Vous voulez comprendre comment fonctionne le budget de la ville : réunion de formation le Mercredi 25 juin à 18 h à la mairie (salon de réception), jusqu’à 21 h.
Le budget est un acte politique important pour une ville. Mais c’est un processus complexe. Pour que les citoyens puissent en discuter, une formation peut être nécessaire, pour en comprendre les mécanismes et ne pas être rebutés par des notions comptables difficilement compréhensibles. L’équipe municipale s’était engagée à préparer le budget de façon ouverte et publique. Aujourd’hui, elle propose une formation ouverte à tous, pour comprendre les tenants et aboutissants du budget de la ville de Grenoble.

La nouvelle majorité fait ce qu’elle n’a cessé de dire durant la campagne électorale : l’argent public (l’argent des contribuables) est rare, il faut l’économiser au maximum. Elle a déjà commencé par la diminution des indemnités des élus, la suppression des voitures de service à la disposition des élus et elle poursuit par de gros morceaux : le Palais des Sports et Alpexpo. Elle commence à examiner toutes les dépenses qui ne se justifient pas ou qui manquent de transparence par exemple les versements à la société du Tour de France.
Le Palais des Sports, est géré depuis de longues années par une association loi de 1901. La Ville de Grenoble y a des administrateurs mais qui sont ultra minoritaires et pourtant elle verse environ 1,5 M€ par an à cette association (subvention de 1,15 M€ plus divers apports). Une association sans adhérents gère le Palais des Sports depuis de longues années grâce à une convention passée avec la ville.
Il y a quelque chose de bizarre dans le financement du Tour de France cycliste. Voila une société privée, Amaury Sport Organisation (ASO) qui utilise largement l’espace public pour organiser des courses cyclistes professionnelles et qui non seulement ne paye pas de redevance pour occuper le domaine public (pour une activité privative juteuse), mais au contraire impose aux villes de payer cher pour être ville étape. Cette société a un chiffre d’affaire de 166 M€ et dégage un résultat net de 33,4 M€ (chiffres de 2012), qui dit mieux ! Olivier Bertrand conseiller délégué à l’évènementiel a eu tout à fait raison de dire que Grenoble ne paiera plus ce genre de redevances à l’envers ! Ce qui ne porte aucun jugement de valeur sur l’aspect populaire de cette manifestation, mais qui s’interroge tout de même sur le modèle financier de ce spectacle sportif qui pousse les coureurs à l’utilisation de moyens répréhensibles. Il n’est pas inutile d’avoir un regard critique sur beaucoup de sports professionnels où le dopage fait des dégâts considérables et ne sont pas des exemples à suivre et à financer sur fonds publics.
Parfois les médias peuvent favoriser de gros contre-sens ! Exemple le Dauphiné Libéré du 16 juin résume l’interview du président de GEG, V. Fristot, par le titre : « Des suppressions de postes à GEG seront inévitables ». Bigre, serait-ce contradictoire avec l’engagement n° 23 de la nouvelle majorité ? Ce dernier précisait : « Les contrats de délégation et les suppression d’emplois de GEG seront annulés ».
Enfin, la ville va essayer de tourner la page du feuilleton financièrement dramatique d’ALPEXPO. Le 9 juin, le maire, Eric Piolle a déclaré sur France 3 Alpes, qu’il ne souhaite pas que la mairie renfloue les caisses. A la place, il faut passer à l’action et transformer le mode de gestion des activités.
Suite à l’adoption en 2013 de la Loi Fioraso sur l’enseignement et la recherche, les Universités doivent mettre en place une énième réforme, censée simplifier le millefeuille administratif et améliorer la visibilité et la compétitivité des universités françaises à l’international. Rien de nouveau depuis Valérie Pécresse, Nicolas Sarkozy et la loi LRU donc… Mais à Grenoble, une dimension supplémentaire donne du sel aux débats : les noms des établissements. Accrochez-vous, ça déménage…
Dix ans d’études sur les hirondelles dans l’agglomération grenobloise : ça se fête à la Caserne de Bonne ce samedi 21 juin de 10 h à 18 h !