Archives pour la catégorie ‘Rocade Nord’

Michel Destot ou le cynisme en politique

Publié le 31 mars 2010

Lors du conseil municipal du 29 mars, en réponse aux questions orales l’interrogeant sur les suites à donner à l’avis défavorable de la commission d’enquête sur la rocade nord, le maire a fait un long développement qui visait à expliquer que l’abandon de la rocade ne changeait rien aux projets de la ville, qu’il faudrait éventuellement les faire un peu évoluer.

Voila une personne qui depuis des années explique que cette rocade est indispensable pour l’avenir de Grenoble, qui empêche tout débat démocratique sur ce point et qui est capable de tourner casaque comme si de rien n’était ! Malheureusement, il n’y a pas que sur cette question que le maire assène des affirmations péremptoires qui s’avèrent souvent fausses. Ce mode de gouvernement de la Ville nous entraîne dans le mur. Le maire veut bien maintenant d’un débat sur la politique des déplacements, mais à huis clos ! Les grandes promesses du mandat sont abandonnées les unes après les autres, il ne faut pas s’étonner que l’abstention se mette à dominer les élections avec des pratiques politiques aussi cyniques.

Monsieur Baïetto, ami des grands groupes du BTP

Publié le 31 mars 2010

Le 26 mars au conseil de la Métro, Marc Baïetto intervenant suite à une demande de débat sur la rocade nord après l’avis défavorable de la commission d’enquête renvoie ce débat à plus tard tout en donnant son point de vue. Comme il l’a dit au Conseil général la veille, le plus grave si il y a abandon de ce projet c’est la perte d’emploi dans le BTP liée à la construction de cette rocade. C’est tout à fait curieux et inquiétant.

Jusqu’à présent dans l’esprit des promoteurs de la rocade, ce projet visait à résoudre les problèmes de déplacements, on apprend maintenant que c’était pour donner du boulot au BTP ; et quel BTP ! La construction de ce type d’infrastructure fait appel aux très grands groupes du BTP (Vinci, Eiffage, Bouygues…), fortement capitalisés, et la réalisation d’une telle rocade aurait eu beaucoup moins d’impact sur l’emploi local que des campagnes d’isolation et de réhabilitation ou de constructions de logement ou de travaux pour de lignes de tram, pour le même niveau d’investissement.

Marc Baïetto défend l’indéfendable, il se fait le promoteur des grands groupes du BTP !

L’avis défavorable à la rocade, une leçon de démocratie

Publié le 31 mars 2010

nitunnelniviaduc
Depuis 1999, date où a été inventé le concept de rocade nord à gabarit réduit, il n’y a jamais pu avoir un débat à égalité entre tenants et opposants à la rocade. Les tenants ont toujours organisé des débats en cachant des informations et sans permettre aux opposants de pouvoir développer leurs arguments. Voici la première et seule fois où les arguments des uns et des autres sont présentés à égalité devant une commission liée à aucune des parties. Cette commission a entendu les uns et les autres et le Conseil général a même eu l’avantage de pouvoir répondre aux arguments présentés par les opposants à la rocade qui eux n’ont pas eu connaissance de ces réponses. Malgré ce déséquilibre, les commissaires ont pris fait et cause pour les arguments des opposants en soulignant que le projet ne répondait pas aux enjeux posés par les difficultés des déplacements dans l’agglomération. Ils ont même noté qu’il y avait eu de nombreuses présentations fallacieuses dans ce dossier !

Il est rare qu’une enquête publique atteigne ce degré dans le débat contradictoire, il faut dire que les opposants à la rocade s’étaient préparés comme jamais à la participation à ce type d’enquête et depuis des années ils avaient décortiqué tous les dossiers et les avaient expertisés dans le moindre détail. Leurs arguments et leur sérieux ont emportés l’adhésion des commissaires enquêteurs.

C’est une véritable victoire de la rationalité sur une idéologie du siècle dernier : quelle belle victoire de la démocratie.

Conclusions des commissaires enquêteurs sur l’utilité publique de la rocade Nord : un véritable réquisitoire

Publié le 25 mars 2010

nitunnelniviaduc
Conférence de presse avec les élus écologistes de l’Isère – Mercredi 24 mars 2010 – Grenoble

La lecture du rapport des commissaires enquêteurs sur l’enquête d’utilité publique est édifiante : il apparaît à de nombreuses reprises que le maître d’ouvrage a effectué des manipulations grossières des études constitutives de l’étude d’impact.

La commission d’enquête note que les études ont été surabondantes : des dossiers de « plusieurs tomes d’un millier de pages ». Pourtant, il apparaît que ces études qui ont couté des millions d’euros aux contribuables isérois avaient comme principal objectif de travestir la réalité.

Sur la participation à l’enquête

Les commissaires notent une bonne participation et des conditions satisfaisantes de travail : les opposants au projet n’ont « en rien affectée la bonne tenue de l’enquête ».

La commission note que les arguments « pour » la rocade sont principalement ceux de la CCI.

Il y a eu une véritable participation citoyenne mais la commission « regrette » que les termes « rocade » et « réduction des bouchons » aient été associés dans la consultation citoyenne de l’été 2007 : la commission reprend donc les fortes critiques des écologistes sur les manipulations de cette consultation.

Sur les crédits (points positifs du projet)

On remarquera que la commission porte en crédit des points de pure forme et qui n’ont jamais fait l’objet de débat comme les effets sur le milieu aquatique. Mais même dans les crédits elle note les manipulations du dossier soumis à enquête notamment sur la rentabilité du projet très largement surestimée : « un taux de rentabilité 4 fois plus élevé » que celui d’une analyse réaliste du projet.

Sur les débits (points négatifs du projet)

Les remarques sont beaucoup plus nombreuses qu’en crédit et touchent à des points essentiels :

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Rocade nord : avis de décès !

Publié le 24 mars 2010

nitunnelniviaduc
La commission d’enquête sur le projet de rocade nord du Conseil général de l’Isère a rendu son rapport et ses conclusions le 22 mars 2010. Elle donne un avis négatif à l’utilité publique de ce projet. Même si formellement le projet n’est pas arrêté il vient d’essuyer un revers fondamental.

En effet, les motivations des commissaires enquêteurs, unanimes, sont d’une très grande sévérité sur le fond du projet qu’ils condamnent sans appel.

La commission d’enquête termine ses conclusions par ce jugement :

« Les inconvénients générés par ce projet de rocade, dans sa consistance et ses effets, l’emportent sur ses avantages sans qu’il soit possible, pour autant, d’y remédier, au risque de modifications trop substantielles qui en altéreraient son unité fonctionnelle et son économie générale, dès lors la commission d’enquête à l’unanimité de ses membres émet un avis défavorable à ce qu’il soit conféré le caractère d’utilité publique à ce projet de rocade nord de Grenoble. »

La plupart des critiques portées par les opposants sont reprises et parfois amplifiées par la commission d’enquête, par exemple :

  • la critique cinglante contre la consultation bidon de l’été 2007
  • la rentabilité économique du projet est très exagérée (d’au moins un facteur 4 !)
  • le projet augmentera les bouchons aux accès à l’agglomération
  • la hausse du trafic automobile et la baisse de la part modale pour les TC
  • le bilan des émissions de gaz à effet de serre et de consommation d’énergie ne répondent pas aux exigences du Grenelle de l’environnement et n’impliquent pas une diminution significative de la pollution de l’air
  • la sous estimation des risques pour la santé, notamment pour le CHU
  • les critiques très dures sur l’insertion urbaine du projet, son impact visuel, paysager, sur le patrimoine, sur la presqu’île scientifique, à Saint Martin le Vinoux et à la Tronche, dans une moindre mesure à Meylan
  • les critiques des communes sont considérées comme revêtant un intérêt général aussi légitime que celui du Conseil général
  • il y a tellement d’incertitudes sur les conséquences de ce projet qu’il n’est pas possible de garantir à la population une absence de préjudice sérieux !

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Rocade Nord : un projet qui n’est pas d’utilité publique, un dossier d’enquêtes qui souffre de graves insuffisances

Publié le 3 décembre 2009

nitunnelniviaduc
Voici l’avis que l’ADES a fait parvenir à la commission d’enquête sur la rocade-Nord.

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Extrait

Le code de l’environnement impose que le dossier d’enquête publique permette aux habitants (et aussi à l’administration) d’avoir une connaissance complète de l’opération projetée.

Nous avons démontré qu’il n’en était rien.

Le périmètre de l’étude d’impact est trop étroit et il manque les impacts de ce projet sur l’ensemble de la Région Urbaine et sur les autres modes de transport.

Le dossier présente des oublis et des manques importants et des études de trafic sujettes à discussion. Globalement il apparaît que le dossier a été bâclé sur de nombreux aspects. De nombreuses données sont oubliées, notamment celles qui seraient négatives par rapport au projet du Conseil Général de l’Isère. Parfois on peut se demander s’il n’y a pas une volonté de dissimuler des données essentielles défavorables au projet et donc une tentative de tromperie du public. C’est grave.

D’autres solutions moins chères, qui impactent moins l’environnement et qui sont durables sur le long terme sont possibles. L’ADES en a proposée une qui est raisonnable et dont la mise en route est immédiate avec des effets mesurables à court terme. La mise en œuvre de la rocade ne pourra pas se faire avant 2016 compte-tenu des délais indiqués par l’Etat pour l’aménagement de l’A 480. D’ici là, le grand basculement climatique risque d’avoir eu lieu renvoyant ce projet au musée des grands investissements inutiles et dangereux.

Plus grave, le projet du CGI, ne répond pas aux enjeux prioritaires des déplacements dans la Région Urbaine Grenobloise, il est contraire aux exigences des lois, règlements, conventions touchant aux enjeux climatiques. N’étant pas d’intérêt général, le projet ne peut pas être d’utilité publique, l’ADES demande à la commission d’enquête de rendre un avis globalement défavorable sur ce dossier et de refuser l’utilité publique pour ce projet.

Sommaire

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M. Destot et la rocade nord ou la parfaite illustration d’une politique droite-gauche

Publié le 21 novembre 2009

nitunnelniviaducCommuniqué du 20 novembre 2009

Le maire n’entend pas mettre en débat au Conseil municipal du 23 novembre la position de la Ville par rapport à l’enquête publique, malgré la demande fondée des éluEs Ecologie et Solidarité.

Vive la démocratie locale !

Un « oui mais » très politicien

Il s’interroge sur l’impact de la rocade sur la presqu’île scientifique. Ce n’est pas l’impact sur les habitants de Jean Macé ou du futur ensemble sur le terrain Schneider qui l’inquiète, non c’est le plat de nouille de l’échangeur des Martyrs !

« Si on fait ça, ce ne sera pas possible pour Grenoble. Donc, je dis que c’est sur ce point là qu’il va vraiment falloir travailler. » (Voir le Dauphiné Libéré du 20 novembre 2009).

Et il conclut par le refus d’inscrire le débat au Conseil municipal en préférant attendre après l’enquête publique !

Or une enquête publique est justement là pour préciser, analyser, pointer les manques des impacts d’un projet. Après l’enquête il sera trop tard, le dossier sera bouclé et si le dossier final évolue de manière substantielle, il faudra recommencer les procédures depuis le début !

Ou bien le dossier d’enquête permet une information complète des habitants et de l’administration sur les impacts d’un projet ou bien elle ne le permet pas et elle est irrégulière.

Le Maire joue donc double jeu : il se déclare favorable à la rocade et au même moment il donne des arguments pour qu’elle ne se fasse pas en mettant en avant des insuffisances du dossier d’enquête.

En expert de la politique politicienne, ce n’est pas le fond des choses qui l’intéresse, c’est de faire plaisir à tout le monde d’où le «oui, mais » à la rocade, en cette période préélectorale :

  • le oui pour faire plaisir à la Chambre de Commerce dont le Président est devenu son ami, ainsi qu’au lobby automobile et à l’électorat traditionnel de droite.

  • le mais pour essayer de satisfaire celles et ceux s’opposent à ce projet d’un autre âge.

Les communes de la Tronche, Meylan et Saint Martin le Vinoux ont pris des délibérations qui alimenteront l’enquête publique, seul Grenoble se tait. En fait le Maire craint que sa majorité n’éclate sur cette question ; elle est déjà en piteux état, il ne veut pas en rajouter.

Autre point inquiétant, le financement de la rocade

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M. Baïetto pris en flagrant délit de mensonge !

Publié le 22 octobre 2009

nitunnelniviaduc
Communiqué du 22 octobre 2009

Le 21 octobre, le vice-président du Conseil général chargé notamment des déplacements répond à la conférence de presse des Verts sur la rocade Nord où il professe une contre vérité flagrante.

Il déclare que le conseil général pratique une totale transparence en fournissant tous les documents demandés. Ceci est faux et est un gros mensonge. Le 24 septembre 2009, le Tribunal Administratif de Grenoble sur la demande de V. Comparat, a imposé au Conseil général de communiquer des documents demandés depuis novembre 2008 ! Le conseil général a en effet refusé de communiquer les documents relatifs à la validation par les bureaux d’études du montant de 580 M€ (valeur avril 2006) du coût estimé pour la rocade. Le conseil général a un mois pour donner ces documents. Ce n’est toujours pas fait.

Par contre une donnée intéressante ressort de ce communiqué. Il estime à 8000 heures de gagnées par jour dans les bouchons grâce à la rocade. Ceci est en totale contradiction avec ce qui est indiqué dans l’enquête publique qui essaye de démontrer que la rocade a un bilan socio-économique très positif en estimant à plus de 35 000 heures gagnées chaque jour dans les bouchons. L’ADES avait indiqué que cette valeur utilisée dans l’enquête publique était délirante. Nous remercions M. Baïetto d’apporter un démenti cinglant à l’enquête publique en cours.

L’avis de l’autorité environnementale du 17 septembre, jugeant de l’impact de la rocade, contredit les affirmations de M. Baïetto sur la diminution de la pollution atmosphérique par la rocade.

L’ADES appelle tous les habitants à participer à l’enquête publique pour y dénoncer les mensonges, les erreurs, les insuffisances substantielles dans l’information afin de démontrer que ce projet d’un autre âge n’est pas d’utilité publique et que l’argent public doit être employé à développer encore plus les alternatives à la voiture et rattraper les retards pris à ce sujet, et dont est responsable en partie M. Baïetto.

Rocade nord de Grenoble : Un projet ne répondant ni aux enjeux ni à l’intérêt général

Publié le 4 octobre 2009

nitunnelniviaduc

Ce texte critique du projet de rocade-nord, élaboré par l’ADES, a servi de base à de nombreux élus pour transmettre leurs oppositions à ce projet au Préfet de région, qui au titre d’autorité environnementale a donné un avis sur l’étude d’impact de la rocade. Ce texte peut servir de base à des interventions lors de l’enquête publique qui a lieu du 19 octobre au 1er décembre dans les communes de Grenoble, Saint Martin le Vinoux,  La Tronche et Meylan. A Grenoble le dossier d’enquête sera accessible du lundi au vendredi de 8 h à 17 h 50 à la Mairie. Le dossier sera consultable sur internet sur le site du Conseil général de l’Isère : http://www.rocade-nord.fr

Résumé

Un rappel des textes législatifs et réglementaires permet de dégager les grands principes qui doivent guider une politique des déplacements conforme à l’intérêt général.

La proposition de rocade nord du conseil général de l’Isère ne s’attaque pas aux grands enjeux qui se posent à l’agglomération et la région urbaine.

C’est une course sans fin et inefficace derrière l’accroissement du trafic automobile. La planification locale est insuffisante en ce qui concerne les alternatives à la voiture.

L’argent non mis dans la rocade, pourrait permettre enfin d’inverser les tendances passées et organiser les déplacements autour de solutions répondant à l’intérêt général en renforçant notamment pour les périurbains, l’utilisation des TER.

Les scénarios divers simulant les déplacements dans la région urbaine et l’agglomération grenobloise décrivent des tendances intéressantes pour les évolutions et les choix dans les déplacements pour le court et le moyen terme.

Ils démontrent que globalement les scénarios avec rocade ne répondent pas aux grands enjeux des déplacements qui sont en priorité les déplacements périurbains, ils entrent même en concurrence avec les moyens collectifs qui devraient être privilégiés notamment les TER cadencés.

La promesse de l’amélioration de la circulation au centre de l’agglomération pour permettre l’amélioration des transports en commun ne serait remplie que durant un court laps de temps, tous les gains de fluidité étant repris rapidement par la voiture. De plus cette amélioration des TC peut être réalisée sans la rocade, donc pour bien moins cher en diminuant les capacités des voiries qui sont alors libérées pour des TC en site propre.

Les hypothèses retenues par le Conseil général sur le nombre d’usagers qui pourraient utiliser la rocade avec un péage à environ 2 €, semblent très optimistes, notamment avec la question des heures creuses qui représentent tout de même presque la moitié du trafic automobile journalier. Durant ces heures creuses il n’y a pas de difficulté de déplacement en voiture dans l’agglomération et la région urbaine. Les gains de temps pour les automobilistes attendus par la mise en place de la rocade sont très surestimés.

Les pouvoirs publics doivent donc choisir une autre stratégie et réorienter les investissements prévus dans la rocade sur des alternatives efficaces et durables.

Le projet de la rocade est d’un autre âge et ne devrait pas être soutenu par les pouvoirs publics car ne répondant pas aux nouvelles exigences du Grenelle de l’environnement.

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PDU et rocade nord : Histoire d’une manipulation annoncée

Publié le 18 octobre 2007

Communiqué du 17 octobre 2007

Le 17 octobre 2007 est rendue publique par M. Yves Gimbert (association des usagers de la ligne Grenoble-Valence) la totalité des études de trafics effectuées par l’AURG pour le compte du Conseil général. Jusqu’à présent nous n’avions accès qu’à un résumé (expurgé des bons passages !) de cette étude, résumé effectué par le Conseil général et daté de mars 2007 et mis en ligne sur le site internet du CGI en juillet 2007.

L’ADES remercie M. Gimbert pour cette information capitale qui aura des conséquences importantes sur la suite des évènements.

Les mensonges que nous dénoncions sont mis en lumière par cette information.

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La parodie de consultation en cours sur la rocade Nord est illégale

Publié le 28 juillet 2007

Conférence de presse du 27 juillet 2007
Par Raymond Avrillier et Vincent Comparat, porte parole de l’ADES

Ou comment les présidents du conseil général de l’Isère et de la chambre de commerce et d’industrie de Grenoble pratiquent le contournement de la loi, passent au-dessus des lois (en viaduc) et en souterrain

La justice ne peut fermer les yeux sur la démocratie bafouée

Depuis des années, une évolution continue des lois permet l’amélioration de la démocratie locale. Il est possible pour les collectivités territoriales d’interroger les électeurs sur des décisions qu’elles envisagent de prendre pour régler des affaires de leur compétence, soit par référendum, soit par consultation dont les modalités sont fixées aux articles L.1112-15 et suivants du code général des collectivités territoriales (CGCT).

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