Archives du 21 octobre 2011

Le mauvais traitement

Publié le 21 octobre 2011

Au fur et à mesure que l’on tire les fils de l’imbroglio du lycée Mounier, les suspicions à l’égard de la décision insensée de fermeture se confirment. Pour bien comprendre, il faut revenir quelques mois en arrière. En janvier dernier, un enseignant relayé par la presse locale avait fait état de la rémunération scandaleuse consentie par le conseil régional à la directrice générale adjointe en charge, justement, du « dossier Mounier ». Des déclarations qui avaient conduit un vice président de la Région à menacer l’enseignant d’une action en justice. Or cette fonctionnaire d’Etat incriminée (ancien membre du cabinet de C. Allègre alors ministre de l’éducation nationale) détachée à la Région, est rémunéré 9816 € par mois alors qu’elle ne peut prétendre qu’à un traitement de 4899 €. Il y avait là matière à s’émouvoir, sauf, apparemment pour le menaçant vice président de la Région.

Dommage car dans un rapport récent sur la gestion de la Région Rhône Alpes, la Cour Régionale des Comptes vient de donner raison à l’enseignant et s’étonne : « On comprend mal les conditions particulières faites à cet ancien fonctionnaire d’Etat ». On pourrait tenter une réponse. Les basses œuvres ont un prix. C’est à cette haut fonctionnaire détaché du Ministère de l’Education Nationale que l’on a confié le soin de mener la charge contre le lycée Mounier avec évidemment la caution du socialiste J.J Queyranne Président de la Région.

Conseil municipal du 17 octobre 2011 – Chauffage urbain

Publié le 21 octobre 2011

Depuis des mois, le maire quitte le conseil municipal bien avant son terme. C’est un grand mystère, va-t-il prochainement démissionner ? Il semble que la gestion de la ville ne l’intéresse plus. On pouvait penser qu’après les primaires socialistes il reprendrait du service, il n’en a rien été, lundi 17 octobre, il a fui le conseil municipal après la suspension de séance, pourtant il y avait une délibération sur le chauffage urbain très importante qui aurait exigé sa présence tant ce dossier est « chaud ».

Baisse des tarifs du chauffage urbain

Le 1er adjoint a présenté le nouvel avenant au contrat de concession qui doit baisser légèrement les tarifs du service public, pour lui ce sera environ 8 % de baisse si les prix des énergies ne dérapent pas.

Très curieusement il a pris des précautions infinies en expliquant que ce n’était qu’une étape, que tout était à examiner…

Seuls les élus « écologie et solidarité » ont proposé une solution qui permette de sortir de ce dossier par le haut. Ils ont proposé un amendement qui baissait plus fortement les tarifs et permettait de commencer à rembourser les surfacturations du passé. Curieusement le 1er adjoint a laissé croire que ce remboursement n’était pas possible, s’appuyant sur l’interdiction de pratiquer des tarifs rétroactifs. Effectivement un règlement (un tarif) ne vaut que pour l’avenir, mais la proposition des élus écologistes n’a rien de rétroactif, elle fixe le tarif en fonction du service rendu, comme le délégataire a fait d’énormes réserves, l’économie de la délégation permet de dégonfler ces très importantes réserves par des tarifs appropriés. La proposition a été refusée.

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Les bulles, ça coince

Publié le 21 octobre 2011

Au prétexte qu’un établissement bancaire est le mécène du téléphérique, la majorité municipale vient de l’autoriser à couvrir les bulles de ses messages publicitaires. Cette décision viole le règlement de publicité que la ville s’est elle-même donnée, constituant ainsi un délit passible d’une amende de 7500€ par publicité. Il y a avait pourtant eu un précèdent en 2007 qui laissait penser que les choses en étaient restées là. En octobre de cette même année, les bulles avaient servi à promouvoir l’implantation dans l’agglomération grenobloise d’une enseigne internationale qui n’était pourtant pas mécène du téléphérique, avait suscité la désapprobation quasi générale des Grenoblois. Mais pas seulement.

Un certain Ph. Falcon de Longevialle, qui deviendra quelques mois plus tard élu à Grenoble, écrivait sur son blog « …Je reste néanmoins choqué qu’une enseigne aussi puissante soit-elle, puisse se payer le patrimoine grenoblois, comme un vulgaire espace publicitaire. Je ne sais pas qui a autorisé (ndlr : ignorance feinte ?) ce regrettable précèdent mais il doit savoir (ndlr : le maire) que Grenoble n’est pas à vendre. En matière de bulles, ça mérite un zéro pointé (ndlr : de l’humour avec ça !) » A le lire on sent bien poindre chez cet homme de conviction une vocation de gauchiste contrariée, mais 2007 est une époque révolue. Choqué quelques années plus tôt, le voilà muet au dernier conseil municipal. Ah ! comme on aurait aimé l’entendre dire, mais cette fois comme adjoint à l’immobilier que « Grenoble n’est pas à vendre ». Cet élu ne cesse de se renier, en 2007 il fustigeait la rocade. Dès qu’il est devenu un co-listier de Michel Destot, il était un ardent défenseur de la rocade.

« Ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent » disait le grand Edgar Faure. Certains politiques sont de vrais moulins à vent.

On en parle

Publié le 21 octobre 2011

« Parler Bambin » est mis en place depuis 5 ans environ, dans la quasi totalité des crèches de Grenoble. Ce programme initié par le grenoblois Michel Zorman, médecin de santé publique et chercheur en neuro-sciences, consiste à améliorer l’acquisition du langage des enfants de 18 à 36 mois en vue de lutter contre les inégalités sociales et l’échec scolaire. Concernant les modalités pratiques, le niveau de langage des enfants est évalué dès l’âge de 18 mois par un questionnaire rempli par les parents. Puis, les enfants sont pris en charge par groupe de 2 ou 3, et après une période de 6 mois ils font l’objet d’une nouvelle évaluation. M. Zorman part du constat qu’en améliorant l’acquisition du langage de l’enfant, on développe ses compétences scolaires. Aussi demande-t-il aux professionnels de veiller à une prise en charge de l’enfant plus individuelle que collective, pour une meilleure stimulation. Le manque de stimulation et de vocabulaire proviendrait en effet du retard de langage. Par toute une série de techniques dans lesquelles nous n’entrerons pas, « Parler Bambin » pourrait être assimilé à une recette qui donnerait les clefs de la résorption de l’échec scolaire dès l’âge de 18 mois. A chaque problème sa solution. Un peu trop beau et sûrement très réducteur.

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Primaires socialistes 2ème tour – Analyse à Grenoble

Publié le 21 octobre 2011

Encore plus de votants qu’au premier tour, presque 2,9 millions d’électeurs se sont déplacés, Hollande atteignant nationalement 56,6 % et Aubry seulement 43,4 %. Dans l’Isère ce sont 58000 électeurs qui ont voté donnant 53,2% à Hollande et 46,8 % à Aubry. Hollande a beaucoup plus augmenté ses voix par rapport au 1er tour qu’Aubry.

A Grenoble la participation a été très forte. Aubry reste en tête mais difficilement (51,7%). Hollande augmente ses voix du 1er tour de 1684 voix (+ 61%) alors qu’Aubry n’augmente que de 1270 voix (+ 36 %).

A noter que dans les bureaux de vote où le PS dépasse les 50 % des voix de gauche (aux régionales de 2010), c’est Hollande qui est nettement en tête (53,6 %) alors que dans les bureaux de vote où c’est le reste de la gauche (EELV et FDG) qui domine à gauche c’est Aubry qui fait ses meilleures scores (54% en moyenne).

Donc comme au 1er tour, les électeurs de gauche qui n’ont pas voté PS au 1er tour des régionales ont plus voté Aubry que Hollande.

Le résultat de Grenoble n’est pas une réussite pour le maire qui a été très en vue, surtout à la télé, dans le soutien à Aubry, sa candidate n’atteint pas les 52 %, ce qui est faible et elle n’est majoritaire que grâce à la gauche hors PS. Il était pourtant chargé des questions de sécurité, sujet très sensible à Grenoble.

Nous avions indiqué, lorsque M. Destot s’était déclaré pour M. Aubry, que ce n’était pas une bonne nouvelle pour elle, car tout ce qu’entreprend le maire, surtout depuis 2008, se termine par un échec. Voilà une preuve supplémentaire !

M. Destot, le loser !

Publié le 21 octobre 2011

La liste des échecs de M. Destot est impressionnante, en voici quelques exemples.

  • Il dirige une entreprise de privatisation du Commissariat à l’énergie atomique qu’il conduit à la quasi-faillite (1989-1997), dont le directeur sera mis en cause pour falsification des comptes. Cette entreprise sera reprise par une filiale de la Lyonnaise des eaux ;
  • Il se fait élire par une majorité de gauche et écologiste pour remunicipaliser le service de l’eau de Grenoble et, une fois élu, veut poursuivre illégalement la délégation avec son partenaire de la Lyonnaise des eaux (1995-2000), mais est obligé grâce aux actions des écologistes d’accepter la création de la Régie des Eaux de Grenoble.
  • Il est élu maire de Grenoble en 2008 sans avoir la majorité des voix des électeurs, bien qu’il ait fait une large ouverture à droite.
  • Il promet un grand stade à une équipe de football professionnelle pour accroître le rayonnement de Grenoble, l’aventure se termine en eau de boudin, mais coûte très cher aux Grenoblois.
  • Il promeut une autoroute urbaine traversant Grenoble (rocade Nord) que la commission d’enquête publique déclare opposée à l’intérêt général (2010) ; les sommes englouties en pure perte dans les différentes études de ce mirage ont atteint 40 M€.

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L’Europe doit agir face au risque cancérigène des téléphones portables

Publié le 21 octobre 2011

Michèle Rivasi (écologiste), Frédérique Ries (libérale belge) et Kriton Arsenis (socialiste grec) ont demandé à la Commission européenne de travailler sur le risque cancérigène des ondes des téléphones mobiles et de préparer une proposition pour harmoniser les normes en Europe et les revoir à la baisse.

Le risque de tumeurs au cerveau a été démontré et il faut réviser les limites d’exposition du public (qui n’ont pas été modifiées depuis 1999) et qui sont trop élevées, alors que les technologies ont beaucoup évoluées.

Les 3 députés demandent de développer les études scientifiques indépendantes des opérateurs. M. Rivasi a rappelé que l’OMS a reconnu les risques cancérigènes de ce type de champ électromagnétiques. En plus des leucémies infantiles et les cancers, des études indiqueraient un lien avec la maladie d’Alzheimer, des troubles du sommeil ou des problèmes psychologiques.

L’UMP38 voudrait reconquérir Grenoble

Publié le 21 octobre 2011

Le nouvel état major de l’UMP 38 a décidé de lancer l’opération « reconquête de Grenoble ». Il a présenté le trio qui devrait animer cette opération, il s’agit des conseillers municipaux de l’opposition de droite Matthieu Chamussy et Nathalie Béranger (qui ont chacun leur groupe politique à la mairie) et d’Anthony Peres, étudiant ancien dirigeant de l’UNI et délégué de la 3ème circonscription. M. Chamussy étant désigné comme chef de file.

M. Chamussy indique les deux thèmes principaux d’attaque : la mauvaise gestion de l’argent public et la bétonisation de la ville, en essayant de s’approprier le travail des collectifs qui s’organisent dans la ville. C’est un peu court.

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