Archives du 11 mars 2011

Meeting avec Eva Joly

Publié le 11 mars 2011

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Mardi 15 mars à 20 h à la Bastille
Salle couverte et chauffée

Avec la participation de Raymond Avrillier et des candidates et candidats d’Europe Ecologie Les Verts et leurs suppléants des Alternatifs aux cantonales, soutenus par l’ADES.

Aller retour gratuit en téléphérique à partir de 19 h

Concert et buvette

Vite !! Un « Grenelle de l’action sociale » à Grenoble et dans l’agglomération !

Publié le 11 mars 2011

A l’instar du Conseil Général, le Centre communal d’action sociale – CCAS de Grenoble mène à vive allure une politique d’économie à outrance : fermeture de foyers logements, fermeture de certaines restaurations… Tout cela se fait dans le secret sans que le conseil municipal n’en discute, sans que les premiers intéressés, usagers et personnels en soient informés. Et maintenant, après avoir embauché une directrice adjointe dont l’utilité est discutable, on s’attaque aux primes de certains personnels. Mais quelle est exactement la politique d’action sociale de la majorité municipale ? Les élus écologistes ont tiré le signal d’alarme lors du vote du budget 2011 de la ville, ils n’ont pas été entendus.

L’intersyndicale du CCAS (CGT-CFDT) proteste vivement contre la remise en cause, par le Vice Président du CCAS, du protocole d’accord d’avril 2000, obtenu après une grève importante. Ce dernier veut remettre en cause la prime de service annuelle qui reconnaissait la pénibilité de certains emplois (auxiliaire de puériculture, auxiliaires de soin, personnels du pôle d’hébergement d’urgence). Cette prime représente 444 € par an, elle est versée à 290 personnes. Les syndicats refusent que le déficit du CCAS soit payé par les plus mal payés : « les personnels de catégorie C n’ont pas à payer le déficit de l’institution et n’ont pas à être traités comme une simple variable d’ajustement économique. Cette mesure est d’autant plus injuste que ces agents perçoivent les traitements les plus bas de la fonction publique et que les déroulements de carrière leur sont défavorables. »

Le maire doit prendre, en urgence, l’initiative d’une réunion à l’échelle de l’agglomération associant les collectivités, les usagers, les associations et les personnels afin de définir les priorités et les moyens à mettre en œuvre pour l’action sociale. Il faut arrêter les bricolages désastreux du conseil général et du CCAS.

Analyse des besoins sociaux 2010 de Grenoble

Publié le 11 mars 2011

Il aura fallu de longues années de bataille menée par les élus écologistes durant le mandat 1995-2001 pour que le CCAS remplisse enfin chaque année sa mission d’analyse des besoins sociaux conformément à la réglementation :

« Les centres communaux et intercommunaux d’action sociale procèdent annuellement à une analyse des besoins sociaux de la population qui relève d’eux, et notamment ceux des familles, des jeunes, des personnes âgées, des personnes handicapées et des personnes en difficulté. Cette analyse fait l’objet d’un rapport présenté au conseil d’administration ». (article R123‐1 du Code de l’Action Sociale et des Familles)

Il s’agit d’un document de grande importance puisqu’il donne une photographie de la situation sociale à Grenoble et permet de voir les évolutions les plus significatives. Mais la ville et le CCAS en font très peu de publicité, c’est dommage.

G. Kuntz, élu « Ecologie et Solidarité » et membre du CA du CCAS met ce document à la disposition du public en ligne (MAJ 6/4/11 : le document est disponible sur le site de la Ville).

En voici les principales rubriques :

  • PARTIE I : Cadrage sur l’environnement social : Démographie – Population – Revenus – Précarité – Emploi – Logement – Santé.
  • PARTIE II : Approche par les publics : Ménages demandeurs d’aide sociale facultative – Personnes âgées – Les enfants de moins de 3 ans – Ménages demandeurs d’hébergement.
  • PARTIE III : Approche territoriale : Les fiches par secteurs (6) de la Ville.

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Communiqué d’Hakim SABRI, candidat des écologistes sur le canton 3 de Grenoble

Publié le 11 mars 2011

Hakim SabriDans 10 jours vous aurez à choisir votre conseiller ou conseillère général. Ces dernières semaines que ce soit sur les marchés, à la sortie des écoles du canton ou dans les réunions publiques, j’ai rencontré beaucoup de Grenobloises et Grenoblois et j’ai répondu à de nombreuses questions….

Certaines personnes s’inquiètent de la relation conflictuelle que nous entretenons, nous Écologistes, avec le Parti Socialiste à Grenoble. Faut-il rappeler l’alliance de M. Destot lors des élections municipales avec le Modem, emmené par un ancien du cabinet du maire corrompu, et des élus de droite dont un ancien adjoint de Carignon, et l’ancien Président de l’association des amis de Nicolas Sarkozy ? Faut-il rappeler que les promesses de campagne de cette majorité municipales n’ont pas été tenues (exemple : non augmentation des impôts locaux). Faut-il rappeler qu’en pleine crise financière nous avons failli être entraînés dans une candidature au Jeux Olympiques de 2018 qui nous aurait coûté une fortune ? Faut-il ajouter que le Conseil Général après avoir dissimulé les études sur la Rocade Nord s’est engagé dans un simulacre de concertation avec un référendum ne permettant pas de s’exprimer clairement ? Les 30 millions d’euros dilapidés en études, cabinet conseil et j’en passe ? Pour un projet qui n’a pas été déclare d’utilité publique ! Faut-il préciser qu’un Président de région a décidé seul sans informer son assemblée de fermer un lycée ?

Bref, les raisons de s’indigner contre ces « grands élus » socialistes sont nombreuses et je pense que, d’une certaine façon, ils jouent contre leur camp, c’est à dire contre la gauche.

Le nombre très important de citoyens qui déclarent ne plus croire dans les élections, l’attirance vers le vote protestataire nous obligent à changer radicalement les pratiques politiques et à proposer une vraie alternative. C’est ce que nous faisons à Grenoble en rassemblant, l’ADES, Europe Ecologie-les Verts et les Alternatifs.

Pour connaître dans le détail

http://hakimsabri.eelv-cantonales.fr/

A côté de ses pompes

Publié le 11 mars 2011

L’utilisation d’un langage grossier n’écorne pas forcément l’image d’une personne par ailleurs humaniste et cultivée. Il existe dans l’histoire des précédents qui le prouvent. En revanche il est des personnages dont la vulgarité n’est pas accessoire. C’est le cas par exemple de J. Thiar. Membre et Président du groupe de la mal-nommée « Société Civile » (donc de droite) dans l’opposition municipale à la majorité de gauche et écologiste de 2001 à 2008, Président des Amis de N. Sarkozy quand ce dernier n’était encore que ministre de l’Intérieur, il est élu municipal de la majorité droite-gauche depuis 2008. On notera au passage que tous les élus de cette majorité qui ne sont pas adjoints, sont conseillers municipaux délégués. Des délégations parfois tellement surréalistes que l’on peine à comprendre à quoi elles se rapportent, mais elles permettent surtout de justifier le montant d’indemnités conséquentes. J. Thiar lui, est délégué à la Restauration et Président du MIN (Marché d’Intérêt National).

La remunicipalisation de la restauration, l’introduction du bio dans les repas et la construction de la nouvelle cuisine centrale ayant été réalisées sous le mandant précédent, cette délégation lui laisse beaucoup de temps libre. Pour autant il n’est pas intervenu souvent depuis le début du mandat au cours des conseils municipaux où il semble s’ennuyer ferme. Il vote sans y prêter d’intérêt les délibérations à l’instar de la majorité. Alors, pour s’occuper un peu, et puisqu’il est placé tout prés du banc des journalistes, il a tenté d’attirer leur attention par quelques invectives ou remarques sur tel ou tel élu, mais cela ne fonctionne plus vraiment. Désormais il va plus loin. Comme nous l’avons relaté la semaine dernière, il cible un élu, de préférence du groupe « Ecologie et Solidarité ». Pendant que ce dernier intervient, J. Thiar lui fait face, s’installe à quelques centimètres et profère des insultes. La goujaterie fait beaucoup rire dans cette majorité et n’émeut guère le maire qui ne croit pas utile d’intervenir. De son côté l’auteur de cette pantalonnade est satisfait, sans doute agissait-il de la sorte à l’école maternelle. Voilà qui aide le citoyen à se faire une haute opinion du débat politique. Mais lui dont les préoccupations sont largement en deçà n’en a cure, c’est sûrement cela la grande classe à ses yeux. Nous avons les hommes politiques que nous méritons. On ne s’étonnera pas que celui-ci ait été Président des Amis de Sarkozy. La majorité municipale peut être fière de le compter parmi les siens.

Les petits potins politiques

Publié le 11 mars 2011

Au conseil de Métro du 11 mars 2011 se discutait les aides au plan campus. Gilles Kuntz a été le seul à critiquer les procédures du partenariat public privé (PPP) employées pour certains investissements. Les PPP sont l’abandon pur et simple de la maîtrise d’ouvrage publique au privé. Le groupe privé construit puis met en location le bâtiment sur du très long terme. Cette nouvelle invention du gouvernement de droite est un abandon des prérogatives de la puissance publique et évite à l’Etat et aux collectivités d’augmenter leur dette, mais évidemment cela reviendra plus cher aux organismes publics qui auront acceptés cette méthode. Un autre élu, député socialiste et maire de sa commune, a également émis quelques doutes sur l’absolu bien fondé de la méthode. Il a surtout mis en garde sur les conséquences  de ce mode de financement, qui pourrait s’avérer douloureux à plus ou moins long terme, pour les organismes qui l’auront adopté. Le vote contre de G. Kuntz sur la délibération est le rappel que toutes les méthodes ne sont pas bonnes à soutenir, dans certains cas il faut avoir le courage de le dire, même si on est tout seul contre la gauche et la droite réunies.

Les candidats du PC à Grenoble sur les 3 cantons renouvelables de Grenoble veulent « donner une bonne gauche à la droite » ! Ce slogan serait plus crédible s’ils l’avaient pratiqué en mars 2008 lors des élections municipales. En effet à cette époque ils ont accepté de faire liste commune avec M. Destot, le Modem et des anciens soutiens actifs au maire corrompu, très à droite. Ils continuent de participer à la majorité droite-gauche. Encore un parti qui sait faire le grand écart entre le discours et les actes. Mais en politique seuls les actes comptent.

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Précieuse et pas encore ridicule

Publié le 11 mars 2011

Accusée dans l’hebdo gratuit « Grenoble city local news » par le candidat de droite de n’avoir rien fait durant son mandat, Gisèle Pérez (PS) qui en brigue un troisième sur le canton 6 -excusez du peu- réplique. Elle met en avant la liste des nombreuses actions dont elle s’attribue la maternité et pour lesquelles elle dit avoir fait du « bon travail ». On notera que dans cet élan d’autosatisfaction, elle oublie, mais cela ferait tâche, le lycée E. Mounier, et pour cause, mais passons. En revanche en évoquant son suppléant, elle contribue largement à accréditer l’idée que décidément elle fait partie des professionnels incurables, qui s’étant éloigné de la démocratie, considèrent que le mandat est leur propriété. Difficile dans ce cas de ne pas tenir un discours condescendant. « Je voulais donner sa chance à un jeune…» dit-elle. Madame est vraiment trop bonne !

Désenclaver

Publié le 11 mars 2011

Toutes les occasions sont bonnes pour utiliser ce terme devenu aujourd’hui un leit-motiv. Quand M. Destot se rend en Hte Savoie pour soutenir un candidat PS aux élections cantonales, il fait un tabac auprès de son auditoire en disant d’Annecy qu’elle est une ville enclavée. Comprendre en creux qu’il faut la désenclaver. Venant du maire de Grenoble, cela ne manque pas de sel. Et justement à Grenoble, le projet d’aménagement et d’agrandissement de la gare est synonyme de… désenclavement. Pour ses initiateurs feu la rocade nord l’était aussi. Les projets de la Presqu’île et de l’Esplanade nous dit-on, vont permettre de désenclaver. Vous souhaitez présenter un projet urbain employez le mot de passe : dé-sen-cla-ver. Mais désenclaver quoi ? par rapport à quoi ? Peu importe, cette question est superflue. Car aujourd’hui, c’est simple, sans désenclavement point de salut.

A propos, et si on désenclavait les esprits ?

Les finances du foot professionnel dans le rouge vif

Publié le 11 mars 2011

Le GF38 pointe à la dernière place de la ligue 2, installé depuis le début de saison en zone de relégation. Et comme une mauvaise nouvelle n’arrive jamais seule, la DNCG (Commission de contrôle des clubs professionnels de football) a choisi ce moment pour publier les comptes de la saison 2009-2010 des clubs professionnels, dont celui du GF 38 qui était encore en L1, confirmant que sur le plan financier aussi, le club est en zone rouge. Avec pour la saison de référence un déficit de fonctionnement de 5M€ ramené à 3M€ grâce à la vente de joueurs, on peut dores et déjà se faire une petite idée de la situation financière de la saison 2010-2011. Voir les détails sur le site de la ligue de football

La DNCG chiffre à 130 millions d’euros les pertes cumulées de ces clubs dont 114 M€ pour la ligue 1 au terme de la saison.

L’économie du football professionnel est en crise profonde, c’est pourquoi l’avenir du GF 38 est plutôt sombre. Le silence a fait place à l’effervescence de ces derniers mois, il n’est plus question ni de repreneur ni de rachat du club, et la société Index est toujours propriétaire du GF 38. Ce n’est pas la saison 2010-2011 qui va permettre un redressement de la situation financière. Question : qui comblera le déficit ?