Archives du 11 mai 2011

Rassemblement pour un chauffage urbain juste et solidaire ! Pour la baisse des tarifs !

Publié le 11 mai 2011

Le 18 avril 2011, un rassemblement de plus de 200 personnes a été organisé devant la Mairie de Grenoble par le collectif pour un chauffage urbain juste et solidaire (plus de 30 associations de locataires et copropriétaires de toute l’agglo !) ; puis une délégation a été reçue en mairie pour renégocier les tarifs. Il s’agit à présent d’interpeller Echirolles, une autre commune déléguant son service public du chauffage urbain à la CCIAG, qui réalise des profits, verse des  dividendes, alors que les familles ne peuvent plus payer…

Samedi 14 mai à 15h à l’entrée sud de la Cité Viscose à ECHIROLLES. Ligne bus 1 – arrêt Vaillant Couturier

A l’appel de : CNL, CSF, CLCV, le Collectif pour un chauffage juste et solidaire.

Vers la communauté urbaine, à quand un débat public ?

Publié le 11 mai 2011

Les élus grenoblois sont convoqués le 16 mai à une discussion sur l’intercommunalité, qui ne sera pas une réunion du conseil municipal à huis clos, mais pas non plus une discussion publique. Alors pourquoi donc cette discrétion ? Tout a été fait en catimini pour rester en catimini !

Concernant l’élaboration, la décision et la gestion en matière d’urbanisme dans une perspective qui ne peut pas être autre chose que le développement soutenable, il est à craindre que l’agglomération, telle qu’elle est configurée et telle qu’elle pourrait l’être à l’issue de la consultation préfectorale (communauté urbaine) risque d’être un peu limitée (quid du Voironnais et de la vallée du Grésivaudan ?). Par ailleurs, même si la communauté urbaine proposée englobe les balcons de Belledonne jusqu’à Chamrousse et une partie des marches du Trièves, elle continue de ne pas prendre en compte les massifs proches notamment le Vercors et les «pendulaires» (déplacements domicile-travail) (un des gros défauts du SDAU – Schéma Directeur d’Aménagement Urbain puis du SCOT – Schéma de Cohésion Territoriale). C’est au moins à cette échelle de Région Rurbaine qu’il faut penser et agir pour aborder sous d’autres perspectives les rapports ville-campagne, urbain-rural dans lesquels nous nous sommes enfermés et qui ont contribué à rendre impossible la maîtrise de la périurbanisation et qui empêche une vraie approche du développement soutenable.

Quoi qu’il en soit une communauté urbaine serait un plus, car elle permettrait de transférer la compétence d’urbanisme détenue par les communes (notamment les PLU: Plans Locaux d’Urbanisme) les communes conservant la décision concernant les permis de construire. La communauté urbaine aurait la compétence d’urbanisme opérationnel.

Densification de la ville

Publié le 11 mai 2011

Le PLU de 2005 : une densification controversée

Le passage du POS (Plan d’Occupation des Sols) au PLU (Plan Local d’Urbanisme) en 2005, a permis de changer profondément les règles d’urbanisme en permettant, en général, de construire beaucoup plus de logements sur la même surface. Les promoteurs immobiliers ont su profiter de ce changement en utilisant au maximum les possibilités ouvertes ce qui a entraîné des abus qui ont suscité de fortes protestations d’habitants. Le PLU a alors été un peu corrigé en 2007 pour éviter les excès les plus évidents, mais sans des protections claires qui auraient permis d’éviter une trop grande densification dans certaines zones, notamment pavillonnaires ou mixtes.

Une révision profonde du PLU est nécessaire

Il faut revenir aux réflexions et études qui ont menées au PLU. Les décisions de construire en moyenne 750 logements par an dont 250 de logements sociaux partaient de faits indéniables : en raison de l’évolution du mode de vie, pour maintenir le même nombre d’habitants à Grenoble, il fallait plus de logements. Or il s’avère que maintenant et depuis quelques années l’évolution du nombre d’habitants connaît des changements, sa croissance est légère mais régulière. Il faut donc revenir sur les décisions prises et repenser la politique d’urbanisme de la Ville. Nous sommes pour une révision profonde du PLU et une politique de l’urbanisme qui ne soit pas au fil de l’eau entre les mains des promoteurs privés comme c’est le cas actuellement. L’exemple le plus caricatural est la réalisation dans le quartier Jean Macé des tours sur le terrain Schneider. Les projets actuels sur l’Esplanade et la Presqu’île sont aussi critiquables et devraient être repensés.

Voici des éléments de réflexion que nous portons sur cette question :

Où l’on reparle de la rocade-Nord

Publié le 11 mai 2011

Au dernier Conseil de la Métro (le 29 avril) a été votée une délibération sur le lancement des études à propos de la ZAPA (zone d’actions prioritaires pour l’air). Lors de la discussion le Président de la Métro a exprimé sa nostalgie à propos du projet abandonné (pour l’instant) de la rocade-Nord.

« Je rappelle qu’on a eu un projet qui permettait de réduire la circulation de manière forte tout en laissant la liberté de circuler. Ce projet, c’était la rocade Nord » ! ( Pour les détails sur le débat à la Métro, voir l’article de Grenews)

Malheureusement le Président à la mémoire courte puisque globalement son projet de rocade ne diminuait la circulation qu’au centre de Grenoble au prix de restrictions très fortes des capacités des voiries car il fallait absolument obliger les automobilistes à prendre la rocade, dont le prix de péage devait être suffisamment élevé pour que le délégataire privé rentabilise l’opération. La rocade portée par M. Baïetto n’était absolument pas cette solution miraculeuse qui allait préserver la liberté de circuler ! Bien au contraire avec la mobilisation forte d’argent public elle aurait asséché les alternatives à la voiture. Contrairement à d’autres décideurs qui ont définitivement tourné la page, le Président de la Métro n’a toujours pas digéré cet échec, il faut dire qu’il en avait fait une affaire quasi-personnelle, et n’a pas apprécié de se voir abandonné par ses petits copains qui l’avaient fortement encouragé avant de le lâcher en rase campagne.

Souhaitons que l’étude sur la ZAPA soit faite de manière rigoureuse, transparente et pluraliste, c’est-à-dire à l’inverse de ce qui s’est passé pour la rocade

Mais au fait, le Conseil général devait faire expertiser les propositions faites en septembre 2010 par les associations et mouvements sur les déplacements après l’avis défavorable de la commission d’enquête sur la rocade. On devait avoir les résultats de cette expertise début 2011, mais pour l’instant rien n’a filtré !

Rappel de ce qui était écrit dans Isère magazine :

“Les propositions seront toutes soumises à l’expertise du Centre d’études techniques de Lyon (CETE), service public dépendant du ministère de l’écologie et du développement durable, dans un délai de deux mois ». “ Parmi les 17 présentations, deux écoles se distinguent. Celle qui dit qu’il ne faut pas faire de nouvelles infrastructures routières. Et celle qui dit qu’il en faut de nouvelles ”, a souligné André Vallini à l’issue du forum, après avoir annoncé qu’un débat sera organisé par le Conseil général. “ Et parmi ces projets, celui du Conseil général demeure le plus réaliste tant au niveau financier qu’au niveau de la faisabilité ”, ajoute-t-il. ”

Où est cette étude et à quand le débat promis ?

Le projet urbain de l’Esplanade est fortement contesté

Publié le 11 mai 2011

Le Comité des Habitants de l’Esplanade (CHE) a mené depuis des mois des réflexions approfondies sur l’avenir de leur quartier et une critique du projet de la Ville. Le CHE a écrit le 6 mai au maire de Grenoble pour lui demander des modifications effectives du plan masse du projet.

En voici quelques extraits :

« … Malheureusement après plus d’un an de discussion, nous déplorons que la seconde maquette n’ait que trop peu évolué et restons donc avec un sentiment de concertation partielle et inachevée. Beaucoup trop d’aspects du projet font encore débat et n’ont trouvé l’approbation ni des habitants, ni de l’union de quartier, ni du CLUQ qui a d’ailleurs récemment organisé une conférence sur la densification. De plus, il nous semble que le CCS2 a rendu un avis très nuancé et à connotation septique et nous nous interrogeons sur l’absence de consultation du CCS1 qui nous parait être tout aussi concerné par ce projet ! Enfin, nous souhaiterions savoir quelle réponse sera donnée à l’avis de l’enquête publique qui s’interroge sur l’ex-centrage du tracé de la ligne de tram E sur l’Esplanade.

Par ailleurs, nous avons remis en main propre à Messieurs de Longevialle et de Portzamparc au mois d’octobre 2010 lors du dernier débat public, une trentaine de propositions émanant de la réflexion des résidents actuels du quartier. Nous sommes aujourd’hui navrés de constater que peu de modifications ont été apportées à la maquette du projet d’urbanisme dont l’échelle nous a paru douteuse et propice à la confusion des non initiés. En particulier, nous constatons que peu de gens sont à même de se représenter la hauteur des futurs immeubles sur la maquette alors qu’elle est par endroit jugée trop grande (2,5 fois l’habitat actuel le plus haut), « ombrageante », trop massive et de ce fait non propice au sentiment de bien être à venir (construction au Nord du site sur l’Esplanade).

Lire le reste de cet article »

8 femmes

Publié le 11 mai 2011

Non, ce n’est pas un titre de film, c’est le nombre de conseillères générales qui figurent, noyées au milieu de 58 hommes, en une d’Isère Magazine de mai 2011, une-trombinoscope du nouveau conseil général. Un coup d’œil suffit pour voir que la diversité en général, et la parité en particulier, n’ont absolument pas progressé suite aux élections : hommes, blancs, la cinquantaine bien sonnée, costume-cravate de rigueur. Et ce n’est pas la réforme des collectivités qui va améliorer les choses !

Côté groupes politiques, l’UMP réussit l’exploit de n’avoir aucune élue sur 7, idem pour les non inscrits (4) et les sans étiquettes (4),  0 sur 1 pour l’homme de droite hors groupe, 4 femmes sur 29 pour le PS et apparentés, 1 sur 4 pour les divers-droite, 2 sur 7 pour le PC. Les écologistes, seuls à avoir présenté des candidatures avec une parité parfaite (14 hommes, 14 femmes), ont également le seul groupe paritaire au CG38, avec 2 élu-e-s : 1 femme, 1 homme !