
Le 24 septembre, le collectif de l’Étoile ferroviaire de Veynes a fait un communiqué plutôt positif sur l’avenir de la ligne à condition que les promesses se transforment en actes.
« En rendant publiques il y a deux semaines les données techniques de la ligne Grenoble-Gap qui montrent que le montant des travaux urgents à réunir est dérisoire, le Collectif de l’étoile ferroviaire de Veynes espérait mettre fin au jeu de patate chaude auquel se livraient jusqu’à présent les acteurs institutionnels du dossier. C’est chose faite avec la double promesse de l’État et de la Région AuRA formulée la semaine passée. D’un côté, le secrétaire d’État aux transports Jean-Baptiste Djebbari a déclaré dans le Dauphiné libéré : « si chaque partie prenante est volontaire pour aller vers un aménagement de voie, l’État prendra pleinement sa part ». De l’autre, la Région AuRA a affirmé au Collectif être prête à faire de même. Grenoble Alpes Métropole et le Département de l’Isère avaient déjà annoncé (et chiffré) leur engagement. En principe, le comité de pilotage prévu en préfecture de Gap ce jeudi 26 septembre sous l’égide du préfet de Région PACA devrait donc enfin programmer les travaux qui permettront de faire circuler non seulement les TER, mais aussi le train de nuit Paris-Briançon (quand le tronçon Valence-Gap sera fermé pour travaux pendant neuf mois en 2021).


Une nouvelle étude menée par des équipes de recherche de Météo-France, du CNRS et de l’Irstea a ajusté en zone de moyenne montagne les projections climatiques les plus récentes. Cette étude a simulé l’évolution de la neige dans le massif de Chartreuse (1500 m).
Le congrès des élus de la montagne (ANEM) s’est déroulé à Forcalquier les 19 et 20 octobre ; un sénateur et des élus régionaux et locaux ont profité de l’occasion pour éditer une lettre ouverte à l’ensemble des élus de la montagne en les appelant à arrêter les investissements dans les canons à neige, chers à M. Wauquiez et la majorité régionale.
Ces dernières semaines, les Grenoblois ont été abreuvés de documents accusant le maire de tuer les services publics en faisant des économies. Provenance de ces documents : le PS, le PC et certains syndicats. Or jamais à aucun moment ils n’indiquent la source des difficultés et de l’austérité imposée à Grenoble et à toutes les autres communes : les baisses violentes des dotations de l’Etat décidées par le gouvernement et le Président de la République. Quand on ne s’attaque pas aux vraies causes on loupe la cible. Politique très politicienne !
Corinne Morel Darleux, conseillère régionale d’Auvergne Rhône Alpes (RCES) et Pierre Mériaux, conseiller municipal délégué à la Montagne (Grenoble) critiquent la nouvelle politique montagne du Président de la Région. Voici des extraits de leur courrier qui explique pourquoi ils n’ont pas participé au congrès de l’Association nationale des élus de montagne (ANEM) des 12 et 13 octobre à Saint-Dié-Des-Vosges.