Mercredi 5 novembre 2025 à 18 heures 30 conférence sur le soin, notre affaire à toutes et tous ? Dans les salons de l’Hôtel de Ville de Grenoble, avec Fabienne BRUGÈRE philosophe spécialiste de l’éthique du care et Guillaume PELLETIER directeur des centres de santé AGECSA à Grenoble.
On trouve toutes les informations concernant cette campagne de l’élection municipale à Grenoble sur le site internet https://oui-grenoble.fr/. Il y a un appel à signer si on veut soutenir cette candidature :« Grenoble plus solidaire, écologiste et démocratique, à l’écoute de ses habitant·es : des liens à partager.Pour les élections municipales et métropolitaines 2026, rejoignez une dynamique prête à relever les défis d’aujourd’hui et de demain. », les premiers éléments du nouveau projet pour Grenoble, les nombreuses réunions de travail ou évènements à suivre, les principaux articles de presse sur cette candidature, la liste des organisations politiques qui soutiennent la liste, comment rejoindre la campagne et comment la soutenir…
On aurait préféré le vote de la censure immédiatement, car on peut craindre que le gouvernement manœuvre de telle façon que les avancées, notamment sur la suspension de la loi sur les retraites ou prochainement sur la taxe Zucman, soient effacées, si la loi de finances tarde pour être adoptée, les amendements ne seront pas pris en compte et c’est le texte initial qui pourra être adopté par ordonnance ou qui laissera la place à une loi de finance spéciale qui ne changera rien. Malheureusement c’est le gouvernement qui a la priorité sur le fonctionnement de l’Assemblée nationale, on est loin d’un régime parlementaire équilibré entre exécutif et législatif.
Tout le monde politique s’accorde à considérer que Sébastien Lecornu est le représentant direct de Macron et ce qui s’est passé lors de l’exposé de politique générale de mardi par le Premier ministre a montré que Macron avait très peur de la dissolution, d’où le ciselage des propositions pour que le PS ne censure pas immédiatement le gouvernement : suspension immédiate et totale de la réforme des retraites, pas d’utilisation de l’article 49-3 de la Constitution et des mesures fiscales plus justes notamment concernant les hauts revenus. Les deux premières demandes étaient claires et précises, la troisième beaucoup moins. Sur cette dernière Lecornu a été discret et ce qui est dans sa proposition de budget est assez ridicule.
Pour se fabriquer une image de grande compétence pour gérer une ville, il faut effectivement démarrer sur la question des finances qui résume tout. L’action municipale n’est pas faite par les élu-es mais par les services et leurs agent-es et la réalité de ces actions se résume en chiffres dans les budgets annuels. Donc pour paraitre un bon candidat, sérieux et compétent il faut aller dans le concret de certains chiffres qui donnent une image de la politique qui sera suivie. Du coté de la droite pilotée par Alain Carignon, on réunit des soi-disant experts pour faire passer des messages qui devraient emporter l’adhésion des habitantes et habitants.
En avant dans la découverte du charlatanisme financier de l’ancien maire corrompu. « Avant de dire ce qu’on va faire, nous allons expliquer comment on va le faire, c’est-à-dire comment on va dégager de quoi financer nos propositions. »
Un long exposé débute par une analyse de la trajectoire financière de la ville, en comparant la dette et les dépenses de fonctionnement (voir plus bas), mais il faut attendre la fin pour enfin savoir ce qui va être proposé pour à la fois la ville et la Métro, dont les dépenses de fonctionnement sont respectivement de 300 M€ et de 500 M€, soit si on les ajoute 800 M€ et voilà le miracle annoncé :
L’inauguration de l’extension du réseau de chaleur de Meylan marque une étape importante dans le développement du réseau de chauffage urbain métropolitain illustre la capacité de notre territoire à investir dans la décarbonation. Le groupe UMA rappelle l’importance du type de gestion des services publics et sa préférence pour une gestion par la puissance publique, à travers des régies, des SPL ou SEM.
En amont de cette avancée technique et environnementale, un débat essentiel s’est ouvert sur le modèle de gestion de ces infrastructures, essentielle pour notre souveraineté énergétique. Débat qui a trouvé un écho malheureux lors du discours d’inauguration de cette infrastructure d’avenir.
Une solution technique saluée, un choix de gestion qui interroge.
Rappelons que ce projet a été confié, à l’issue d’un appel d’offres, à un opérateur privé européen. Une décision qui a suscité de légitimes interrogations au sein du Conseil métropolitain. Le groupe Une Métropole d’Avance (UMA), fidèle à sa vision d’un service public fort et d’une économie ancrée dans le territoire, a exprimé des réserves sur le recours à un acteur extérieur alors même que la CCIAG, opérateur local historique, gère depuis des décennies le réseau métropolitain principal.
Un communiqué du syndicat, SUD éducation Isère, qui dénonce la fin de la gratuité des transports scolaires des collèges et lycées en Isère et des autres départements de la région Auvergne-Rhône-Alpes. C’est la Région qui a compétence sur les transports scolaires et la tarification doit être la même dans tous les départements. Au lieu de s’aligner sur les départements qui avaient instauré la gratuité, le conseil régional impose une tarification de 10 € par mois, dans toute la région.
« En effet, depuis ce mois de septembre 2025, 10 € par mois doivent être acquittés par élève pour monter dans les cars de ramassages scolaires dans notre département. Cette mesure, qui touche directement les familles dès cette rentrée, illustre parfaitement les conséquences désastreuses de la politique d’austérité menée par les gouvernements successifs et ruisselant dans les régions, les départements et les collectivités territoriales, alors que des milliards d’argent public sont distribués aux grandes entreprises, y compris en AURA.
Le rapport (en anglais) 2025 du « Global Tipping Points » traite des points de basculement mondiaux. À l’approche de la COP30, il synthétise, les dernières recherches sur les points de basculement à la fois positifs et négatifs. Au total, 160 auteurs, provenant de 23 pays et 87 institutions y ont contribué. Ils consolident les connaissances sur la façon de gouverner les points de basculement du système terrestre, les risques qu’ils posent et les opportunités offertes par la compréhension et l’action sur des points de basculement positifs.
François-Marie Périer, candidat à l’élection législative partielle de janvier 2025 dans la première circonscription de l’Isère est déclaré inéligible pour 3 ans par le Conseil constitutionnel le 10 octobre 2025. C’était le candidat anti-vaccin. Il était présent aux côtés de partisans d’Éric Zemmour et participait à des manifestations contre les mesures sanitaires où se distribuaient des tracts antisémites. Il avait obtenu seulement 0,44% des votes exprimés. Le compte de campagne de M. PÉRIER a été rejeté par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques dans sa décision du 23 juin 2025 aux motifs qu’il avait omis d’y faire figurer la perception de dons pour un montant de 290 euros. La loi est dure, mais c’est la loi.
Un nouveau livre de Michel Damian, professeur honoraire d’économie à l’Université Grenoble Alpes, où il enseignait à la Faculté d’économie. Il est ancien directeur de département à l’Université Senghor d’Alexandrie. Il est éditeur, avec Jean-Christophe Graz, de l’ouvrage Commerce international et développement soutenable (Economica, 2001). En 2015, il a publié Les chemins infinis de la décarbonisation (Campus ouvert/L’Harmattan).
Il sera disponible en librairie le 23 octobre 2025. Il a pour sous-titre : « Entre échec à endiguer le réchauffement et transition énergétique (1950-2050) »
Voici une partie de l’introduction qui résume l’idée contenue dans cet ouvrage :
Suite à la ratification du protocole facultatif se rapportant à la Convention contre la torture et autres peines et traitement cruels, inhumains et dégradants adopté par l’assemblée générale des Nations-Unis le 18 décembre 2002, le législateur français a institué, avec retard, par la loi n°2007- 1545 du 30 octobre 2007, un Contrôleur général des lieux de privation de liberté et lui a conféré le statut d’autorité administrative indépendante.
Le Contrôleur général veille à ce que les personnes privées de liberté soient traitées avec humanité et dans le respect de la dignité inhérente à la personne humaine.
Location d’un bien immobilier : quels justificatifs peut-on demander aux candidats ? Dans le cadre de la recherche d’un appartement ou d’une maison à louer, la recherche d’offres puis le dépôt d’un dossier de candidature sont des étapes incontournables. Pour constituer un dossier, les candidats à la location doivent réunir et fournir diverses informations et justificatifs, soit au professionnel de l’immobilier, soit directement au propriétaire. Ces personnes sont donc amenées à traiter de nombreuses données personnelles relatives aux candidats à la location, aux locataires et, le cas échéant, aux garants. Si le volume de ces données peut être important, il n’en demeure pas moins encadré. Leur traitement doit impérativement respecter les règles relatives à la protection des données, notamment en ce qui concerne les usages possibles et la sécurité des informations collectées. La législation fixe clairement les documents pouvant être exigés.
La part métropolitaine du dispositif d’aide à l’achat de vélo reprend le 31 octobre 2025. L’aide à l’achat de vélo avait dû être suspendu en mai dernier, l’enveloppe prévue ayant été rapidement consommée, avec plus de 5400 bénéficiaires sur le territoire. La majeure partie d’entre eux a opté pour un vélo électrique neuf, mais tous les types de vélos, y compris d’occasion, sont éligibles. 84% des bénéficiaires ont déclaré avoir modifié leurs habitudes de déplacements après l’achat de leur vélo. L’aide à l’achat vélo est réservée aux personnes dont le revenu fiscal de référence par part (RFRPP) est inférieur à 22 983 €. Le montant de l’aide varie ensuite selon les revenus et le type de vélo acheté, et peut atteindre 500 €. Grâce au partenariat entre la Métropole et les vélocistes locaux, il n’est pas nécessaire d’avancer les frais.
Insatisfaction professionnelle et mobilité : un enseignant sur 7 a demandé un changement d’affectation en 2023. La loi des séries continue : après le rapport TALIS ou encore les baromètres syndicaux, une nouvelle note ministérielle met en lumière la réalité persistante d’un indicateur d’insatisfaction professionnelle. Selon une note de la DEPP (Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance) publiée jeudi 9 octobre, les demandes de mobilité professionnelle relèvent davantage de la situation de travail (ancienneté, type d’établissement, degré d’enseignement) que de la vie personnelle (sexe, âge, situation familiale). Une preuve d’un mal-être professionnel ?
Vendredi 17 octobre 2025 à 18h00, rassemblement à Grenoble place Edmond Arnaud (quartier Très-Cloîtres) à la mémoire des manifestants algériens massacrés le 17 octobre 1961 à Paris. Voir article de ce jour.
Propos pour une République écologique N° 6. Ecologie ou barbarie. La Terre en résistance. Marine Calmet et collectif d’auteurs. Ed.les petits matins, 14 €.
Petit Éloge de la Sécu, Julien Damon, Ed Les Presses Sciences-Po, 8 €.
L’Etat contre les Associations, anatomie d’un tournant autoritaire. Antonio Delfini et Julien Talpin, Ed.textuel, 19,90€.
Les vipères ne tombent pas du ciel : l’écologie au défi des classes populaires. Éric Aeschimann ; Ed. Les Liens qui Libèrent. 19,90 euros.
Les conséquences de la dissolution décidée en 2024 par le Président de la République ne sont toujours pas terminées. Avant même que Macron nomme le 4ème Premier ministre après la dissolution, tout montre que son mandat se termine politiquement vu qu’il est maintenant attaqué dans son propre camp. Le sauvetage opéré par Lecornu va-t-il fonctionner ?
Emmanuel Macron a systématiquement nié la réalité politique du pays depuis son deuxième mandat où il a été réélu pour faire barrage à l’extrême droite, sans apporter un contenu politique précis, mais avec un engagement clair qu’il prenait en compte la diversité des électrices et électeurs qui l’ont élu.
Mais cet engagement a vite été oublié et il a poursuivi son idée de fracturer les oppositions en pensant que la gauche qui se déchirait serait laminée en cas d’élections législatives, d’où la dissolution.
Heureusement la gauche, toute la gauche, a eu un réflexe salutaire en créant le Nouveau Front Populaire qui a eu un grand succès puisqu’avec une très forte participation, l’ensemble des élu-es du NFP était le groupe le plus important de l’Assemblée nationale. Encore une fois l’unité de la gauche, toute la gauche, est toujours très mobilisatrice. Cette réalité devrait être prise en compte par tous les partis et surtout les candidat-es pour l’élection présidentielle de 2027, ce qui n’est plus le cas.
La longue bataille menée contre les nombreuses malversations de Bernard Bensaid vient de marquer un point décisif. Le 8 octobre, le tribunal de commerce de Bobigny décide de la liquidation judiciaire avec effet immédiat du groupe AVEC. Bensaid a déclaré faire appel, mais cela ne changera pas le fait que ce groupe est en faillite.
Le château de carte s’est écroulé, malheureusement les dégâts vont être considérables dans toute la France, où de nombreux emplois seront supprimés.
A Grenoble on ne peut que se réjouir de cette décision, même si elle a pour conclusion assez évidente que les ponctions d’argent du GHM vers le groupe AVEC ne seront pas remboursées.
Pour l’instant il n’y a pas de conséquence sur le GHM qui est sous administration judiciaire suite aux décisions de la justice, notamment l’arrêt de la cour d’appel du 10 avril 2025.
La question de la reprise du GHM va se reposer, car la situation actuelle ne pourra pas se poursuivre sans mettre en péril la qualité des soins puisque sous administration judiciaire les investissements pour préparer l’avenir ne sont pas possibles.
Lors d’une conférence de presse, l’ADES révèle d’importantes défaillances de l’information et des dispositions concernant les risques majeurs des installations industrielles classées SEVESO Seuil Haut dans la région grenobloise, dont les plans d’urgence (plans particuliers d’intervention dit PPI).
Nous agissons depuis des dizaines d’années pour la sécurité des employés et des populations autour des sites industriels et nucléaires à risques majeurs (cf. révélations, conférences de presse, articles dans notre hebdo Le Rouge et le Vert : www.ades-grenoble.org). ). Notons que concernant les risques nucléaires, grâce à nos nombreuses actions (en particulier contre Superphénix), la règlementation existante est appliquée, grâce à l’indépendance de l’ASN, ce qui n’est pas le cas pour les ICPE qui dépendent du bon vouloir de l’administration préfectorale et du ministère de l’intérieur.
Depuis plus de 10 ans, les installations à risques majeurs de STMicroelectronics à Crolles, classées Seveso Seuil Haut, ne font l’objet d’aucun plan particulier d’intervention (dit PPI), plan d’urgence de protection des populations imposé par le code de la sécurité intérieure.
Les résultats du sondage commandé par l’ADES ont fortement perturbé les oppositions municipales grenobloises, en particulier celle qui se voyait déjà en haut de l’affiche. En effet les soutiens à la liste de Carignon, spécialistes des « fake-news » essaient de faire croire qu’ils seraient en tête au premier tour, alors qu’ils en sont très très loin. Le sondage les ramène au niveau où ils sont, à savoir quelques petits points au-dessus du score de 2020. 5 ans d’opposition acharnée pour ça, c’est effectivement désespérant. Donc il faut vite trouver des angles d’attaques pour noyer le poisson. L’ADES est intimée de rendre public des résultats supplémentaires du sondage. Mais il suffit de rappeler la loi qui fixe les règles concernant les sondages d’opinion rappelées par la Commission des sondages : il y a un droit à publier et un droit à ne pas publier. Laissons à d’autres le soin de faire des sondages supplémentaires. L’ADES a obtenu ce qu’elle cherchait : mesurer le point de départ d’une campagne avec une tête de liste peu connue du grand public. Le résultat est satisfaisant et ne peut que s’améliorer, puisque la campagne de Laurence Ruffin ne fait que commencer.
Comme chaque année, le 17 octobre un rassemblement à lieu à Grenoble place Edmond Arnaud (quartier Très-Cloîtres) à 18 h, avec des discours, de la Ville et du collectif et des dépôts de gerbes. Ensuite un défilé ira sur la passerelle St Laurent où seront jetées des fleurs dans l’Isère à la mémoire des manifestants algériens massacrés le 17 octobre 1961 à Paris.
« Une manifestation pour :
exiger de l’État français qu’il reconnaisse officiellement sa responsabilité dans les massacres liés à la colonisation ;
exiger la reconnaissance des massacres du 17 octobre comme crime d’État ;
réclamer l’ouverture des archives de la Guerre d’Algérie et de la colonisation aux chercheurs français et étrangers, sans restrictions, ni exclusives ;
refuser les discours xénophobes, racistes, colonialistes.
En août 2025, les autorisations de logements baissent légèrement par rapport à juillet (‑ 1,4 % en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables) et s’établissent à 33 862 unités. En repli pour le deuxième mois consécutif (‑ 5 % le mois précédent), elles restent toutefois à un niveau proche de début 2023, compte tenu du dynamisme observé en début d’année après deux années peu favorables. La baisse du mois d’août concerne les logements collectifs alors que les autorisations progressent légèrement pour les logements individuels. De septembre 2024 à août 2025, 365 179 logements ont été autorisés à la construction, soit 14 % de moins que la moyenne des cinq années précédentes.
Selon les derniers chiffres de l’INSEE (au 1er janvier 2024), il y a presque 15 % de chômeurs par rapport au nombre d’actifs de 15 à 64 ans, soit plus de 16 000 personnes au chômage, en légère augmentation par rapport à la précédente estimation.
Les quartiers IRIS où le taux de chômeurs dépasse 19% du nombre d’actifs de 15 à 64 ans : Mistral, Abry, Alliés-Clos d’Or, Jouhaux, Paul Cocat, Teisseire, Malherbe, les Trembles, Arlequin, Constantine-Géants, Baladins, Village Olympique Nord.
Ceux où le taux de chômeurs est inférieur de 10% du nombre d’actifs de 15 à 64 ans : Europole, Grenette, Ile Verte Maréchal Randon, Préfecture.
Dans le tableau suivant sont donnés pour les quartiers IRIS, les taux de chômeurs toutes catégories (ABCDE) parmi les actifs de 15 à 64 ans. Le taux de chômeurs des catégories ABC sur la totalité des chômeurs, le taux de chômeurs de la catégorie A seule. La répartition des chômeurs ABC par âge et le taux de chômeurs français de la catégorie ABC.