« Tandis que médias ou responsables politiques nationaux réactivent le mythe du “laboratoire grenoblois” pour imaginer une recomposition de la gauche, les acteurs locaux insistent sur la nécessité d’un travail de long terme — qui ne peut se résumer à un rapprochement des appareils — et sur la formulation de réponses claires, tangibles, voire audacieuses », écrivait Le Monde diplomatique en mai dernier (« Le Rouge et le Vert » s’écrit à Grenoble).
D’où viennent les courants citoyens, écologistes ou autogestionnaires de Grenoble ? Comment le rassemblement a-t-il pu se construire et la campagne devenir gagnante ? Quelles priorités, quelles difficultés et contradictions pour les prochains mois ? Quelles leçons en tirer hors de la cuvette grenobloise ?
Analyses de Simon Labouret (Institut d’études politiques de Grenoble) et Philippe Descamps, journaliste au Monde diplomatique.
Témoignages de Martine Jullian, Alain Denoyelle (Réseau citoyen), Enzo Lesourt (Europe Écologie les Verts), Vincent Comparat (ADES) et Alain Dontaine (Parti de Gauche).
Débat avec le public.
Jeudi 12 juin, à 20 h 15 Maison des Associations de Grenoble 6, rue Berthe-de-Boissieux.


– M. Destot a créé son nouveau club de réflexion « Initiatives à Grenoble » qui s’est réuni au Plateau. Il y a été accueilli par « son ami » (sic) Hassen Bouzeghoub, directeur du Plateau qui était candidat sur la liste Safar aux élections municipales et qui a œuvré avec excès sur le quartier Mistral pour cette liste, sans le succès attendu. Quel est le but de ce cercle de réflexion ? Réunir « tous ceux qui souhaitent continuer à défendre le modèle grenoblois que nous avons développé et qui a permis à Grenoble de poursuivre la belle histoire qui est la sienne… Cette belle histoire ne pouvait tomber en désuétude… Si Grenoble mérite mieux, tout reste encore à accomplir pour faire vivre le modèle grenoblois… Avec le souci de rassembler aux côtés de nos amis qui œuvrent avec Jérôme Safar à la Ville et à la métropole. Pour redonner espoir ». Cela ressemble beaucoup à un cercle d’anciens vieux combattants, qui n’ont pas compris ou refusent de comprendre pourquoi ils ne sont plus aux commandes. « Grenoble mérite mieux » ! Selon Michel Destot, il serait donc le seul à pouvoir diriger cette ville. Le peuple qui s’est prononcé nettement en faveur de la Liste du Rassemblement aurait donc manqué de clairvoyance. On peut en déduire que ces personnes sont des adeptes de la phrase de Bertolt Brecht : « ne serait-il pas plus simple … de dissoudre le peuple et d’en élire un autre ? ».
Les élus du Parti Socialiste au Conseil général de l’Isère ont choisi leur candidat à la présidence du Conseil général. Il s’agit d’Alain Cottalorda, ancien maire de Bourgoin-Jallieu, qui a été préféré à Gisèle Perez (conseillère générale de Grenoble 6). Il ne devrait pas avoir de difficulté à se faire élire président lors de la prochaine réunion du conseil général puisque le PS a la majorité à lui seul. Il s’agit d’un proche d’A. Vallini, il y a donc fort à parier que malheureusement ce ne sera pas le changement dans la politique suivie.
Le résultat des élections municipales à Grenoble a fait la une des médias. Des analyses ont été produites par des politologues, notamment localement par Simon Labouret, chercheur à Sciences-PoGrenoble.
La politique économique de la majorité municipale précédente, menée notamment par G. Fioraso, partait du postulat que les innovations issues des high-tech étaient la solution privilégiée pour créer de nouvelles richesses. Nous avons toujours douté de ce postulat et il serait temps d’en vérifier la réalité.
Le nouveau bureau du SMTC a été mis en place le 5 juin. C’est le Grenoblois Yann Mongaburu, Vice-Président Métro aux déplacements qui a été élu président. Il va devoir accélérer la mise en place du PDU qui n’existe plus depuis des années et la restructuration du SMTC avec le passage en métropole.