Claude Jacquier est spécialiste de la politique de la ville, directeur de recherche au CNRS. Il a récemment fait valoir ses droits à la retraite mais n’en poursuit pas moins des activités qui lui tiennent particulièrement à cœur, comme la présidence et la direction (BENEVOLES) de l’ODTI (Observatoire des Discriminations et des Territoires Interculturels), association créée par Hubert Dubedout. Contrairement à d’autres que nous dénonçons par ailleurs, Cl. Jacquier n’est pas un expert estampillé des médias nationaux, loin s’en faut, mais c’est pourtant vers lui qu’ils se sont tournés à l’occasion du drame d’Echirolles. Personne n’est obligé de partager son point vue, mais c’est son analyse que les médias ont recueillie.
Jérôme Safar lui, est conseiller municipal depuis deux mandats, actuellement 1er adjoint chargé des finances, de la politique de la ville, de la prévention, de la sécurité… et occupe à ce titre, pour n’en citer que quelques unes, les fonctions de président de GEG (Grenoble Gaz Electricité), vice président de la Métro et au surplus élu régional, président du groupe des élus socialistes au Conseil régional… Bref ! Un couteau suisse fait homme. Revenant sur le drame d’Echirolles dans le gratuit « GRE city localNews » il explique : « Avec ce drame, le règlement de compte de la Libération… c’est deux ans de boulot qui sont balayés en quelques semaines… » De quel boulot parle-t-il ? Du sien ? Si c’était le cas cela se saurait. Puis au sommet de son art, il déclare « condamner sans réserve les propos tenus par le président de l’ODTI [nous y voilà : ndlr], spécialiste de tout et surtout de n’importe quoi, qui n’a jamais trouvé une solution, vit des subventions et profite des fais divers pour sa gloriole personnelle ». Voilà comment J. Safar en croyant parler de Cl. Jacquier, parle en réalité de lui-même.