chauffage et que les tarifs vont être revus à la baisse pour limiter la marge avant impôts (les profits) de la société Compagnie de Chauffage, sur le service public du chauffage urbain, entre 1 à 2 M€ par an.

Pour ce faire, la majorité municipale a demandé à un cabinet privé (le même qui avait déjà formulé les propositions erronées de 2008) de lui faire des propositions pour une nouvelle tarification. Le cabinet PÖYRY assisté d’ACTI-conseil a rendu son rapport le 30 août 2011 proposant de revoir les modalités d’indexation des tarifs en fonction des coûts des énergies et proposant une baisse d’environ 8 % des tarifs nominaux. Un deuxième rapport de ce cabinet remis le 20 septembre précise les baisses de tarif en diminuant un peu moins la partie proportionnelle (6%) et un peu plus la partie fixe (10%), soit encore une diminution de 8% en moyenne. Le cabinet a supposé que la puissance tarifaire restait constante.

Les 6 communes délégantes sont appelées à voter de nouveaux tarifs par avenant à la convention de concession de délégation de service public afin que ceux-ci soient mis en place le 1er novembre 2011. Le Conseil municipal de Grenoble se prononcera le 17 octobre 2011. Certaines communes s’interrogent et ne voteront peut-être pas l’avenant proposé car il reste de nombreuses zones d’ombres dans ce dossier.

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