Archives du 15 avril 2011

Les élus écologistes organisent une discussion sur le thème des déplacements

Publié le 15 avril 2011

Débat public : les élus écologistes (Verts, ADES, Alternatifs) organisent une discussion sur le thème des déplacements

Mardi 19 avril, à 20h30, salle de l’association AMAL
57 Avenue Maréchal Randon, en face du musée de Grenoble (arrêt Notre Dame – Musée Tram B)

Après l’heureux abandon du projet de rocade nord, nous avons subi cet hiver le plus long épisode de pollution forte jamais enregistré. Prouvant par là que ce n’est pas d’infrastructures routières dont nous avons besoin, mais de régulations et de nouveaux modes de transports.

  • Comment éviter l’élargissement de l’A480 voulu par l’Etat et le Conseil Général de l’Isère ?
  • Quelles seront les conséquences sociales de la « Zapa » qui va être expérimentée à partir de 2012 pour limiter la circulation des véhicules les plus polluants et suffira-t-elle à limiter notre exposition à la pollution ?
  • ou faudrait-il expérimenter un péage urbain, qui génèrerait ainsi des ressources nouvelles ?
  • ces ressources pourraient-elles servir à expérimenter de nouveaux modes de transport, comme le transport par câble, ou à consolider l’existant dans un contexte de baisse des financements pour le transport en commun ?
  • Comment préparer le prochain Plan de Déplacement Urbain ?

L’avenir de la Métro se prépare en catimini

Publié le 15 avril 2011

Les grandes manœuvres se déroulent loin du regard des citoyens et pourtant la transformation de la Métro en communauté urbaine est à l’ordre du jour. Pour ce faire il faut atteindre le seuil fatidique de 450 000 habitants, d’où la recherche effrénée de communes à intégrer dans la nouvelle communauté.

Il y aurait de nombreux avantages à la transformation de la Métro en communauté urbaine : une intégration intercommunale beaucoup plus forte avec des compétences élargies, l’urbanisme enfin géré à un niveau plus pertinent, la gestion de l’eau en plus de l’assainissement… Et en contrepartie une dotation de l’Etat à la Métro beaucoup plus forte (environ 11 M€ de plus).

Tout ceci serait bel et beau si cela se passait en toute transparence et suite à un débat démocratique.

Malheureusement l’Etat joue son petit jeu et les grands élus le leur, et certains sont déjà en train de se partager les places…

Le Préfet de l’Isère doit rendre le 22 avril son projet de Schéma Départemental de Coopération Intercommunale (SDCI). Le schéma doit être arrêté avant le 31 décembre 2011, après avis de la commission départementale de coopération intercommunale (CDCI), qui dispose de quatre mois pour émettre un avis. La CDCI a été mise en place en mars 2011 par le Préfet et comprend des représentants des communes, des établissements publics intercommunaux, de syndicats intercommunaux, des élus départementaux et régionaux.

Le Mercato est ouvert et la recherche des communes à agréger autour de la Métro pour atteindre le seuil de 450 000 habitants va bon train. Des communes des massifs de Belledonne, du Vercors et de la Chartreuse sont approchées, ainsi que du Voironnais et du Grésivaudan et du Sud de Grenoble.

Le fonctionnement de la communauté urbaine sera-t-il plus démocratique que celui de l’actuelle Métro ? Rien n’est moins sûr, puisqu’il n’y aura pas d’élection particulière des conseillers communautaires. Leurs noms seront simplement indiqués sur les listes lors des élections municipales, ce qui n’implique pas la présentation de programmes de gestion de la communauté. A moins qu’après 2012, si un nouveau gouvernement de gauche et écologiste, touché par la grâce démocratique, décide que les conseillers intercommunaux soient enfin élus au suffrage direct sur des programmes politiques…

Par contre, contrairement à la Métro actuelle, la représentation des communes se fera à la proportionnelle de leur population (sauf pour les petites communes qui auront d’office un représentant).

A suivre…

Foyers logement pour personnes âgées, suite…

Publié le 15 avril 2011

Le Conseil d’Administration du Centre communal d’action sociale CCAS vient d’adopter les évolutions pour les foyers logements pour personnes âgées. Seul le représentant du groupe Ecologie et Solidarité a voté contre après avoir proposé des amendements qui ont été refusés.

Il a été décidé de réunir les foyers du Lac et des Gentianes en un seul établissement, malgré les protestations des résidents et de leurs familles. Le foyer à fermer sera choisi en juillet par le maire qui laisse faire. Fermeture confirmée du restaurant à Notre Dame et aux Alpins ou Montesquieu.

Les réunions avec les résidents, dites de concertation, promises lors du dernier Conseil municipal, se borneront à leur faire avaler les couleuvres puisque les décisions ont été prises.

Les résidents et les familles actuellement à La Villeneuve  (une centaine) sont très inquiets.

Le constat de départ du CCAS « baisse de la demande » est une base erronée. Désormais personne n’est admis au Lac ou aux Gentianes (entrées bloquées et risque de déménager dans les 3 mois) : la baisse de la demande est organisée.

Le CCAS recherche des économies à tout prix et le service rendu passe après. Pourtant les réalités budgétaires du budget annexe des foyers logement ne sont pas inquiétantes à court terme, il y a donc le temps pour décider.

A Grenoble, l’habitude est de décider avant et de discuter après ! Encore une fois, la majorité démontre son incapacité à élaborer des politiques construites avec les habitants.

La politique sociale de la majorité municipale n’est pas à la hauteur de la situation, elle devrait être discutée de manière ouverte et ne pas être enfermée dans le bunker du CCAS. Si il y avait un vrai maire dans la ville centre, il prendrait une initiative forte pour que l’ensemble des politiques sociales dans l’agglomération soient réexaminées avec tous les partenaires publics, associatifs et les usagers.

La collecte des déchets, le service se dégrade mais la TEOM augmente

Publié le 15 avril 2011

Les habitants de Grenoble vont devoir payer à la fin de l’année une taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM) très très élevée. Pourtant le service rendu n’est pas meilleur. La Métro  a décidé de financer par la TEOM le traitement des ordures ménagères en plus de la collecte.

Dans le même temps des déchetteries ferment et la grande déchetterie Jacquard du quartier Alliance va être déplacée, pour laisser la place à une opération immobilière importante (une de plus…). Le projet qui a été présenté au Conseil consultatif du secteur 4 – CCS4 consiste à déplacer/remplacer la déchetterie de la rue Jacquard par une nouvelle déchetterie encore plus grosse, située entre la rue Balzac et la rue des Alliés, à côté de l’entreprise de matériaux de construction Richardson. Cette nouvelle déchetterie comporterait 17 bacs de grande taille accessibles aux particuliers, auxquels s’ajouteraient une dizaine d’autres bacs en réserve. Une « ressourcerie » pourrait être associée pour la remise en état et la revente des objets ayant une certaine valeur.

Ces projets posent plusieurs problèmes, au niveau de la circulation, au niveau de la taille et de l’attractivité de la déchetterie, et de la construction d’immeubles hauts et forte densification  :

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Charité bien ordonnée commence par soi-même

Publié le 15 avril 2011

Quoi de mieux pour assurer sa promotion que de créer soi-même l’outil adéquat. Pourrait-on le dire de Stéphane Gemmani qui a crée officiellement en 1992 l’association… « Stéphane Gemmani » ? Il n’y aurait là rien d’extraordinaire si l’on faisait abstraction du paradoxe de cette association qui a pour vocation d’apporter une aide et un soutien aux exclus de la société. Alors un homme au service d’une cause, ou l’inverse ?

Personne ne pourrait lui reprocher ses bons sentiments, mais il y a d’un côté les professionnels silencieux, travailleurs de l’ombre, et de l’autre, lui qui fait savoir, communique et médiatise. A l’instar de son blog-notes sur le web où le commerçant à la vocation de travailleur social contrariée qu’il est s’est concocté une petite hagiographie toute à sa gloire. On y lit qu’il est de manière totalement désintéressée, de tous les combats au service des plus défavorisés, se qualifiant de « porc-épic » face aux institutions sociales en place. On notera qu’au delà de l’animal, un porc-épic est une personne revêche, irritable. Devenu en 2008, conseiller municipal Modem, délégué accessibilité, prévention et préconisation sociale, S. Gemmani a une haute idée de l’action politique qui à ses yeux « doit être pure et ambitieuse… pourvoyeuse de moyens d’actions pour les autres et non pas de moyens financiers pour soi » ou encore « nous sommes là pour servir et non pour nous servir ». Qui pourrait lui reprocher des propos aussi généreux ? Personne et pourtant il y a un « hic ». Comme beaucoup, S. Gemmani verse dans la tendance fort répandue ces dernières années, qui consiste à confondre ses « affaires personnelles » avec le mandat que lui ont confié les électeurs. Des dérives et des confusions de genres, entre intérêt personnel et intérêt général, dont la plupart des auteurs ne mesurent même plus, l’extrême gravité. Ainsi, récemment, cet élu a utilisé les moyens de la ville (secrétariat, papier à en-tête…) pour adresser à ses collègues élu-es, un courrier accompagnant une affiche grand format en quadrichromie, dans le cadre d’une campagne de communication sur l’action de Vinci-Codex-association S. Gemmani. Si l’ambition de l’intéressé est intacte, la pureté de l’action politique revendiquée et l’un des grands principes de la gestion publique de séparation de l’ordonnateur et du comptable se sont perdus en cours de route. Du même coup, il a ignoré que lorsqu’un élu est décideur dans une association et qu’il octroie à cette dernière, grâce à sa position d’élu, des avantages en nature ou en espèce, il peut être poursuivi pour « gestion de fait ».

Utiliser l’argent public et les moyens municipaux alors qu’il en a l’interdiction, c’est exactement ce qu’a fait S. Gemmani, élu de la majorité municipale, au profit de son association. Preuve, qu’en dépit des belles déclarations, des élus de cette majorité manquent de l’éthique la plus élémentaire. Le maire s’en préoccupe-t-il ?

L’université de Grenoble et l’excellence, une position critique bienvenue

Publié le 15 avril 2011

En 2008 a été lancé à Grenoble GUI (Grenoble Université de l’Innovation) pour répondre à l’appel à projet lancé par le Ministère sur les opérations campus ; et maintenant il faut aller plus loin avec GUI+ (Grenoble Alpes Université de l’Innovation, GUI+), cette fois en réponse à l’appel à projet « Grand emprunt ». A chaque fois au niveau national beaucoup d’appelés mais peu d’élus, la concurrence entre les universités s’exacerbe ; avec au niveau local à Grenoble l’active complicité des collectivités locales, Ville de Grenoble et Métro en tête.

Une réflexion critique de syndicats de l’enseignement supérieur et de la recherche engage le débat de fond sur l’avenir de l’université et de la recherche grenobloise. Voici le communiqué intersyndical sur les initiatives d’excellence du Grand emprunt.

L’ « excellence » doit être portée par ses acteurs !

Les équipes présidentielles du site se félicitent de la présélection du projet « GUI+ » dans le cadre de l’appel d’offre « Initiatives d’excellence » (Idex), par lequel le gouvernement veut faire émerger 5 à 10 « campus d’excellence ». Un projet qui regroupe notamment les 5 universités de Grenoble et Savoie, le CEA Grenoble et le CNRS.

Nos organisations syndicales, si elles sont heureuses de trouver dans cette présélection une reconnaissance de la qualité de l’enseignement et de la recherche que toute la communauté grenobloise met en œuvre ne peuvent partager totalement cet enthousiasme, car tant le principe même des Idex que la structure porteuse du projet grenoblois nous posent plusieurs problèmes de fond.

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