Le sénat qui bascule à gauche, c’était un rêve, c’est maintenant une réalité. Que ce soit nationalement ou dans l’Isère, la poussée de la gauche et des écologistes s’apparente à un raz de marée.
Alors qu’en 2001, en Isère, la droite était largement majoritaire (52%) parmi les grands électeurs, elle est, en 2011, largement minoritaire (46 %). La gauche traditionnelle a réalisé un très bon score (46 %) alors qu’elle ne faisait que 40 % en 2001.
Les écologistes progressent en voix (+ 29%) malgré la perte de 18 grands électeurs à Grenoble suite à la perte d’élus à Grenoble (11 en 2001 dans la majorité et 6 en 2011 dans l’opposition). La campagne dynamique de R. Avrillier et de ses colistières et colistiers a permis cette progression malgré la pression du vote utile
Le rejet de la politique gouvernementale, accentuée par la multiplication des listes, a fait perdre la droite. Par exemple en Isère la somme des différentes listes de droite (hors extrême droite) atteint 1269 exprimés contre 1270 pour la liste de la gauche traditionnelle ! Unie elle aurait pu disputer le 3ème siège et c’est dans de nombreux département la même situation.
Au niveau national, c’est avec les écologistes que la gauche gagne le sénat ; il est regrettable que R. Avrillier ne puisse apporter ses compétences dans cette assemblée qui doit contrôler l’exécutif (et il y en a bien besoin) et voter les lois.

Le Président de la Région, soutenu par le maire de Grenoble et le recteur, avait décidé en septembre 2010 de fermer le lycée Mounier et ceci pour des questions de sécurité, soit disant parce qu’une accélération subite des déplacements de certaines parties des bâtiments menaçait la sécurité des élèves et des personnels. Grâce à la très forte mobilisation des personnels et des élèves, le lycée n’a pas fermé mais a été amputé de nombreuses classes. Diverses expertises mettaient en doute l’affirmation du Président de la Région sur la mise en danger à court terme, mais rien n’y a fait.