
Les Mounier au rectorat (photo GK)
Dernière nouvelle, le ministère de l’éducation nationale vient de faire appel du jugement du 24 novembre 2011 du Tribunal administratif de Grenoble qui donnait raison aux Mounier. Le Conseil régional qui en a la prérogative, n’avait pas autorisé le Président à réduire la capacité d’accueil du lycée. J.J Queyranne qui a pris cette décision seul, n’a donc pas pu faire appel du jugement. Ce refus opposé au Président par le Conseil Régional est un acte démocratique : le délibératif rappelant à l’exécutif quelles sont les limites de ses compétences.
Le Ministre, pour le compte du Recteur, n’a pas ces difficultés. Il essaye de réécrire l’histoire en expliquant que le Recteur a pris la décision de modifier le district de desserte (les collèges qui dépendent d’un lycée) du lycée Mounier de manière autonome et indépendamment de celle du Président de la Région de diminuer la capacité d’accueil de l’établissement. Il va avoir du mal à en convaincre la justice vu les écrits et les déclarations du Recteur depuis septembre 2010, lorsqu’il signait avec JJ. Queyranne le fameux courrier annonçant la fermeture du lycée Mounier à la rentrée 2011. Le ministre de l’éducation nationale affirme que le Recteur est compétent en sécurité des bâtiments, ce qui n’est évidemment pas la loi et était nié par le recteur lui-même dans ses écrits antérieurs. Il va falloir qu’ils harmonisent leurs arguments.