Archives du 5 avril 2013

La sécurité, une exigence démocratique fondamentale

Publié le 5 avril 2013

Le 2 avril, le Dauphiné Libéré a décrit, témoignages à l’appui, les zones de non droit qui se développent dans certains quartiers, zones prises en main par les mafias de la drogue et de l’économie parallèle. Les habitants des immeubles dont les adresses sont rendues publiques, sont victimes de ces agissements inadmissibles et se sentent totalement abandonnés. L’ADES a fait un communiqué à ce sujet qui rappelle les responsabilités notamment du maire pour la répression des troubles de voisinage.

Malheureusement l’Etat n’assume pas ses devoirs et la destruction de la police de proximité par la droite a conduit à abandonner de nombreux quartiers aux mafias. Il faut tout reconstruire. De plus, trop souvent, le maire n’assume pas non plus ses responsabilités de police.

Il n’est donc pas inutile que tout citoyen sache ce que dit la loi à ce sujet.

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Les illusions de la politique du logement à Grenoble / 3 : le prix des logements dans l’agglomération

Publié le 5 avril 2013

Schneider3Nous poursuivons nos réflexions sur la politique du logement et de l’urbanisme à Grenoble et dans l’agglomération. Nous avons démontré que l’accélération de la densification produisait l’effet inverse de celui escompté. Au lieu de diminuer la périurbanisation, elle l’amplifie à cause du prix des logements en accession ou en location à Grenoble et dans l’agglomération. Pourtant il serait possible de construire moins cher avec la même qualité s’il y avait une véritable volonté politique. Car plutôt que de construire au rythme actuel, mieux vaudrait s’attaquer à la vacance des logements devenue très importante, notamment à Grenoble, et s’intéresser de près aux évolutions possibles dans l’existant.

La lettre n° 15 de l’Observatoire de l’habitat de la Métro (février 2013) apporte des informations récentes sur les prix des logements.

« Les prix demeurent élevés : les logements neufs se sont vendus 3 500 €/m² en moyenne en 2011. La quasi-totalité des biens se vend désormais à plus de 3250 €/m², alors que l’offre à moins de 2 500 €/m² recouvrait presque l’ensemble du marché avant 2005. »

« La production de logements sur ces trois années renforce le poids de la ville centre (55% des livraisons sur Grenoble, alors que le PLH n’en prévoit que 39%). »

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Avenir de la gestion de l’eau potable à Grenoble et sa région

Publié le 5 avril 2013

Le SIERG (Syndicat Intercommunal des Eaux de la Région Grenobloise) et la REG (Régie des Eaux de Grenoble) avec la Ville de Grenoble ont entamé des discussions pour imaginer une nouvelle organisation de la gestion de l’eau potable pour sa production et sa distribution.

Le SIERG a pour compétence la production et l’adduction d’eau potable qu’il délivre aux communes adhérentes. La distribution de l’eau est alors de la compétence des communes desservies. La REG a la compétence production, adduction et distribution pour la ville de Grenoble.

Le rapprochement des deux gestionnaires est très positif et pourrait conduire à terme à une gestion commune, par une régie intercommunale dépassant le périmètre de la Métro. Elle regrouperait les compétences, assurant une grande sécurisation de l’approvisionnement et simplifierait la gestion de ce service public essentiel avec une qualité de l’eau irréprochable à un prix unifié.

Mais la proposition qui ressort des discussions actuelles interroge sur sa pertinence et ses conséquences. En effet il est proposé par le SIERG et la Ville de Grenoble (délibération de principe présentée au prochain conseil municipal) de créer deux Sociétés Publiques Locales (SPL) l’une pour la production, l’autre pour la distribution, dont les actionnaires seraient la Ville et le SIERG pour la production, Grenoble et le SIERG et d’autres communes pour la distribution.

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La protection de l’enfance toujours sur la brèche

Publié le 5 avril 2013

Incompréhensible cette décision du Conseil général de supprimer 300 places d’accueil (environ 200 en Isère et une centaine hors département) en établissements spécialisés pour enfants en difficultés, soit 180 suppressions de postes de travailleurs sociaux ETP (Equivalent Temps Plein) ? (voir notre article du 23 mars) Incompréhensible pour les premiers concernés à savoir, les jeunes et les travailleurs sociaux. Incompréhensible aussi pour certains élus de la majorité départementale qui se sentent floués après avoir voté une délibération faisant apparaître une augmentation du budget de la Protection de l’Enfance, même si par ailleurs, il était question de suppression de places mais « seulement » 17 en établissements au profit de familles d’accueil en Isère. Incompréhensible donc, mais pas pour tout le monde ! En tout cas pas pour le président du Conseil général ni pour le directeur général des services du département, tous deux coutumiers de décisions brutales, unilatérales et technocratiques à l’image de ces regroupements des services sociaux qui plutôt que de maintenir une proximité les éloigne des bénéficiaires. On pourrait également évoquer la réorganisation permanente des services enfance et famille qui déstabilise la vie professionnelle et décourage les personnels qui perdent le sens de leur mission.

Rendez-vous pour un rassemblement de soutien devant le conseil général le 12 avril à 10h30

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L’inondation des caves et des garages : réactions

Publié le 5 avril 2013

Notre article du 29 mars 2013, a fait réagir nos lecteurs :

Un juriste nous suggère qu’une expertise judiciaire impliquant l’Etat, la Ville, la Metro et une ou plusieurs copropriétés soit diligentée. Le but étant surtout d’initier une procédure contradictoire et technique. Les victimes des inondations pourraient en faire la demande aux trois autorités publiques.

Un militant de la FRAPNA nous fait part des réflexions suivantes :

« A ma connaissance nous n’avons pas à la FRAPNA d’idées sur les causes de cette remontée de nappe si tant est qu’elle soit avérée (il faudrait tout de même regarder le lien avec la pluviométrie qui peut en être la cause première au moins pour en estimer la fréquence et le niveau), néanmoins nous nous permettons d’attirer l’attention sur trois points :

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Tour Perret, un poisson d’avril utile

Publié le 5 avril 2013
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La Tour Perret se dégrade : cliquez sur l’image pour agrandir (photos DR)

Le 1er avril a circulé une information, selon laquelle la partie haute de la Tour Perret s’était écroulée. Heureusement ce n’était qu’un poisson d’avril.

Néanmoins c’est bien là un scénario qui pourrait être vécu tant la structure de la tour Perret se désagrège au fils du temps sans que les décideurs décident de son sort. En la laissant en l’état elle finira par tomber d’elle-même. Est-ce là le but caché ? Si cet évènement venait à se produire, il coûterait très cher à la collectivité, pour terminer le travail de démolition, recycler les matériaux, les évacuer, etc… et au bout du compte plus rien. Fin du dernier vestige de l’Exposition Internationale de la Houille Blanche et du Tourisme de 1925, fin de cette partie du patrimoine grenoblois pourtant classée au titre des Monuments Historiques en 1998, fin de la première tour en béton armé construite dans le monde, prouesse technique à l’époque, fin du symbole d’une tradition cimentière précoce dans notre région.

Et pourtant, la délibération intitulée : « Restauration de la tour Perret – Approbation de l’étude préalable (1) et commande d’études complémentaires » a été présentée par la Direction du Patrimoine Urbain en conseil municipal le 22 février 2010.

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