Archives du 24 octobre 2014

Affaire GEG, tout avait été dit et prédit en octobre 2012

Publié le 24 octobre 2014

GEGLe 20 octobre 2012, au conseil municipal, MM. Destot et Safar décident sans aucun débat public de faire voter la sortie de l’éclairage public du contrat de concession de GEG, ceci est aussi voté par l’UMP. Cette sortie de l’éclairage public ne pouvait se faire qu’en arrêtant la concession et en passant une nouvelle (pour 30 ans). A partir du moment où l’éclairage public est sorti du contrat, la ville est obligée de soumettre les marchés liés à cette activité à une mise en concurrence. Mise en concurrence dangereuse pour les salariés de GEG. L’ADES a décrit dans son hebdomadaire de l’époque les dangers de ces décisions et avait proposé des solutions pour permettre de reprendre en régie en 2016 (à la fin du contrat) l’éclairage public et l’ensemble des activités de GEG et de sauvegarder le collectif de travail de cette entreprise.

Relisez cet article prémonitoire et vous comprendrez tout ce qui est en train de se passer.

https://www.ades-grenoble.org/wordpress/2012/10/26/dossier-geg-le-retour-en-regie-publique-etait-possible-et-souhaitable/

Maintenant il faut réparer ces dégâts dans une situation difficile. La majorité, le maire et le Président de GEG ont pris l’engagement qu’il n’y ait pas d’atteinte à l’emploi quelque soit la décision qui sera prise.

Inadmissible

Publié le 24 octobre 2014

CM211014 noirCe qui s’est passé lors du Conseil municipal de lundi 20 octobre est inadmissible dans une démocratie. La violence verbale et physique n’est pas tolérable et les personnes qui s’y sont laissés aller n’ont peut être pas mesuré les dégâts faits et ont desservi une cause qui était légitime au départ, la défense de l’emploi. Mais toutes les méthodes ne sont pas bonnes et les insultes et les attaques contre les personnes sont inacceptables.

Les salariés de GEG, par leurs représentants ont pu expliquer en toute liberté et dans le calme leurs inquiétudes et leurs revendications au début du Conseil municipal. Par contre un certain nombre (très excités) de personnes ont interdit la parole aux élus. Il n’y a même pas pu avoir la présentation du dossier puisque le courant a été coupé, ainsi que l’éclairage public, ce qui n’était jamais arrivé à Grenoble. L’exigence démocratique c’est que le débat contradictoire puisse se tenir afin que tout soit mis sur la table et lorsque tout est dit, la décision est prise par l’assemblée délibérante qui a été élue démocratiquement. Tout citoyen a alors le droit de contester cette décision si elle ne respecte pas le droit. Les élus ont été interdit de parole, ce n’est pas comme cela qu’on traite les affaires de la cité et ses services publics.

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Mensonges et manipulations à tous les étages

Publié le 24 octobre 2014

EMensongetrange collusion entre les oppositions UMP et PS au conseil municipal. Les mêmes mensonges et les mêmes connivences pour détériorer le débat public. C’est la gestion PS qui a laissé l’éclairage public se dégrader depuis plus de 10 ans. C’est J. Safar, président de GEG, qui a décidé en octobre 2012 de lancer le marché public de conception, réalisation, exploitation et maintenance( CREM) de l’éclairage public, soutenu par l’UMP et Chamussy, au lieu de mettre en place une régie municipale qui aurait pu acquérir avec l’aide des personnels de GEG les compétences nécessaires pour gérer correctement ce service. Maintenant les deux protagonistes se relayent dans les médias pour expliquer que cette solution qu’ils ont initiée est mauvaise et de jeter de l’huile sur le feu pour manipuler et instrumentaliser de justes inquiétudes du personnel de GEG : de vrais pompiers pyromanes.

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Défendre ou pas contre des recours

Publié le 24 octobre 2014

Tribunal AdministratifDes recours sont déposés contre des délibérations prises par le conseil municipal, ce qui est de droit pour tout usager des services publics ou contribuable de la ville s’il estime être lésé par une décision qu’il juge irrégulière. La ville qui est attaquée peut ou non se défendre.

A propos de la concession pour 30 ans, attaquée par des recours, que les oppositions se rassurent, la légalité sera jugée par le tribunal que la ville défende ou pas.

Les recours ont été déposés fin 2012 et mi 2013 et l’ancienne majorité n’avait pas daigné produire de mémoire en défense, pourquoi faudrait-il que la nouvelle majorité qui considère que les faits exposés sont exacts, se mettent à dépenser de l’argent inutilement ? Alors qu’il est d’intérêt général d’arrêter au plus vite cette concession et ne pas faire trainer inutilement la justice.

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Une régie municipale maintiendra la totalité de l’emploi et des statuts des personnels

Publié le 24 octobre 2014

REGDans le débat fondamental sur l’avenir du service public de distribution du gaz et de l’électricité et de GEG, on s’aperçoit que la plupart des interlocuteurs ne savent pas ce que sont les règles qui régissent les régies municipales. Voici un rappel, en particulier pour les responsables des oppositions municipales qui sont particulièrement ignorants à ce sujet ou préfèrent mentir. Beaucoup de salariés de GEG pensent à tort que la régie ne permettrait pas de conserver la totalité des emplois et des activités actuelles de GEG.

Il y a deux sortes de régies, une régie à autonomie financière et une régie à personnalité morale et autonomie financière. C’est de la deuxième dont il faut parler ici. Il s’agit d’un EPIC (établissement public industriel et commercial). Le conseil d’administration est composé majoritairement d’élus nommés par le conseil municipal et de personnes qualifiées.

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Center Parcs, le préfet insiste.

Publié le 24 octobre 2014

Chambaran sans CenterParcsLe 3 octobre, le préfet de l’Isère prend un arrêté ( n° 2014 276-0015) autorisant la réalisation du projet de Center Parcs sur la commune de Roybon dans les Chambaran.

Cette autorisation est donnée après l’avis défavorable de la commission d’enquête et après un nouveau dimensionnement des ouvrages hydrauliques, une redéfinition des surfaces des zones humides et un complément à l’analyse initiale des cours d’eau.

Vu l’importance des évolutions du dossier, on peut se demander si il ne devait pas y avoir une nouvelle enquête publique qui jugerait du nouveau projet.

L’association pour des Chambran sans Center Parcs ainsi que la Frapna vont déposer des recours contre cette autorisation. Le code de l’environnement précise : « Le juge administratif des référés, saisi d’une demande de suspension d’une décision prise après des conclusions défavorables du commissaire enquêteur ou de la commission d’enquête, fait droit à cette demande si elle comporte un moyen propre à créer, en l’état de l’instruction, un doute sérieux quant à la légalité de celle-ci. »

L’arrêté indique que le délai de recours est d’un an après sa publication.

La composition du conseil de la Métro

Publié le 24 octobre 2014

logo MétroDans un article précédent nous évoquions la conséquence d’une éventuelle annulation de l’élection municipale de Brié Angonnes, suite à la décision du Conseil Constitutionnel. Au parlement est actuellement discuté un projet de loi qui permettrait d’éviter le changement de la composition des assemblées délibérantes concernées. Ce projet indiquerait que les intercommunalités peuvent déroger à la représentation proportionnelle suivant la population des communes mais dans les limites fixées dès 1995 par la jurisprudence du Conseil constitutionnel : « les villes plus peuplées au sein d’un groupement de communes ne pourraient voir leur proportion de représentation réduite de plus d’un cinquième »

Or dans le cas de la Métro, la représentation actuelle de Grenoble (31), Echirolles (7) et Saint Martin d’Hères (7) différent de plus d’un cinquième de la représentation issue de la proportionnelle stricte qui donnerait 40, 9 et 9.

Il semblerait donc, que si il y a une nouvelle élection municipale à Brié Angonnes, que le conseil de la Métro soit prochainement, profondément restructuré.