Incident technique dans un atelier de phosgénation de la plate-forme chimique de Pont-de-Claix (38) : Dans la nuit du 14 au 15 mai 2012 à 23h50, une fuite de gaz phosgène est survenue dans l’enceinte de confinement de l’atelier HDI de Perstorp. Ce gaz très toxique est utilisé dans le procédé de fabrication. Heureusement, le gaz est resté confiné dans l’enceinte prévue à cet effet. Les sapeurs-pompiers sont immédiatement intervenus et les équipes de l’atelier ont lancé les opérations permettant de détruire le gaz présent dans l’enceinte. 4 salariés de l’atelier ont été examinés à l’infirmerie avant de rejoindre leur domicile à la fin de leur poste de travail.
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Vous avez dit ZAPA ?

ça existe à Turin ! (photo GK)
A la question orale posée par les élus « Ecologie et Solidarité » sur l’élargissement de l’A480 et la ZAPA (Zone d’Actions Prioritaires pour l’Air) le maire a fait une réponse assez politicienne :
Sur l’A480, il s’est déclaré ferme sur les objectifs et pragmatiques sur les solutions. En général, en politique, ce genre de déclaration essaye de camoufler le renoncement sur les principes. En effet le maire s’est félicité de l’engagement du président du Conseil général qui veut aller au-delà du projet de l’Etat. Au lieu de militer pour un boulevard urbain (limitation de vitesse à 70 km/h) il a expliqué que les limitations de vitesses devaient dépendre des heures et des lieux d’habitations. Ce n’est pas une solution efficace pour diminuer la pollution atmosphérique.
Pollution atmosphérique toujours et encore…

Pollution sur la cuvette grenobloise (photo GK)
Chaque jour, le réseau de surveillance de la qualité de l’air en Rhône Alpes, dont l’ASCOPARG à Grenoble, calcule un indice de la qualité de l’air, l’indice ATMO.
L’indice ATMO prend en compte quatre polluants réglementés, le dioxyde de soufre SO2, le dioxyde d’azote NO2, l’ozone O3 et les particules fines PM10 (inférieures à 10 microns).
L’indice est calculé quotidiennement sur une période de 24 heures dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants, le résultat est un nombre compris entre 1 et 10. Au dessus du niveau 5, la qualité de l’air devient médiocre ou mauvaise.
A Grenoble, les épisodes de pollution importante se succèdent à un rythme malheureusement trop rapide et depuis des années il ne s’améliore pas puisque pendant près d’un tiers des jours de l’année , il est égal ou au dessus de 5 à Grenoble.
Voici les pourcentages des jours d’une année où l’indice n’est pas bon à Grenoble :
Dis, pourquoi tu tousses !
La pollution atmosphérique atteint des niveaux inquiétants depuis des semaines. Non, ce ne sont pas les porteurs de particules (exemple Falcon de Longevialle) qui sont visés ici, mais les particules fines émises notamment par les moteurs à combustion (diesel).
Depuis des semaines la pollution atmosphérique pèse lourdement sur la santé des habitants de l’agglomération et au delà.
L’ASCOPARG responsable du suivi de la pollution dans la région grenobloise précise les impacts des particules sur la santé : « Selon leur taille, les particules pénètrent plus ou moins profondément dans l’arbre pulmonaire. Les plus fines peuvent, en se déposant sur les alvéoles pulmonaires, irriter les voies respiratoires inférieures et altérer la fonction respiratoire. Au long cours, le risque de bronchites chroniques et décès par maladie cardiorespiratoire et par cancer pulmonaire augmente ».
Depuis des années, il est reconnu officiellement que la pollution atmosphérique tue de nombreuses personnes dans l’agglomération et qu’il s’agit d’un grave problème de santé publique (voir notre conférence de presse du 3/6/2005) . Or les pouvoirs publics sont très en retard à ce sujet (voir le plan de protection de l’atmosphère du préfet de l’Isère qui est très insuffisant).
Le graphique ci-dessous indique les résultats des mesures de l’ASCOPARG sur le site de Grenoble (Les Fresnes) durant le mois de novembre 2011. Il y a deux mesures, une pour les particules de tailles inférieures à 10 microns (PM 10) et l’autre pour les particules inférieures à 2,5 micron (qui sont plus dangereuses).
L’Europe doit agir face au risque cancérigène des téléphones portables
Michèle Rivasi (écologiste), Frédérique Ries (libérale belge) et Kriton Arsenis (socialiste grec) ont demandé à la Commission européenne de travailler sur le risque cancérigène des ondes des téléphones mobiles et de préparer une proposition pour harmoniser les normes en Europe et les revoir à la baisse.
Le risque de tumeurs au cerveau a été démontré et il faut réviser les limites d’exposition du public (qui n’ont pas été modifiées depuis 1999) et qui sont trop élevées, alors que les technologies ont beaucoup évoluées.
Les 3 députés demandent de développer les études scientifiques indépendantes des opérateurs. M. Rivasi a rappelé que l’OMS a reconnu les risques cancérigènes de ce type de champ électromagnétiques. En plus des leucémies infantiles et les cancers, des études indiqueraient un lien avec la maladie d’Alzheimer, des troubles du sommeil ou des problèmes psychologiques.
Allo, l’onde
Ils en ont de la chance les Varadaises et les Varadais, habitants de la petite commune de Varades en Loire-Atlantique. Ils ont en effet la chance (mais sans doute ont-ils tout fait pour) d’avoir des élus intelligents, conscients de leurs responsabilités et soucieux de la santé de leurs administrés. Alors que la limite réglementaire des émissions électromagnétiques est de 41V/m (41 volts par mètre), le conseil municipal de Varades a voté une résolution demandant l’abaissement de ces émissions à 0,6V/m sur l’ensemble du territoire communal. A Grenoble où l’on s’apprête à installer de nouvelles antennes de téléphonie mobile on ne se laisse guère distraire par ce genre de détail qui nécessite évidemment un peu de courage.
Espaces verts dans la ville, c’est bon pour la santé
Le 27 juillet parait dans Le Monde une tribune intitulée « Les espaces verts au secours de la Sécu », par le Président de la Fédération Française du Paysage et le Président de l’union des entrepreneurs du paysage et de l’association européenne des entreprises du paysage. Cette tribune cite des études scientifiques qui démontrent le rôle primordial des espaces verts sur la santé publique, et qu’il y a un lien direct ente la présence de vert en ville et l’amélioration de la santé physique et mentale des habitants. Le fait d’avoir une habitation avec vue sur un espace vert permet une économie moyenne de 340 € par an et par personne des dépenses de santé !
Voila de quoi faire réfléchir nos excités de la densification à outrance. Une révision profonde du Plan local d’urbanisme (PLU) de Grenoble devrait prendre en compte ces nouvelles données, et revenir sur des projets qui n’ont d’autres fonction que de donner satisfaction aux promoteurs. Le Schéma de cohérence territoriale (SCOT) devrait imposer un rééquilibrage de la construction de logements et principalement de logements sociaux, sur l’ensemble de l’agglomération.