Archives pour le mot-clef ‘nucléaire’

Nucléaire, la catastrophe ne devait pas arriver et pourtant…

Publié le 17 mars 2011

L’accident de Three Mile Island (1979 aux USA) n’aurait jamais dû se produire. Les experts n’avaient pas prévu qu’un incident bénin (une vanne fermée qui aurait dû être ouverte) sur le circuit secondaire du réacteur pouvait avoir une telle conséquence et comme ce n’était pas prévisible, les personnels de la centrale n’ont pas compris ce qui arrivait et n’ont pas eu les bonnes réactions dans les premières heures de l’accident.

La catastrophe de Tchernobyl (1986) ne devait pas arriver, et c’est pourquoi les autorités se sont livrées à une expérience sur le réacteur qui a été fatale. Et maintenant, il faut vite construire un nouveau sarcophage pour contenir les radioéléments présents en quantité sur le site, qu’il va falloir surveiller pendant des siècles…

Au Japon, ce qui est en train de se passer ne devait pas arriver, c’était inconcevable… Il faut espérer que les Japonais vont parvenir à refroidir tous les réacteurs et les combustibles usagés. Mais il faudra assurer ce refroidissement pendant des mois voire des années. S’ils n’y parviennent pas, les conséquences peuvent être tellement catastrophiques que personne n’est capable de les imaginer.

Dans la technologie nucléaire actuelle plusieurs paris sont pris :

  • Nous arriverons à stocker en sûreté les déchets nucléaires pendant des siècles. En fait personne ne peut l’assurer car la stabilité des sociétés humaines, ni celle des couches géologiques, ne sont acquises avec certitude.
  • Nous arriverons toujours à contenir le pire accident concevable, notamment grâce à l’efficacité de la défense en profondeur, c’est-à-dire mettre des barrières successives entre les produits radioactifs et l’environnement. Dans les études de sûreté les exploitants des centrales et les pouvoirs publics inventent les pires scénarios, à leurs yeux. Mais malheureusement l’expérience est là pour démontrer que le pire est encore au-delà de ce qui peut être envisagé, à la fois pour des raisons économiques (ce serait trop cher) mais aussi culturelles, car lorsque vous défendez une technologie, vous n’arrivez pas à vous convaincre que son danger potentiel est bien supérieur à ce que vous essayez d’imaginer. Les simulations les plus catastrophistes ne sont que des événements virtuels, pensés dans le confort « clean » d’un laboratoire et qui s’arrêtent dès qu’on éteint les ordinateurs qui aident à les imaginer.

Le risque zéro n’existe pas, c’est l’affirmation évidente, partagée par tout le monde, qui permet aux défenseurs de cette technologie de poursuivre dans leur entêtement. Mais les risques industriels ne sont pas tous de même ampleur. Lorsqu’un risque est tel qu’il peut mettre en péril l’existence même d’une société, peut-il être couru, même si sa probabilité est très faible ? Le pari du nucléaire vaut il d’être tenu ? Les écologistes ont répondu non, démontrant ainsi leur sens des responsabilités face à ceux qui « croient » à la toute puissance de la techno-science pour résoudre les problèmes de l’humanité.

Il serait temps d’écouter les écologistes qui depuis plus de 40 ans tirent la sonnette d’alarme, et de prendre le temps d’un débat de l’ensemble de la société sur les choix technologiques à effectuer dans la production de l’énergie, en mettant tout sur la table et en organisant ce débat de manière contradictoire avec des moyens égaux entre les différentes propositions. Si cela avait été fait, la France ne se serait sans doute pas lancée dans le tout nucléaire. Maintenant il faut éviter le pire et donc examiner des scénarios réalistes de sortie du nucléaire, en commençant par arrêter les centrales les plus anciennes et les moins sûres, comme Fessenheim.

Nucléaire, la sûreté de l’EPR mise en cause

Publié le 8 octobre 2010

Le réseau « Sortir du nucléaire » rend public des notes confidentielles d’EDF qui démontrent que les ingénieurs ont mal conçu des parties du couvercle de la cuve de l’EPR, ce qui met en péril la sûreté du réacteur EPR et viole, en toute connaissance de cause, la réglementation française relative aux équipements nucléaires sous pression !

Pour le Réseau « Sortir du nucléaire », la conclusion s’impose : en toute conscience des problèmes, EDF persiste dans une politique qui sacrifie la sûreté aux impératifs économiques ! Au regard des conséquences catastrophiques d’un éventuel accident, cette légèreté est impardonnable.

Pour plus de détails : http://www.sortirdunucleaire.org/dossiers/EPR-revelations2.html

Société nucléaire, société policière !

Publié le 16 juin 2010

Qu’on soit d’accord ou pas avec les militants du réseau « Sortir du nucléaire », ce qui vient de se passer est inacceptable, voici un extrait du communiqué du réseau :

« La Direction de la Surveillance du Territoire (DST) a convoqué le 16 juin au Ministère de l’Intérieur le directeur et les deux webmestres du Réseau « Sortir du nucléaire ».

Le motif de cette convocation leur a été précisé par téléphone : depuis 2003, le Réseau « Sortir du nucléaire » met à disposition en ligne des documents « confidentiel défense » qui révèlent que le futur réacteur EPR ne résisterait pas au crash d’un avion de ligne.

Quel nouvel élément la DST cherche-t-elle à obtenir ? Les défauts de sûreté de l’EPR et ses surcoûts sont de notoriété publique. La révélation des informations « confidentiel défense » par le Réseau « Sortir du nucléaire » a déjà donné lieu à une procédure judiciaire ; elle a été classée sans suite en juin 2009. Au contraire, dans cette affaire, ce serait plutôt à l’État de fournir des informations : malgré des demandes répétées, et contrairement à ce que prévoit la loi, l’avocat du Réseau « Sortir du nucléaire » n’a toujours pas eu accès au dossier pénal…

C’est en toute légitimité que les trois personnes convoquées ont décidé de ne pas se rendre à cette convocation arbitraire. Elles savent qu’elles peuvent être arrêtées à tout moment et emmenées par la force. Il n’est pas question de céder devant un État qui prêche la transparence, mais classe « secret défense » ou « confidentiel défense » tout ce qui concerne le nucléaire, civil ou militaire. »

Tchernobyl, il y a 24 ans

Publié le 22 avril 2010

Rassemblement antinucléaire samedi 24 avril, à 14h devant la gare de Grenoble

avec une exposition de portraits de liquidateurs. Chaque année, le « Tchernobyl Day » met en lumière la catastrophe sanitaire qui dure depuis 24 ans en Biélorussie. L’Institut Belrad est le seul organisme scientifique indépendant de l’industrie nucléaire qui aide les enfants irradiés : dans cette région, environ 4 enfants sur 5 ont été contaminés par Tchernobyl. Toute la région est durablement contaminée. Depuis 24 ans, les autorités internationales, et en particulier l’OMS, n’apportent aucune vraie réponse aux populations touchées. La catastrophe continue.

Le collectif Independent Who (pour une OMS indépendante) se mobilise depuis de nombreuses années pour demander que l’indépendance de l’OMS en matière de santé s’applique au nucléaire, ce que l’accord qui la lie depuis 1959 à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) ne permet pas : c’est l’AIEA qui décide si le nucléaire est dangereux ou non pour la santé, c’est elle qui prétend que Tchernobyl n’a fait « que » 4000 morts, un chiffre indécent au regard des 364 000 liquidateurs, tous fortement irradiés par leur passage sur le site de Tchernobyl. Pour dénoncer cette main mise du lobby nucléaire sur la santé des populations, une vigie quotidienne, présence silencieuse devant le siège l’OMS, est tenue chaque jour ouvrable depuis le 27 avril 2007 !

Signez le manifeste pour l’indépendance de l’OMS sur http://www.independentwho.info

Et pour faire coup double, au même endroit à 15h démarrera la véloparade contre la « Françafrique »

organisée par Survie 38 et Un P’tit Vélo dans la Tête, il n’y a pas que le pétrole, il y a aussi l’uranium qui intéressent les multinationales.

Le réacteur nucléaire EPR présenterait un risque d’accident très important

Publié le 11 mars 2010

Le réseau sortir du nucléaire rend public un document d’EdF mettant en cause la sûreté de l’EPR en cas d’accident grave d’éjection des barres de contrôle.

Voici un extrait de leur communiqué de presse du 10 mars :

« Certains modes de pilotage du réacteur EPR peuvent provoquer l’explosion du réacteur à cause d’un accident d’éjection de grappes (qui permettent de modérer, d’étouffer la réaction nucléaire). Ces modes de pilotage sont essentiellement liés à un objectif de rentabilité économique, qui implique que la puissance du réacteur puisse être adaptée à la demande électrique. Ainsi, dans le but de trouver une hypothétique justification économique à l’EPR, ses concepteurs ont fait le choix de prendre le risque très réel d’un accident nucléaire. De plus, l’essentiel des arguments en faveur de l’EPR (puissance, rendement, diminution des déchets, sûreté accrue) s’avèrent faux.

EDF et Areva ont tenté de modifier le pilotage du réacteur : ces efforts n’ont pas abouti à des parades éliminant cette classe d’accidents. L’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a semble-t-il été tenue à l’écart de ces questions. »

Autour de Ia commémoration de Tchernobyl

Publié le 5 avril 2009

A Grenoble,  I’ADES et les Enfants de Tchernobyl Belarus organisent le 21 Avril 2009 à la Maison des Associations à 20h30 une projection débat en présence du Professeur BANDAJEVSKY : Le droit à la vérité sur Tchernobyl.

D’autres actions sont prévues, voir ci-joint

Le « rayonnement » de la région grenobloise : sa cuvette et sa nappe, leurs contaminations nucléaires

Publié le 1 novembre 2008

Conférence de presse des écologistes grenoblois, le 30 octobre 2008

Des déchets anciens irradiants entreposés à Grenoble, sur le site du CEA

Les dispositifs de surveillance ne permettent pas actuellement d’évaluer la contamination des eaux souterraines et superficielles.

La nappe phréatique du site de la SICN à Veurey-Voroize est polluée à l’uranium.

Télécharger le texte en PDF (210 Ko)

L’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) vient de rendre un rapport sur l’état de la surveillance environnementale et le bilan du marquage des nappes phréatiques et des cours d’eau autour des sites nucléaires (15 septembre 2008). (1)

Les écologistes grenoblois rendent publiques des informations importantes que révèlent ce rapport, et annoncent les actions qu’ils ont engagées.

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Le Rouge & le Vert n°110

Publié le 17 septembre 2008

Juillet – septembre 2008

Giant est-il compatible avec les règles de sûreté nucléaire ?

Publié le 17 juillet 2008

Communiqué du 15 juillet 2008

L’autorité de sûreté nucléaire (ASN – division de Lyon) dans son bilan pour l’année 2007 indique à propos du projet d’urbanisme ambitieux nommé GIANT :

« L’ASN a rappelé au CEA de Grenoble qu’elle veillerait à ce que les projets d’urbanisation (logements, tours…) n’entrave pas l’application éventuelle des plans de secours et ne conduisent pas à une densification de la population dans le périmètre de ce plan ».

L’ASN précise aussi que l’ILL sera arrêté au plus tard en 2030 du fait de l’urbanisation croissante autour de l’ILL.

Le projet proposé par l’architecte Vasconi n’a visiblement pas pris en compte ces contraintes de sécurité puisqu’il propose une densification de la population dans le périmètre du plan particulier d’intervention autour de l’ILL. Mais était-il au courant de ces contraintes spécifiques ? Si oui, c’est grave puisqu’il n’en tient pas compte, si non cela prouve que le maire de Grenoble et le CEA lui ont caché une donnée essentielle pour bâtir son projet.

L’ADES demande que le projet GIANT soit abandonné sous sa forme actuelle et qu’un projet d’aménagement du polygone scientifique soit repris pour permettre l’arrivée du tramway dès 2009 conformément au PDU qui a été voté en juillet 2007, projet qui respecte aussi les contraintes de sécurité et le plan local d’urbanisme de la Ville de Grenoble.

Grenoble Irradiation Alpine Nucléaire Transgénérationnelle (GIANT)

Publié le 12 juillet 2008

sites d\'implantationConférence de presse du 2 juillet 2008- ADESVerts IsèreEluEs Ecologie & Solidarité

Grenoble ville de rayonnement international pour de longues années

Grenoble ville de rayonnement international pour de longues années : que Grenoble soit candidate au site de stockage des déchets nucléaires à vie longue mis en service en 2018.

« Le 2 juin 2008, Jean-Louis Borloo, le Ministre d’État, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de l’aménagement du territoire (MEEDDAT) a chargé le Président de l’Andra « d’engager sans attendre, la recherche de sites susceptibles d’accueillir un nouveau centre de stockage de déchets FA-VL afin de garantir la mise en service en 2019 ». »

Comme l’indiquent les autorités gouvernementales :

« Pour mettre en œuvre ce nouveau projet ambitieux de recherche d’un site pour le stockage des déchets FA-VL, l’État et l’Andra ont souhaité une démarche ouverte et progressive, fondée sur le volontariat des collectivités locales »

« L’État, l’Andra et les propriétaires de déchets que sont EDF, le CEA, AREVA et Rhodia, les accompagneront pour faire de ce projet, un projet ambitieux et durable. »

Il est proposé la candidature de Grenoble pour la mise en service d’un centre de stockage des déchets nucléaires à vie longue, simultanément aux Jeux Olympiques d’hiver de 2018.

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L’OMS baillonnée

Publié le 24 juin 2008

logo \Depuis la libération de Bandajevsky, la résistance en faveur de la liberté de la recherche scientifique et de l’indépendance de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à l’égard de l’AIEA (agence internationale de l’énergie atomique) se poursuit et s’étoffe.

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ADES  - Le Rouge et le Vert
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