Archives pour le mot-clef ‘Politique droite-gauche’

Politique politicienne

Publié le 8 avril 2022
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Voilà qu’un des lieutenants d’Alain Carignon essaye de se repeindre en centriste de droite. M. Pinel conseiller d’opposition de la liste de Carignon est nommé délégué général de l’Union des Démocrates Indépendants (UDI) de l’Isère. N’oublions pas que l’ancien maire corrompu avait fait démissionner les premiers de sa liste (surtout des femmes) pour permettre à M. Pinel (11ème de la liste) de venir l’épauler au conseil municipal. N’oublions pas que M. Pinel a été licencié du poste de directeur régional du Comité national d’action sociale pour l’Ile de France. La justice enquête pour des faits d’escroquerie au préjudice de ce comité. Il avait utilisé ce titre de directeur régional, qu’il n’avait plus, pendant la campagne électorale de l’élection municipale à Grenoble en 2020; la déontologie ne l’a jamais gêné.

Le président du SMMAG polémique inutilement

Publié le 8 avril 2022

Le président du SMMAG, M. Laval règle ses comptes avec la majorité grenobloise dans un long article du quotidien régional du 2 avril. Il déclare que « les élus grenoblois ne sont pas le nombril du SMMAG. » C’est effectivement la seule vérité exprimée dans cet article, puisque c’est lui le nombril de ce syndicat qui a viré à droite lors des dernières élections municipales.

Politiquement à droite, macroniste de moins en moins caché, il a essayé, en vain, à la dernière élection départementale de bloquer l’élection des écologistes sur le canton de Grenoble-Saint Egrève.

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Politique politicienne

Publié le 1 avril 2022
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Lors d’une question orale au conseil municipal du 28 mars, Mme Boer (groupe de droite de l’ancien maire corrompu), a reproché au maire de Grenoble, de ne pas lutter contre la prostitution ni contre les trafics de stupéfiants. Comme d’habitude ces élu-es se lancent dans des diatribes inefficaces démontrant leur incompétence concernant ce que peut faire un maire. La justice a annulé un arrêté d’un maire voulant lutter contre la prostitution car c’est de la compétence de l’Etat. Ce serait la même sanction si au nom de la tranquillité publique, un maire prenait un arrêté contre un trafic de stupéfiants. Dans les grandes villes où il y a une police nationale, de ce fait les pouvoirs de police du maire concernant la tranquillité publique sont réduits et limités à la lutte contre les bruits de voisinage. Ceci est rappelé par le Conseil d’Etat : « Le soin de réprimer les atteintes à la tranquillité publique, tel qu’il est défini au 2º de l’article L. 2212-2 et mis par cet article en règle générale à la charge du maire, incombe à l’Etat seul dans les communes où la police est étatisée, sauf en ce qui concerne les bruits de voisinage. »


Le 17 mars, le Département de l’Isère (majorité très à droite) a donné un avis, très mou, sur le projet de plan de protection de l’atmosphère. Un des paragraphes de cet avis critique les zones à faible émission (ZFE) en expliquant doctement que « les restrictions d’accès pour les véhicules les plus polluants sur des périmètres à faibles émissions (ZFE) doivent être analysées au regard de leur impact sur l’organisation des déplacements, de leur coût et de leurs conséquences sociales pour les publics concernés (minima sociaux, artisans, PME, …) ». Visiblement les élu-es qui votent une telle déclaration devraient vite réviser les lois qui définissent les ZFE car elles sont faites pour réduire dans la zone définie les concentrations de dioxyde d’azote et de particules fines. Elles doivent donc être analysées au regard de leur impact sur la santé et sur les émissions de gaz à effet de serre et non au regard de ce que dit le département. Par contre il faut examiner les compensations à apporter pour maintenir une mobilité correcte pour toutes celles et tous ceux qui doivent qui ne pourront plus utiliser leur voiture pour se déplacer du fait de l’interdiction et ces compensations doivent être socialement équilibrées.

Politique politicienne

Publié le 25 mars 2022
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Chaque jour démontre que le président de la région L. Wauquiez n’est pas un vrai républicain. Il a été obligé par le tribunal administratif de Lyon d’appliquer la loi sur les informations à mettre sur le site internet de la Région, mais maintenant, beaucoup plus grave, il annonce qu’il va exercer des représailles sur la commune de Grenoble si elle arrête un règlement de ses piscines qui ne lui plairait pas. La Constitution, qu’il ne connait pas, rappelle en son article 72 qu’«aucune collectivité territoriale ne peut exercer une tutelle sur une autre. »

Cette volonté hégémonique du petit Jupiter d’Auvergne-Rhône Alpes doit être combattue par tous les républicains qui se respectent.

Politique politicienne

Publié le 18 mars 2022
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Entre 2015 et 2020, la France a livré des équipements militaires dernier cri à la Russie selon Disclose (Ukraine : la France a livré des armes à la Russie jusqu’en 2020 – Actualités – Disclose.ngo). La société Lynred qui a absorbé Sofradir basée à Veurey dans l’agglomération grenobloise, spécialiste des détecteurs infrarouges a participé à ces livraisons. Cette société présente ses matériels comme des matériels de défense, alors qu’ils sont utilisés pour repérer puis attaquer des civils en Ukraine. Cette société fait partie du conseil d’administration du pôle de compétitivité Minalogic qui touche des subventions d’argent public notamment de la Métropole. Il faudrait que les collectivités, Métro, Département, Région qui participent à ces financements publics, notamment dans le cadre du programme Nano 2022, arrêtent de subventionner des activités militaires.


La crise chez Métrovélo devenu Mvélo + se poursuit jour après jour et le SMMAG qui devrait prendre ce problème à bras le corps, vu le comportement de la société Cykléo qui a obtenu le marché, ne bouge pas. C’est à croire que pour son président (M. Laval) l’avenir du vélo n’est pas la priorité. Pourtant il devient urgent d’intervenir car d’après les différentes enquêtes des médias, les usagers de ce service public se plaignent de plus en plus de la dégradation de ce service public essentiel pour lutter contre la pollution atmosphérique et les émissions de gaz à effet de serre. Les beaux jours vont accélérer les demandes de location et les salariés de Cykléo vont devoir encore supporter les défaillances du logiciel. En tant qu’autorité organisatrice des mobilités le SMMAG est responsable de la qualité du service et doit donc agir rapidement.

Politique politicienne

Publié le 25 février 2022
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Il aura fallu des mois pour qu’une association revendicative de Grenoble commence à comprendre que ce n’est pas la ville de Grenoble (le conseil municipal) qui gère les relations entre la SEM Grenoble Habitat et ses locataires ! Début novembre 2021, l’association dépose une pétition dans le cadre de l’interpellation citoyenne auprès de la ville de Grenoble. L’association pensait que parce que le conseil municipal avait des représentants dans le conseil d’administration de la SEM, cela l’autorisait à intervenir dans la gestion des locataires. Grave erreur, aucune délibération du conseil ne peut traiter ce sujet, seule la SEM, entité différente de la ville, a cette compétence qui lui est donnée par la loi. L’Alliance citoyenne est une spécialiste de ces manœuvres politiciennes qui n’apportent rien aux locataires mais beaucoup à elle. On est très loin des bonnes pratiques de l’éducation populaire.


Mme Chalas en campagne électorale qui se fait mousser en publiant sur les réseaux sociaux l’initiative qu’elle a prise de faire visiter l’Assemblée nationale à des jeunes filles du quartier Mistral avec des rencontres avec le Premier ministre et de nombreux ministres, rien que cela. Qui veut croire à une initiative tout à fait altruiste et désintéressée en pleine campagne électorale de la part d’une députée qui fait feu de tout bois pour essayer de sauver son siège ?

Politique politicienne

Publié le 18 février 2022
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La majorité métropolitaine comprend quatre groupes d’élu-es : UMA (Une métropole d’avance), NMC (Notre Métropole commune), Actes (Arc des communes en transitions écologiques et sociales) et CCC (Communes, coopération et citoyenneté). Les élu-es soutenant la majorité présidentielle se sont regroupés dans le groupe Métropole territoires de progrès solidaires (MTPS). Suite à la présentation publique des élu-es soutenant la candidature d’Emmanuel Macron à l’élection présidentielle, un bug important apparait. Le maire de Montchaboud, Guy Soto membre du groupe majoritaire a décidé de faire partie du comité de soutien à la réélection de Jupiter. La moindre des choses serait que par cohérence politique il rejoigne le groupe d’opposition macroniste MTPS ou qu’il remette son mandat de maire à son conseil municipal, vu qu’il se retrouve en opposition à la population de Montchaboud très majoritairement de gauche et écologiste. Rappel aux élections régionales de 2021, la liste en marche n’avait fait que 13 % au 1er tour dans cette commune.

Politique politicienne

Publié le 11 février 2022
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Le clan Carignon, qui ne pense qu’à essayer de déstabiliser le maire et sa majorité à défaut de pouvoir proposer quoi que ce soit d’intelligent, vient d’essuyer un échec auprès du Tribunal administratif pour essayer de faire suspendre la délibération qui autorisait la ville à apporter la protection fonctionnelle au maire dans le cadre du procès concernant la Fête des Tuiles qui doit avoir lieu à Valence. Comme souvent dans les affaires financières le juge ne considère pas qu’il y a urgence, le référé suspension n’a alors plus d’objet. « Dès lors, la condition relative à l’urgence n’étant pas remplie, la requête ne peut qu’être rejetée, et cela sans qu’il soit besoin d’examiner si les arguments juridiques présentés par la requérante sont propres à créer, en l’état de l’instruction, un doute sérieux quant à la légalité de la délibération ».


Lors du débat d’orientation budgétaire de la Métro le 4 février, le Président est intervenu pour expliquer qu’il fallait être très prudent sur une légère augmentation du taux de taxe foncière en utilisant l’argument suivant : il y aurait 70 % de propriétaires qui ont moins de 2000 € par mois de revenu. Or le revenu moyen d’un ménage moyen (2 personnes) est de 2500 € par mois dans la Métro et il y a autant de propriétaires que de locataires. L’affirmation est donc fausse car elle suppose que les propriétaires sont beaucoup plus pauvres que les locataires. Or l’INSEE explique qu’il y a seulement 5% de propriétaires en dessous du seuil de pauvreté alors qu’il y a 28 % des locataires sous ce seuil. Le débat sur une légère augmentation de la taxe foncière métropolitaine exige de la rigueur. S’il y a une augmentation, il faudra en mesurer l’impact de façon précise et surtout s’assurer que les dépenses nouvelles d’investissement, soient prioritairement fléchées aux exigences des transitions écologiques et énergétiques, ayant pour objectif essentiel d’un avenir vivable pour toutes et tous dans notre agglomération.


Lors du vote du budget 2022 de Grenoble, les oppositions se sont toutes coalisées pour dénoncer un budget qui serait insincère. Nous avions expliqué que ce n’était pas le cas. Le préfet a effectué un contrôle sur le budget et a conclu qu’il répondait aux règles imposées par la loi à l’article L.1612-4 du CGCT. Mais évidemment les oppositions n’ont pas fait amende honorable ; comme quoi il ne s’agissait que d’agitation et de politique très politicienne.

Politique politicienne

Publié le 4 février 2022
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Augmentation des tarifs des autoroutes, merci Macron ! C’est le 9 avril 2015 sous l’impulsion du ministre de l’économie de l’époque Emmanuel Macron, un contrat maintenu secret durant de longues années a acté l’accord avec les sociétés d’autoroutières. Ce contrat leur permettait d’augmenter les tarifs chaque année du 1er février 2016 au 1er février 2023 suivant des formules qui tenaient compte d’une partie de l’inflation. C’est grâce à la ténacité de Raymond Avrillier que le contenu de ce contrat secret a été révélé. Il était signé notamment par Macron qui n’en avait pas la compétence (!), Ségolène Royale ministre de l’écologie du développement durable et de l’énergie, qui l’a signé sans le lire d’après ses propres déclarations…. Au moment où l’inflation accélère, le gouvernement se couche devant les sociétés autoroutières pour qui la privatisation des autoroutes est très rentable. Cela a été une politique à très courte vue et Macron a été un soutien indéfectible à ces puissantes sociétés privées.


Le gouvernement se déclare très satisfait de sa politique vis-à-vis des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) suite à la visite éclair du Premier ministre à Grenoble et Echirolles. Pourtant rien n’a été préparé avec les communes avant ce déplacement de campagne électorale camouflée. Le maire de Grenoble demandait des aides spécifiques pour sécuriser des travaux bloqués par des maffias locales, de quoi aider le projet des habitants pour la piscine Iris et la rénovation de l’école des Trembles…Mais rien, tout va très bien dans les QPV.


Et la campagne électorale gouvernementale se poursuit à Grenoble. C’est maintenant le ministre Olivier Véran qui prépare sa candidature aux législatives dans la 1ère circonscription de l’Isère, en réunissant les ministres de la santé de l’Union Européenne au musée de Grenoble jeudi 10 février.

Politique politicienne

Publié le 29 janvier 2022
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G. Darmanin ministre de l’intérieur a commis un lapsus (qui n’en est peut-être pas un) dévoilant qu’il est très à droite, ce qui ne surprendra personne. Sur France Inter mardi 25 janvier à 7h 50, il déclare : « Nous jugeons les étrangers pour ce qu’ils sont et pas pour ce qu’ils font. » C’est exactement ce qu’on appelle la chasse au faciès et personne ne l’a repris, ni le premier ministre, ni Jupiter Macron. Voir en fin de vidéo (à environ 10 minutes).


Et voilà que le Premier ministre débarque,lui à l’improviste, avec plusieurs ministres, pour visiter les Villeneuves de Grenoble et d’Echirolles et faire la campagne présidentielle et législative de Macron et de LREM. S’il était venu pour réellement travailler et relancer la politique de la ville, qui en a bien besoin, il aurait préparé cette visite avec les maires des deux communes qui ont appris cet évènement par les médias. Quelle belle illustration de la décentralisation à la sauce jupitérienne !

Politique politicienne

Publié le 21 janvier 2022
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L’ancien maire corrompu devrait sérieusement penser à prendre sa retraite politique car il s’égare complètement. En effet A. Carignon lors de ses vœux à la presse, est revenu sur la Fête des tuiles. Il accuse le maire de Grenoble de ne pas avoir suivi « l’avis » de la Chambre Régionale des comptes qui a été rendu le 28 mai 2018. Or, la délibération du conseil municipal décidant des marchés concernant la Fête des Tuiles date du 26 mai 2015 soit trois ans avant le rapport de la CRC ! Comment A. Carignon peut-il déclarer à la presse qu’Eric Piolle a passé outre l’avis de la CRC et être repris sans réaction par les médias ? Comment la presse peut-elle laisser passer une telle imbécilité ? Le devoir d’information serait-il oublié ? Laissant la place à la désinformation…

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Publié le 7 janvier 2022
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Dans une interview au Parisien le 4 janvier 2022, Macron a déclaré : « Eh bien là, les non-vaccinés, j’ai très envie de les emmerder. Et donc on va continuer de le faire, jusqu’au bout. C’est ça, la stratégie… ». On avait bien deviné que c’était cela la grande stratégie de Jupiter, au lieu de rendre la vaccination obligatoire ; il a préféré « emmerder » les non-vaccinés, ce qui manque singulièrement de hauteur et frise l’anti-constitutionnalité. Mais le pire arrive quand il estime que les non-vaccinés sont irresponsables, il rajoute : « Un irresponsable n’est plus un citoyen ». Le président se permet de désigner qui est citoyen et qui ne l’est pas, nous voilà revenus en monarchie. Nous qui pensions qu’il y avait encore une Constitution et des lois dans notre pays. Ce président est-il encore « responsable » et surtout digne de sa fonction en prononçant de telles sentences ? Nous en doutons….


Et la députée E. Chalas, en bon godillot, a fait le service après-vente des déclarations de Jupiter en déclarant lors d’une interview télévisée à propos des non-vaccinés : « moi j’ai envie qu’ils n’aient pas le droit d’aller au restaurant, qu’ils n’aient pas le droit d’aller au cinéma. J’assume d’assumer d’emmerder les emmerdeurs » (BFMTV 05/01/22). Après avoir « emmerdé » les agents des collectivités en revenant sur le temps de travail, en soutenant la loi sur les 1607 heures, voilà qu’elle serait prête à soutenir des lois excluant les non-vaccinés de toute vie sociale alors que la vaccination n’est pas obligatoire…

Ces comportements politiques violent notre Constitution qui est rappelée dans l’article 5 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen : « La Loi n’a le droit de défendre que les actions nuisibles à la Société. Tout ce qui n’est pas défendu par la Loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu’elle n’ordonne pas. » 

Politique politicienne

Publié le 17 décembre 2021
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Au conseil municipal, lors du vote du budget 2022, on a eu droit à des affirmations péremptoires de certain-es élu-es de l’opposition, qui démontrent une fois de plus qu’ils ne travaillent pas les dossiers. M. H. Bouzeghoub a par exemple déclaré que la majorité avait baissé la subvention du CCAS ces dernières années de manière importante et que l’augmentation pour 2022 ne rattrapait pas cette diminution. Mais pas de chance pour lui, il ne savait pas que la diminution de la subvention correspondait au financement par le budget principal d’une partie des dépenses du CCAS. Donc il n’y a pas eu de baisse, n’en déplaise à M. Bouzeghoub. Il ne faut pas prendre ses désirs pour des réalités.


Les oppositions, qui sont incapables d’avoir une politique financière alternative, se retranchent derrière l’affirmation non étayée que le budget présenté est insincère. Mais preuve de leurs incompétences, elles sont incapables d’en apporter un début de preuve. Il faudrait qu’elles reviennent à la définition d’un budget insincère : il y a insincérité si les informations données au conseil municipal sont insuffisantes, s’il y a un budget en déséquilibre, si des dépenses obligatoires sont oubliées ou si le remboursement de l’annuité des emprunts n’est pas effectué par des ressources propres. Or les informations transmises étaient très détaillées, les sections de fonctionnement et d’investissement sont présentées en équilibre, les dépenses obligatoires sont financées. Et le fait qu’il y ait une épargne nette positive démontre qu’évidemment les emprunts sont bien remboursés par des ressources propres et non comme le fait l’Etat par de nouveaux emprunts. M. Pinel, remplaçant l’ancien maire corrompu qui était absent, affirmait que dans le budget il devait y avoir une provision pour dépenses imprévues, or la loi ne l’impose pas (article L 2322-1 du CGCT).

Politique politicienne

Publié le 3 décembre 2021
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Encore et toujours, voilà que M. Tarantini, l’homme de main de l’ancien maire corrompu, est condamné par la justice. Tout était bon durant la campagne des élections municipales pour la liste Carignon, de salir le maire sortant Eric Piolle. Mais ça n’a pas marché. Le site Grenoble le changement déverse tous les jours des contrevérités qu’il vaut mieux ignorer. Mais M. Tarantini est allé trop loin et a franchi une nouvelle fois la ligne rouge. Responsable à l’époque du site internet carignonesque, c’est à ce titre qu’il est à nouveau condamné pour diffamation. Comme il n’a que 1000 € de revenus mensuels, la Cour d’Appel adapte les peines à ce niveau de revenu, 1000 € d’amende et versement à Eric Piolle de 3300 € pour couvrir les frais de justice et le préjudice. Tarantini devra faire éditer par le Dauphiné Libéré un extrait du jugement. Depuis, le directeur de publication du site a changé et Grenoble le changement s’est transformé en parti politique déclaré.

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Publié le 19 novembre 2021
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Encore une fois, un très proche de Carignon, F. Tarantini, qui était sur sa liste municipale, a été rattrapé par la justice. Il avait été condamné, le 10 septembre 2020, pour diffamation envers un agent de la ville de Grenoble, directeur des relations internationales, suite à la publication d’un article mensonger sur le site « Grenoble le changement » qui est le site mis en place par Carignon pour essayer de revenir aux affaires. Le 16 novembre 2021, la Cour d’Appel de Grenoble vient de confirmer la diffamation et punir F. Tarantini d’une amende de 1000 € et de payer à l’agent concerné la somme de 1500 € en réparation du préjudice moral et 5000 € pour les frais engagés pour se défendre. De plus il devra faire éditer le dispositif de l’arrêt durant un mois sur le site internet carignonesque. Et il n’en a pas fini avec la justice car il a été encore condamné en juin 2021, en première instance, pour diffamation envers le maire de Grenoble durant la campagne électorale municipale ; il a fait appel, l’arrêt de la cour d’appel n’a pas encore été rendu. Résumons, 4 animateurs de la liste de Carignon ont eu ou ont des problèmes avec la justice : Carignon, Pinel, Boutafa et Tarantini. Tout un programme.


Comme Macron qui fait des cadeaux d’argent public à tour de bras pour sa campagne présidentielle, Olivier Véran s’occupe de sa prochaine campagne législative (1ère circonscription de l’Isère) et promet 1,9 milliards d’euros pour les établissements médico-sociaux de la région Auvergne-Rhône-Alpes et une belle somme pour ceux de l’Isère.

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Publié le 12 novembre 2021
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Voilà que Jupiter Macron décide seul la relance du programme nucléaire. Naïvement nous pensons encore qu’il y a un parlement qui vote des lois et des plans stratégiques pour décarboner notre avenir. Pourtant on le sait que les priorités des priorités si on veut sauver notre avenir sur notre planète c’est d’économiser l’énergie et développer à toute vitesse les énergies renouvelables. Le nucléaire est une énergie du passé, c’est dangereux, cher, on ignore que faire des déchets accumulés et comment démanteler les réacteurs. Il faut s’en dégager progressivement comme le dit la loi. Engager 1 milliard d’argent public maintenant dans un développement de petits réacteurs nucléaires modulaires est un gaspillage d’argent public dont on aurait bien besoin pour accélérer les transitions, car ces réacteurs ne serviraient qu’à l’exportation et pas avant 2040-2050. On est vraiment en pleine politique politicienne de préparation de l’élection présidentielle, ce n’est pas sérieux.


M. Carignon lorsqu’il a été rattrapé par la justice dans la privatisation par corruption du service de l’eau et de l‘assainissement a attaqué le juge et la justice, ce qui lui a valu de rester un peu plus longtemps en prison que prévu. Mais cela ne lui a pas servi de leçon puisqu’il continue de vouloir instrumentaliser la justice en exigeant que le conseil municipal de Grenoble s’immisce dans les affaires soumises à la justice. Il a en effet lu, au dernier Conseil municipal, une question orale qui demande que le maire communique le dossier de l’instruction judiciaire concernant la Fête des Tuiles dont l’audience est fixée en mars 2022. Or la jurisprudence dit clairement que les documents, quels que soient leur nature, qui sont détenus par les juridictions et qui se rattachent à la fonction de juger dont elles sont investies ne sont pas communicables. Il devrait écouter plus attentivement son copain Sarkozy qui s’est essayé maladroitement à discourir sur la séparation des pouvoirs lors de son témoignage, un peu court, sur l’affaire des sondages de l’Elysée. De plus, le maire Eric Piolle, ayant décidé de se déporter de ce dossier dans lequel il est mis en cause, a refusé à juste titre de répondre à la question du corrompu.

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Publié le 29 octobre 2021
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Voilà le ministre de l’intérieur qui se permet de donner des leçons au maire de Lyon sur la vidéosurveillance. C’est tout de même fort de café de voir l’Etat se défausser de ses obligations régaliennes sur les communes. En 2017, pour la première fois, une étude scientifique démontrait de manière claire et nette que la vidéosurveillance généralisée dans l’espace public ne servait pas à grand-chose. Cette thèse démontrait que l’Etat avait réussi à faire payer aux communes une politique inefficace qui fait semblant d’agir en dédouanant l’Etat de ses responsabilités :

« La vidéosurveillance, depuis son inauguration jusqu’à sa quasi-généralisation sur notre territoire, est venue bouleverser les politiques publiques de sécurité. Toutefois, nous avons pu montrer que ce n’est malheureusement pas par son impact sur la délinquance et la criminalité que cette technologie s’est démarquée, mais par la charge symbolique forte qu’elle véhicule…Une remise en question de la vidéosurveillance par les communes françaises permettrait à ces dernières, en plus de substantielles économies, de s’affirmer dans la conception de la lutte contre l’insécurité et d’engager une orientation plus pragmatique et pérenne des politiques locales de prévention de la délinquance. »

Politique politicienne

Publié le 15 octobre 2021
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La nouvelle idée macroniste : des petits réacteurs nucléaires à disperser sur le territoire. Macron veut nous resservir Thermos avec ses petits réacteurs nucléaires. On a connu cela à Grenoble sous la municipalité Dubedout. Le lobby nucléaire voulait que Grenoble adapte un réacteur de petite puissance sur le chauffage urbain. Les écologistes se sont mobilisés contre ce projet qui a été arrêté aussi pour des raisons économiques et de mauvaise adaptation au chauffage urbain. Il n’y a aucun avenir en France pour ce type de petits réacteurs, donc c’est uniquement pour l’exportation.  C’est encore un message pour la campagne présidentielle pour attirer les voix des pro-nucléaires.


Les loi ssur la parité Femmes/hommes, sur le non cumul des mandats, subissent des attaques à bas bruits, au profit du retour en force des hommes politiques de premier plan ou en coulisses… Le 7 octobre, s’est tenue une cérémonie au Conseil départemental de l’Isère pour « honorer » l’action de 3 conseillers généraux, 3 hommes évidemment qui avaient tous 18 années de mandats et plus, sans oublier les cumuls pour certains… Certains comportements des années 1970 doivent-ils encore faire partie « d’engagements à honorer en 2021 » ? Limiter les mandats dans le temps, mettre fin définitivement au cumul des mandats, ne devraient-ils pas devenir plutôt la règle d’une démocratie réellement vivante et ses représentant.e.s réellement issu.e.s de la diversité de notre pays ? Il se murmure même que le Président de la République française souhaiterait revenir au cumul des mandats : sénateur-maire, député-maire, président des instances régionales et départementales-maires, etc…


Dans le même temps à l’Elysée, Emmanuel Macron qui prépare sa campagne 2022, s’entourent seulement d’hommes dans sa garde rapprochée pour le conseiller, l’aider dans ses multiples tâches. Pourtant en 2017, il confiait au magazine Vanity Fair : «Vous savez, dans ma vie, je n’ai eu que des histoires de femmes, ma grand-mère, ma femme qui est ma meilleure amie. Au fond, j’ai toujours été plus à l’aise avec la part d’intelligence des femmes.» En dehors de la préservation de « sa meilleure amie », E Macron évolue à reculons sur la question de l’Egalité Femmes/hommes !


Attention le SMMAG oublie le code de la route ! Une affiche montre une trottinette électrique qui fonce sur un trottoir et au lieu de rappeler que c’est interdit, le SMMAG se contente d’indiquer : « Sur le trottoir je ne suis pas tout seul ! Quelle que soit la situation, je fais attention…» Donc, pour le SMMAG, les trottinettes électriques sont autorisées à aller sur le trottoir à condition d’y aller mollo…Depuis le décret du 23 octobre 2019, la trottinette électrique est considérée, dans le code de la route, comme étant un Engin de Déplacement Personnel Motorisé (EDPM) et donc interdite de circulation sur les trottoirs. Il serait utile de le rappeler à M. Laval président du SMMAG qui oublie qu’en tant que maire, il doit verbaliser (135 €) cet usage dans sa commune.

Politique politicienne

Publié le 8 octobre 2021
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Hausse des prix de l’énergie : le gouvernement veut constituer un « bouclier tarifaire », mais seulement jusqu’en avril 2022, donc jusqu’à l’élection présidentielle, pour aider les ménages en difficulté. Ce n’est plus un bouclier tarifaire, mais un bouclier électoral ! Rassurez-vous braves gens en difficulté pour payer vos factures, cela va être plus ou moins indolore avant l’élection et la facture sera hyper salée après. C’est ce qu’on appelle une manière d’acheter des votes. Il faudra vérifier que tous ces cadeaux sont effectivement décomptés dans le financement de la campagne électorale de Macron.


Dans la même veine saluons la hausse des rémunérations du bas de la grille des catégories C. Mais cela ne fera pas oublier aux agents publics le décrochage de leur pouvoir d’achat par le quasi gel du point d’indice. Car comme le dit Alternatives économiques « si l’on se réfère aux statistiques de l’Insee, la rémunération des agents publics a baissé de 0,7 % entre 2009 et 2019, pendant que celle des salariés du privé augmentait de 4,8 %. Autant dire que la revalorisation de 2,2 % du Smic au 1er octobre – en ligne avec le taux d’inflation sur douze mois – a sérieusement agacé les fonctionnaires. Elle a été perçue comme une nouvelle forme de déclassement, alors même que de nombreux agents publics ont permis, en tant que travailleurs de deuxième ligne, d’assurer la continuité du service public durant la crise sanitaire. Elle entérine, de surcroit, le retour de plus en plus probable de l’inflation. » Enfin notons que ce gouvernement qui soudain allonge un peu de monnaie pour les plus bas indices ne compense pas ce surcout imprévu pour les collectivités locales. Ainsi à Grenoble l’impact sur le budget 2022 sera de 0.9 M€… qu’il faudra donc trouver ailleurs.

Politique politicienne

Publié le 1 octobre 2021
fou

O. Noblecourt quitte le Conseil municipal par la petite porte. Il aura bien raté sa campagne électorale de 2020 mais il n’a toujours pas compris pourquoi. Lui se prétendant de gauche, mais parti chez Macron n’a pas su comprendre que l’urgence écologiste exigeait de changer les priorités politiques à gauche. Il sera remplacé non pas par la suivante de la liste (Mme Barnezet), mais par M. R. Gentil. C’est une habitude dans cette liste de ne pas respecter l’ordre proposé au vote des électeurs. C’est une page qui se tourne et Noblecourt est cohérent avec ses positions concernant la gestion des services publics, le privé étant pour lui meilleur que le public lorsqu’il a défendu avec M. Destot la poursuite du contrat de corruption de l’eau par une Société d’économie mixte prisonnière de la Lyonnaise des Eaux qui allait devenir plus tard Suez. Il va pouvoir exercer ses talents dans la société Meridiam qui doit reprendre les activités eau de Suez en France.